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Alerte au tsunami en zone Euro

 
 
 

Ce mercredi soir la BCE a annoncée dans un communiqué, après décision du conseil des gouverneurs, qu'elle avait l'intention de s'attaquer à l'une des sources de revenus des banques greques. Cette manœuvre intervient dans l'objectif de contraindre la Grèce à respecter ses engagements vis à vis des mesures d'austérités imposées par la Troïka (BCE, Commission Européenne et FMI). Ceci revient à prendre la Grèce par la gorge et à resserrer lentement le poing pour bloquer progressivement l'arrivée d'air de cette dernière.
Source : http://www.politis.fr/Le-coup-d-Etat-financier-de-la-BCE,29972.html

Il s'agit néanmoins d'une manoeuvre légèrement risquée de la part de la BCE. Etouffer la Grèce pour l'obliger à ployer devant ses injonctions risque d'accroître l'appréhension des marchés financiers.

 

 

Les mesures prises par la BCE consistent plus ou moins à jouer avec le robinet des liquidités qu'elle a le devoir (a priori) d'apporter à la Grèce. Un procédé similaire avait été appliqué avec Chypre. C'est un peu comme si votre propre coeur indépendement de son rôle inscrit génétiquement avait décidé de lui-même de vous faire chanter en vous menaçant de ne plus faire circuler le sang dans votre corps. L'image est assez explicite pour comprendre l'odieux chantage qui est en cours.

Il ne faudrait pas que le coeur arrête de battre trop fortement, sinon il risquerait de tuer son propre corps et par voie de conséquence se tuer lui-même.

Si la BCE étouffe de trop la Grèce, la Grèce sera obligée assez rapidement de réarmer malgré elle sa propre banque centrale, ce qui induira un effondrement de la zone euro par un effet domino.

 

Face à cela, quelle est donc la marge de manœuvre du gouvernement Grec ?

 

Eh bien, c'est maintenant que l'on va pouvoir constater si le nouveau premier ministre grec Alexis Tsipras en a dans le pantalon si l'on peut dire, c'est le moment où il faut passer à table car il est face à un choix cornélien :

 

  • D'un côté, Il a affirmé et réaffirmé à plusieurs reprises durant sa campagne ne pas vouloir sortir de l'euro, ce qui lui impose par conséquent d'obéir aux injonctions de ses partenaires européens, après tout, nous sommes dans le même bateau. S'il veut respecter cette promesse de campagne il faudra qu'il se couche. S'il choisi cette option, il parviendra peut-être à grapiller quelques miettes, pour dire aux grecs qu'il n'y est pas allé négocier pour rien tel Lionel Jospin qui avait dit qu'il renégocierait le traité de Maastricht en devenant 1er ministre...

     

  • De l'autre côté, il s'est engagé devant le peuple grec à ce que l'austérité prenne fin dans les plus brefs délais mais du coup il faudra envoyer bouler le reste de l'UE, ce qui signifie récupérer illico presto sa propre monnaie en sortant de la zone euro.

Il n'y a aucune autre échappatoire possible. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Le gouvernement Grec devra faire un choix. Celui-ci sera décisif, car d'un côté il récupère les instruments de la souveraineté nationale et honore son mandat auprès des grecs pour sortir de l'austérité, soit n'ayons pas peur des mots, il sera considéré comme un traitre parce qu'il aura fini par plier.

Du côté de Washington une autre forme de balais se joue. Barack Obama Président de l'Union Européenne a ordonné à Angela Merkel, gouverneur de la province Allemande de dégainer le chéquier. En effet oncle Sam commence à avoir des sueurs froides à l'idée de voir son glacis Géopolitique, tandis que du côté de Moscou on se frotte les mains de ce spectacle.

Source : http://www.lepoint.fr/monde/grece-le-soutien-inattendu-de-barack-obama-a-alexis-tsipras-02-02-2015-1901550_24.php

Quoi qu'il en soit, Alexis Tsipras choisira-t-il de sacrifier le peuple grec sur l'autel de l'Union Européenne ? Qui survivra ? Le peuple grec ? L'euro ? Nous le saurons bientôt.

 


A voir également : "les Grecs vont maintenant pouvoir constater que Syriza est un parti-leurre, promu par l’oligarchie pour maintenir la domination euro-atlantiste sur la Grèce." https://www.facebook.com/notes/fran%C3%A7ois-asselineau-union-populaire-r%C3%A9publicaine/-communiqu%C3%A9-de-presse-les-grecs-vont-maintenant-pouvoir-constater-que-syriza-est/10152514379607038


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128 réactions à cet article    


  • soi même 5 février 2015 10:02

    Il y a des raison d’être inquiété, vous avons à faire à des méchants !


