"ce qui lui impose par conséquent d’obéir aux injonctions de ses
partenaires européens, après tout, nous sommes dans le même bateau.«
Grossière erreur, nous ne sommes pas dans le même bateau, ou du moins, il y a ceux qui sont sur le bateau et ceux qu’on veut mettre sur le radeau (de la méduse). Le hic, c’est que cela ne concerne pas directement les nations, mais les classes sociales des nations.
La solution est d’ailleurs toujours la même, dire que le bateau va remorquer le radeau pour faire accepter d’aller sur le radeau, puis ensuite de couper la corde qui relie le radeau au bateau. Le problème, c’est précisément que les gens ne veulent pas accepter d’aller sur le radeau et à cause de ce foutu droit de vote, ils n’arrivent pas à imposer, manu militari ou par la ruse, les récalcitrants d’aller sur le radeau.
Là, ils ont pas encore trouvé la solution pour supprimer le droit de vote qui permet de s’accrocher au bateau... Alors ils menacent que le bateau ne peut pas supporter une telle charge, qu’il faut l’alléger et pour cela que les plus faibles acceptent d’aller sur le radeau, mais ces derniers refusent énergiquement. Employer la force ? Oui, mais comment préserver l’idée de vivre en démocratie ? En attisant la guerre entre les citoyens ? Oui, mais trop fort et c’est le risque d’implosion. Construire un autre bateau plutôt qu’un radeau ? Vous n’y pensez pas, il faudrait »austériser" le premier bateau !