    • lsga lsga 5 février 2015 12:02

      ah oui, la réflexion moraliste, c’est tellement constructif...

       
       
      Sinon au fait, la Grèce doit beaucoup d’argent aux banques françaises. La plus grande banque européenne,c’est la BNP (ça fait bizzare pour ceux qui n’ont que « goldman sachs » à la bouche). La sortie de la grèce de l’Euro serait une catastrophe pour le système bancaire français, et le contribuable serait certainement sollicité comme en 2008. 
       
      L’un dans l’autre : vous paierez. Il n’y a pas d’échappatoire. 

    • izarn izarn 5 février 2015 12:52

      D’aprés vous le crétin ; c’est celui qui prete à des gens pas solvables, ou ceux profitent de l’aubaine ?
      Donc en clair la zone euro n’était pas viable depuis le début.
      C’est Mario Draghi, alors chez Goldman Sachs qui a truqué les comptes de la Grèce...
      Alors que ces enfoirés viennent faire de la morale !


    • Aldous Aldous 5 février 2015 13:11

      Étant singe grec moi même, je suis pour qu’on rétablisse la drachme.


      On se démerdera entre singes pour survivre, ne vous inquiétez pas. Et puis si on ne survit pas u moins au aura essayé d’être libres. 
      Quand la France collaborait en 1941 pour ne pas tout perdre, les Grecs préféraient tout perdre plutôt que collaborer.


    • alinea alinea 5 février 2015 13:40

      Aldous,
      J’ai entendu qu’il se passait actuellement des choses très sympa en Grèce, genre entraide, coopération agricole et compagnie ; je suis d’accord avec vous, quitte à être pauvres soyons fiers et libres !
      À moins qu’il y ait comme partout une bande de connards excités qui créent le chaos !
      Je parie que s’ils s’en sortent, dans toute leur force et fierté, ils ne tarderont pas les « investisseurs » à y aller proposer leurs « services »(!)...
      Je n’aime pas bien le tourisme, mais pour le coup, allons tous en vacances en Grèce, et ne soyons pas radins !


    • Pyrathome Pyrathome 5 février 2015 14:26

      Sinon au fait, la Grèce doit beaucoup d’argent aux banques françaises. La plus grande banque européenne,c’est la BNP (ça fait bizzare pour ceux qui n’ont que « goldman sachs » à la bouche). La sortie de la grèce de l’Euro serait une catastrophe pour le système bancaire français, et le contribuable serait certainement sollicité comme en 2008.
      .

      Le mec se prétend communiste révolutionnaire mais troll de l’UE néolibéral lui sied beaucoup mieux.....


    • Aldous Aldous 5 février 2015 15:08

      Oui en effet, la crise a fait renaitre un gand esprit de solidarité que le consimérisme avait effiloché.


      Et puis une grande partie de l’opinion commence à revenir du modèle occidental. Les Grecs etaient soit American Way of Life soit Pro-URSS dans les années post colonels. Plus personne n’etait pour un modèle grec. Le modèle grec semblait un fossile d’une autre époque. Plus personne au monde n’était orthodoxe. Les Slaves et les Russes étaient communistes. Le baasisme (initié par les arabes orthodoxes) avait viré à la dictature militaire. 

      Avec la chute du communisme la gauche grecque a perdu ses repères, et avec la crise de la dette c’est le modèle néolibéral qui s’est avéré toxique.

      Les Grecs ont avalé toutes le couleuvres que l’UE a imposé à cause du fantasme de l’ex-ottoman : Il fallait en passer par la pour rester dans le clan occidental, pour ne pas être considéré comme des orientaux. Sous entendu oriental=sous developpé. 

      Aujourd’hui il y a un nouveau modèle : L’orthodoxie flamboie à nouveau de tous ses feux en Russie. L’UE, à coté semble de moins en moins attirante. Il faut dire qu’en plus des couleuvres l’UE a copieusement insulté les Grecs, les traitant de corrompus et de fainéants, exonérant les corrupteurs notamment Siemens et Goldman Sachs.

      On assiste donc aujourd’hui à une union trans-courant entre la gauche de la gauche et la droite patriotique, sur un modèle de rebellion anti-oligarchique qui allie le socialisme et le christ, à l’image de Poutine et de Chavez.

      Qu’on ne se trompe pas, ce n’est pas l’alliance de la carpe et du lapin.

      C’est un retour aux fondamentaux, les valeurs humaines au delà des clivages absurdes sur la raison de qui motive ces valeurs, Dieu ou l’humanisme et qui ne sont que secondaires. El christo revolutionario dont parlait Chavez convient parfaitement à Tsipras.

      C’est pourquoi ici les partis oligarchiques clivent artificiellement l’opinion en déguisant l’intolérance religieuse en laïcité. La laïcité est chrétienne. L’Eglise quand elle est orthodoxe ne gouverne pas. Ce n’est pas son rôle. Il ne devrait donc pas y avoir de clivage entre chrétiens et athées si on s’entend sur le principal : La vie humaine est sacrée.

    • wesson wesson 5 février 2015 15:25
      Bonjour Isga, 

      « L’un dans l’autre : vous paierez. Il n’y a pas d’échappatoire.  »

      regardez-le sortir du bois celui là ! So long pour son discours « De Gauche ». Travailleurs unissez-vous sans faire confiance à l’état, mais on va quand même payer ses dettes aux banques ! Ben voyons, c’est pas la logique qui vous étouffe.

      En plus, vous dites une autre connerie : Et non, la Grèce ne doit plus de pognon aux banques privées, parce que la BCE s’est dépêchée de racheter toute cette dette en 2010 (avant, effectivement elle était détenue principalement par la BNP et une banque Allemande dont le nom m’échappe). C’était ça le plan de « sauvetage » des Grecs : donner du pognon pour qu’il se retrouve à 90% dans les banques privées qui s’étaient exposés sur cette dette. Bref, plus aucune banque privée ne détient de titres de dettes Grecs, et si cette dernière fait défaut, personne n’ira au tapis car pour la BCE, annuler une dette revient juste à faire un trait sur une ligne dans un cahier de comptes.



    • lsga lsga 5 février 2015 18:52

      je ne suis pas « de gauche ». Je suis communiste révolutionnaire, donc, pour l’agrandissement des marchés qui unit le prolétariat à des échelles géographiques plus grandes.

       
      Quand les Grecs et les Espagnols viendront manifester à Paris et à Bruxelles, on progressera. 
      Quand les Grecs, les Espagnols, les Italiens, les Portugais, les Français, les Belges et tous les européens manifesteront ensemble et feront ensemble une grève européenne, on progressera. 
       
      À l’échelle nationale : il n’y a plus rien à attendre. Les États Nations font partie du passé. 

    • Alren Alren 5 février 2015 18:55

      C’est vexant pour les Français de 1941 de dire qu’ils collaboraient avec les nazis pour mendier un sort meilleur !

       C’est le gouvernement de Vichy, les fascistes d’avant-guerre et les opportunistes du fric qui collaboraient. 
      Il n’y avait pas de sondage d’opinion mais les historiens estiment à quelques pour-cents les collaborateurs authentiques, sans compter les fonctionnaires qui devaient obéir sous peine de se retrouver dans la misère (Eh oui ! il faut bien faire manger sa famille à cette époque de famine !). 
      La majorité des gens ordinaires étaient attentistes, contemplant les combats des autres pays en espérant le départ et donc la défaite des « Boches ». 
      Ce que Pétain savait bien avec son allégorie du « vent mauvais » qui s’était levé en France. 
      Les Français ont cachés les aviateurs alliés abattus malgré la peine de mort qui les menaçait s’ils étaient pris et ont sauvé l’essentiel des juifs français « prudents » et surtout leurs enfants, malgré les risques encourus. C’est leur accent et des imprudences qui le plus souvent ont fait capturer les juifs étrangers.

      Si les Grecs reviennent au drachme, il sera attaqué avec succès par les spéculateurs qui règnent sur l’immense nuage de dollars émis par la FED. C’est pour le coup qu’une vague de misère supplémentaire retomberait sur eux.

      Je fais le pari qu’on trouvera une « solution » qui permettra à Tsipras de mettre fin à cette débile austérité imposée par la Troïka mais qui sera présentée par les merdias comme une petite capitulation de Syriza, devenu un parti « raisonnable »

    • alinea alinea 5 février 2015 18:55

      Oui, j’ai bien compris cela, Aldous ; et je trouve ça très positif !
      Revenir à sa propre culture ne signifie pas se refermer ; s’allier à la non-culture désormais, occidentale, c’est se perdre.
      Je suis sûre que les grecs s’en sortiront, pas forcément demain, du premier coup , remarque, mais très bientôt ; et cela me ravit.
      Se retrousser les manches, en baver pour aller quelque part, n’a rien à voir avec ce que les Grecs ont vécu ces dernières années ; j’espère juste qu’ils ne tableront pas sur le tout tourisme.
      La Grèce est le premier pays au monde qui recevait plus de tourismes que de nombre d’habitants, par an.
      Sociologiquement/ mathématiquement parlant, cela engendre la déliquescence d’une société.
      C’est ce que vit la France actuellement, et ils sont nombreux à ne pas s’en rendre compte !
      L’Espagne aussi, d’ailleurs, qui commence à avoir compris !


    • lsga lsga 5 février 2015 18:56

      et aucun d’entre vous n’a répondu à la question : comment la Grèce va importer tout ce qu’elle consomme avec sa monnaie de singe ? 

       
      Aldous a dit qu’il allait se débrouiller : il restera en France avec l’Euro. 
       
      Pour rappel, la dette reflète (très imparfaitement) le déficit commercial. Ce n’est pas en imprimant des billets qu’on comble un déficit commercial (à moins, comme les USA et l’UE, d’avoir une monnaie très forte et appuyée sur un impérialisme puissant, ce qui n’est pas le cas des grecs). 

    • cyberfurax 5 février 2015 20:01

      Les grandes fortunes grecques sont parfaitement identifiées, et à ce stade d’urgence, on pourrait bien rétablir le crime de haute trahison. Les impots vont aider à faire le boulot. Quand un peuple commence à avoir faim, il peut se montrer redoutable. Et ne doutons pas non plus de la force de travail des grecs ( j’entends d’ici les sarcasmes ).Si Rome ne s’est pas faite en un jour, Athènes non plus.


    • vesjem vesjem 5 février 2015 20:01

      isga : comme dirait caron , quelles sont tes sources ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 février 2015 20:28

      Isga,
      Sortir de l’euro, c’est revenir à une monnaie qui correspond, non pas à la compétitivité de l’économie allemande, mais à celle de la Grèce. Ce sera un progrès, mais encore davantage en sortant de l’ UE.


      Dans ce cas, Tsipras retrouve les manettes, peut prendre des décisions souveraines, mettre des taxes aux produits importés, pour favoriser les productions locales, et se tourner vers les BRICS pour des accords de coopération. Et en particulier vers la Russie.
      Les réserves en gaz et pétrole de la Grèce lui éviteront d’avoir à importer des hydrocarbures.

      Il n’y a à mon avis, aucun avenir pour les grecs dans l’ UE.
      La Troïka va continuer à les presser comme des citrons, à privatiser tous les biens grecs, et particulièrement leurs réserves de gaz et de pétrole. Obama ne se réveille qu’attiré par l’odeur du gaz et du pétrole, pas pour le sirtaki. Reprendre leurs affaires en main, signifie sortir de l’ UE.

    • Aldous Aldous 5 février 2015 21:07

      « Quand les Grecs et les Espagnols viendront manifester à Paris »


      C’est nous les damnés de la terreuuuu... champagne ! on voyage en première classe sur Air France pour aller manifester à Paris... aux frais d’Isga.

      Je signale juste que de 2009 et 2014 les liaisons ferroviaires internationales passagers ont été suspendues entre la Grèce et le reste du monde... Alors je vois mal comment les Grecs seraient allé manifester hors de Grèce en masse. Un exode à pieds ? A travers la Bosnie et la Croatie ? 

      Sinon c’est vrai que je passe une grande partie de l’année en France, cependant presque toute ma famille est en Grèce. Je sais de quoi je parles.

    • julius 1ER 6 février 2015 09:54

      Sortir de l’euro, c’est revenir à une monnaie qui correspond, non pas à la compétitivité de l’économie allemande, mais à celle de la Grèce. Ce sera un progrès, mais encore davantage en sortant de l’ UE.


      @fifi, 

      et permettre à des gens comme Soros de spéculer sur le Drachme comme il l’avait
      fait en 1993 contre la Livre Sterling ce qui lui a rapporté 2 ou 3 milliards de livres à l’époque base de toutes sa fortune ......
      alors avec tes solutions à la mort moi...... les grecs vont être les esclaves à vie des raiders et des fonds spéculatifs !!!!!! 
      t’en as d’autres comme celle-là !!!!!

    • lsga lsga 6 février 2015 14:02

      Bref : Fifi destine la Grèce à crever de faim souverainement. Magnifique. 


    • Aldous Aldous 6 février 2015 17:10

      La Grèce est capable de se nourrir seule.

      Y’a pas besoin d’Euro pour faire pousser des olives et du raisin.


    • lsga lsga 6 février 2015 17:22

      Non : tu voudrais que la Grèce soit capable de se nourrir seule.

       
      Dans les faits : contrairement à ce que toi et Fifi leur demandez, les grecs ne veulent pas manger que des olives et des ruines, par exemple, ils veulent aussi des médicaments pour leurs hôpitaux.
       
      Dans les faits : la balance commerciale de la Grèce est très lourdement déficitaire, ils ont besoin d’importer massivement tout ce qu’ils consomment. 

    • Thucydide Thucydide 6 février 2015 20:50


      Varoufakis a dit « nous sommes prêts à mener une vie austère, ce qui est différent de l’austérité »
      Voir l’excellent papier de Frédéric Lordon dans les blog du Diplo (la Pompe à Phynance). Il y donne son jugement sur les élites eurocratiques, ça vaut le déplacement.
      http://blog.mondediplo.net/2015-02-06-Syriza-cernee


    • soi même 7 février 2015 13:54

      Au faite catastrophe pour les banques où catastrophe pour ton conformisme de petit bourgeois planqué sous ton bonnet Phrygien ?


    • erichon erichon 5 février 2015 10:20

      Qu’ils sortent de la zone euro  !!
      Que tout le monde sorte de la zone euro !!
      Et qu’on en finisse avec cette Europe sous cette forme actuelle qui n’est qu’un vaste marché économique et rien d’autre.
      Alors peut être on pourra reconstruire .....


      • Le p’tit Charles 5 février 2015 10:20

        La « BCE » est le siège de la mafia Européenne..dirigée par dame Merkel...
        Bon appétit.. !


        • Croa Croa 5 février 2015 23:26

          La BCE est officiellement administré par les délégués des ex-banques nationales, lesquelles sont désormais des montages privés ( qui gouverne vraiment ça ?.... indémerdable ! )
          Dame Merker est un pantin comme les autres.


        • Trelawney 5 février 2015 10:40

          Il n’y a aucune autre échappatoire possible.

          Pour bien comprendre ce qui se passe, il faut déjà poser les éléments de cette crise.

          1- La Grèce a une dette de 332 milliards d’euro auprès de banques internationales, d’Etat, de l’UE et d’autres fonds d’investissement.

          2 la Grèce est son nouveau gouvernement moins serviable que le précédent négocie auprès de l’UE, de la troïka (détenteur de la dette) et du FMI un nouvel échelonnement et aussi une diminution de cette dette.

          3 L’UE et surtout la BCE ne veulent rien entendre de ce nouveau calendrier, car ils savent que l’Espagne, l’Italie, le Portugal, l’Irlande sont aux aguets et n’hésiteraient pas à demander la même chose.

          4 La Gréce est un pays souverain qui peut prendre des décisions de façon unilatéral. Si elle le fait elle s’exclu de facto de l’UE.

          5 Si la Gréce est exclu de l’UE, elle peut toutefois conserver l’euro comme monnaie. Car la décision d’utiliser une monnaie ou une autre relève du choix d’un pays. C’est le cas pour le Kosovo qui utilise l’euro sans rien demander à personne ou l’Argentine, le Pérou, l’Equateur qui utilise le dollar. La BCE n’accordera pas les facilité de change, mais c’est ce qu’elle vient de faire, donc ca ne va pas plus la pénaliser. Par contre elle peut aussi se choisir le rouble et ....

          6 Si la Grèce s’exclu de l’UE elle peut très bien d’elle même annuler la totalité de sa dette repartir avec un livre de compte tout blanc et relancer son économie. pour cela elle a besoin de se créer des alliance avec un pays capable de lui fournir des matières premières et de l’énergie


          • Richard Schneider Richard Schneider 5 février 2015 11:04

            Bonne analyse.

            Les cartes sont, semble-t-il, sur la table : soit le clash, donc sortie de l’Euroland, avec toutes les conséquences pour les Grecs et ... les autres membres de la zone Euro ; soit, le nouveau gouvernement d’Athènes se « couche », et le grand espoir s’envole.
            Soyons objectifs :la décision ne sera pas facile à prendre.
            Bonne chance aux Grecs !

          • Aldous Aldous 5 février 2015 13:14

            Ben le choix est vite fait. la devise de la Grèce c’est « Éleftéria i thanatos »


            La liberté ou la mort.

          • Spartacus Lequidam Spartacus 5 février 2015 13:20

            Sauf que cela ne change pas le problème. L’argent ne tombe pas du ciel.


            Ne produisant rien ou peu. 
            Des rentrées fiscales nulles.
            La création d’une image de mauvais payeur qui bloque l’emprunt.

            Une armée de fonctionnaires, retraités et services publics pléthoriques nécessite des salaires des coûts. 
            Qui va payer ? 

          • Pyrathome Pyrathome 5 février 2015 14:28

            Qui va payer ?
            .
            Toi et tes amis blindés....


          • Aldous Aldous 5 février 2015 15:17

            « L’argent ne tombe pas du ciel. »


            Ah bon ? Il sort d’où selon vous ? Ca fait plus de 50 ans que l’argent n’est plus indexé sur l’or.

            Pour avoir de l’argent, il suffit de déclarer qu’on en a. Du moins quand on est une banque centrale.

            Celle des USA ne s’en prive pas depuis 2006 et la BCE elle aussi se lance dans la planche à billets.

            Vous me direz, oui mais ces vils Grecs ne savent pas y faire, il faut avoir fait Harvard pour faire de la planche à billets...

            Non. il suffit d’avoir des couilles et une bonne photocopieuse.

          • o.man 5 février 2015 15:34

            Le choix des Grecs , « la mort ou Tchitchi » !

            Je ne pense pas que les Grecs puissent sortir comme ça d’eux même , il y aura certainement des représailles et des coup fourrés en perspective .
            Il faudra qu’avant de déclarer sa sortie , la Grèce se trouve un soutiens économique et militaire , parce que des avions chargés de bombes qui vont et reviennent de mission en Syrie , il risque d’y en avoir , et pas qu’un peu .

            Je ne sais pas pourquoi , mais j’ai comme une impression de déjà vu , une région qui tente de se soustraire à un pouvoir central (Ukraine de l’Est) .


          • Spartacus Lequidam Spartacus 5 février 2015 15:35

            Donc comme le Venezuela ? 

            Comme les Keynésiens du Japon ou de la BCE ?......
            Il va y en avoir de la monnaie de singe en Europe...

            On est content d’acheter des Bitcoins ou des USD...Pour se prémunir....Mais pas sur que le petit Grec ou Français au Smic le puisse....

          • Trelawney 5 février 2015 15:58

            Soyons objectifs :la décision ne sera pas facile à prendre.

            Quand un pays ne sait plus rembourser sa dette, les détenteurs de cette dettes mettent en place des procédures pour assurer la viabilité économique du pays le temps qu’il rembourse. Pour cela ils imposent au pays des économie drastiques.

            Pour éviter une révolte dans ce pays, les mesures se font palier par palier. Mais le résultat est là : Suppression d’une partie des fonctionnaires, fermeture de certains hôpitaux, diminutions des retraites, taxes supplémentaires, augmentation de l’électricité, du gaz et de l’essence, vente à vil prix du patrimoine de l’état etc.

            Autrement dit on sert fort le coup du grec et dès que l’on voie qu’il ne peut plus respirer on desserre légèrement (FMI qui accorde une rallonge ou peut être élection de Syriza) pour qu’il reprenne son souffle et on resserre à nouveau dès qu’il est en meilleur forme. Et dès qu’il aura remboursé le plus gros de la somme on sert très fort pour prendre le reste et il est mort.

            Donc si (je dis bien si) Siryza ne fait pas partie de la grosse arnaque de l’UE&Co, ils n’ont comme marge de manœuvre que de quitter cette union européenne et d’arrêter les remboursements. S’ils ne le font pas, c’est qu’ils font parti du système pour le plus grand malheur des grecs.

            Les détenteurs de la dette doivent et font du lobbying pour que « dans sa grande sagesse », l’UE décide de mutualiser les dettes de tous les pays de la zone. ils doivent le faire et le feront avant que les Grecs renonce à rembourser. Comme cela les 332 milliards de manque à gagner pour les banques privées et les fond d’investissement seront payés par le contribuable européen


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 février 2015 20:31

            Aldous,
            Et de sortir de l’ UE et des traités qui interdisent aux Etats d’utiliser leur Banque Centrale.


          • Aldous Aldous 5 février 2015 21:16

            Inutile fifi, il existe une loi au dessus de toutes celle du fait accompli.


            L’Euro n’est pas la première monnaie unique européenne.

            Au 19e siecle, la Grèce a fait parti de l’Union Latine, avec la France, la Suisse, l’Italie...

            La monnaie unique était l’étalon or (des pieces d’or de même poids en Francs. Lires, Drachmes)

            en 1893 la Grèce fait faillite, pour des raisons exactement similaires (investissement en infrastructure délirant, dont le pont Rion-Antirion qui a été abandonné à l’époque mais inauguré en 2004 !)

            A solution est venue de l’Italie qui, comme aujourd’hui fut la seconde à s’eccrouler. Les italiens introduisirent des lires en argent et autre métaux moins précieux. 

            Il est inutile de sortir de l’Euro pour réintroduire des Drachmes sur le marché intérieur.

          • julius 1ER 6 février 2015 09:47

            De mémoire les grecs ont déjà eu 100 milliards de Dette qui sont passés à la trappe, maintenant il s’agit juste de ré-échelonner la Dette dans le temps, en veillant à ce que les montants des intérêts(et leur taux) soient compatibles avec les ressources fiscales du pays......

            C’est d’ailleurs ce que demande Tsypras, il n’a jamais parlé d’annulation de la Dette !!!!!! certains sur ce forum avec des esprits malveillant déforment tout ......

          • Norbert 6 février 2015 10:36

            Ils sont Keynésiens à contre cœur, ils ne voient pas d’autres moyens pour empêcher le système capitaliste meurtrier de s’écrouler. Pour ce qui est de la théorie ils savent mieux que toi que le Keynésianisme ne fonctionne pas mais ils n’ont pas trouvé mieux pour « gagner » du temps. De la monnaie de singe oui mais en attendant ils gardent le pouvoir.


          • erichon erichon 5 février 2015 12:07

            De toute façon , au moins pour ce qui est de la France et l’Espagne , politiquement ces 2 pays n’ont aucun intérêt a ce que les grecs réussissent . Je dis bien politiquement.
            La France pour la bonne et simple raison que le gouvernement actuel ne peut admettre qu’un autre réussisse la ou lui à si lamentablement et si lâchement échoué.
            Et l’Espagne parce qu’il y a le mouvement PODEMOS qui monte , qui monte .... 


            • alinea alinea 5 février 2015 13:43

              erichon,
              Nous n’avons juste que quelques années de retard sur la Grèce !! Si on continue à voter pour les mêmes, nous serons bientôt rendus au même choix.
              Et on ne produit pas grand chose non plus, si ?


            • izarn izarn 5 février 2015 13:57

              C’est quand meme curieux que personne ne bronche pour refiler des milliards à l’Ukraine, qui n’est meme pas en UE, est en faillite totale et en guerre ?!???
              D’ou que l’UE, la BCE, ressemblent à du n’importe quoi.


            • gaijin gaijin 5 février 2015 12:40

              l’europe est une dictature masquée ça devrait être évident pour tout le monde depuis au moins 2005


              • Armelle Armelle 5 février 2015 20:09

                Mais ça l’est Gaijin !!! et justement depuis 2005

                Le référendum, c’était NON, on ne pensait cependant pas que le nabot allait faire l’autocrate, et nous n’avons pas bougé le petit doigt
                Le peuple sort dans la rue pour emboîter le pas de 50 psychopathes dans un cortège pathétique avec son panneau « je suis con » mais ne bouge pas quand l’un de ces 50 tarés (le notre) fait un joli pied de nez à la volonte du peuple !
                Que voulez vous ; on a ce qu’on mérite !!!

              • Croa Croa 5 février 2015 23:43

                C’est pire qu’une dictature, un totalitarisme ! Officiellement les régimes des pays de l’UE sont des démocratie sauf qu’en entrant dans l’Union, ces pays y ont laissé leur indépendancesmiley


              • Hervé Hum Hervé Hum 5 février 2015 13:21

                "ce qui lui impose par conséquent d’obéir aux injonctions de ses partenaires européens, après tout, nous sommes dans le même bateau.« 

                Grossière erreur, nous ne sommes pas dans le même bateau, ou du moins, il y a ceux qui sont sur le bateau et ceux qu’on veut mettre sur le radeau (de la méduse). Le hic, c’est que cela ne concerne pas directement les nations, mais les classes sociales des nations.

                La solution est d’ailleurs toujours la même, dire que le bateau va remorquer le radeau pour faire accepter d’aller sur le radeau, puis ensuite de couper la corde qui relie le radeau au bateau. Le problème, c’est précisément que les gens ne veulent pas accepter d’aller sur le radeau et à cause de ce foutu droit de vote, ils n’arrivent pas à imposer, manu militari ou par la ruse, les récalcitrants d’aller sur le radeau.

                Là, ils ont pas encore trouvé la solution pour supprimer le droit de vote qui permet de s’accrocher au bateau... Alors ils menacent que le bateau ne peut pas supporter une telle charge, qu’il faut l’alléger et pour cela que les plus faibles acceptent d’aller sur le radeau, mais ces derniers refusent énergiquement. Employer la force ? Oui, mais comment préserver l’idée de vivre en démocratie ? En attisant la guerre entre les citoyens ? Oui, mais trop fort et c’est le risque d’implosion. Construire un autre bateau plutôt qu’un radeau ? Vous n’y pensez pas, il faudrait »austériser" le premier bateau !


                • izarn izarn 5 février 2015 13:46

                  Je ne suis pas trop d’accord sur cette vision des choses qui impliquerait que c’est la BCE qui fabrique la monnaie. En fait non, ce sont les banques elles-meme par le crédit, en temps normal (Les crédits font les dépots). La masse monétaire en circulation n’augmente plus (Sauf en falsifiant et en y ajoutant des titres hors M1,M2,M3 : Voir ici la courbe M3 aux US :http://www.shadowstats.com/alternate_data/money-supply-charts ). Par contre les Q E se retrouvent en placement boursiers et en roulement de dettes, souvent toxiques et insolvables.
                  Le problème n’est pas cette histoire de sang jorionesque.
                  Le QE de la BCE ne sert qu’a racheter des titres aux banques, paradoxalement des titres plus ou moins trés risqués ou pourris à leur valeur faciale, pour éviter la faillite des dites banques.
                  Le QE ne sert pas à faire repartir l’économie réelle, il sert à éviter aux banques de couler et aux états à continuer de rouler leurs dettes. Si la bourse action monte c’est parceque les dettes (Obligations) deviennent de plus en plus dangereuses et obscures, mais sont payées recto par la BCE, meme si ces produits toxiques ne vaudraient pas tripette en cotation régulière...
                  En clair : Face je gagne, pile tu perds ! La bourse est trés contente !
                  Donc les banques grecques vont avoir du mal à refiler leurs titres pourris à la BCE. Grosso modo ça veut dire que la BCE force la Grèce à faire défaut...C’est totalement con, ou alors c’est ce qu’elle recherche !

                  Rappelons que de 2010 à 2012, les crédits octroyés par la Troïka à la Grèce ont servi à rembourser ses principaux créanciers, les banques privées européennes et surtout les banques françaises et allemandes. Avec l’intervention de la Troïka, la dette grecque est passée de 109% à 175%.
                  La BCE n’aide en fait aucunement l’économie réelle grecque. C’est pourquoi la Grece devrait sortir impérativement de la zone euro, et faire défaut.
                  Bis repetita : Le soutient de la BCE ne sert en Europe qu’a éviter la faillite des banques, et des états comme l’Espagne, l’Italie, et meme la France....

                  Le bon état de la zone euro est bien sur un mensonge, comme les mensonges japonais et américains. Mais le dollar est soutenu par le pétrole, par le fait qu’il est la monnaie du commerce international. Sinon, si les BRICS abandonnent le dollar, les USA coulent dans l’hyperinflation.
                  L’état de l’économie réelle est celui-ci, avec un BDI trés bas comme au creux de la crise de 2008 :
                  http://investmenttools.com/futures/bdi_baltic_dry_index.htm

                  http://www.renovezmaintenant67.eu/


                  • alinea alinea 5 février 2015 14:07

                    À ce propos ; Mélenchon fait remarquer que personne ne s’indigne que 75% de la dette grecque soit passée du privé au public !!!
                    Maintenant « on » fait le chantage : les peuples ( allemand entre autres) ne veulent pas payer pour les Grecs !!!
                    Sont pas cons les gus qui « gèrent » smiley  !


                  • Xenozoid 5 février 2015 14:10

                    Sont pas cons les gus qui « gèrent »

                    sont pas con, ça marche,malléable a souhait


                  • Xenozoid 5 février 2015 14:13

                    et n’oubliez pas qu’ils sont tous domestiqué


                  • Hervé Hum Hervé Hum 5 février 2015 13:58

                    Tsipras a adressé une lettre ouvert aux citoyens allemands, vous trouverez le texte sur ce lien


                    • JMBerniolles 5 février 2015 14:34

                      Bonne analyse.


                      Il y a aussi sans doute de la part de l’Allemagne et des financiers européens l’envie de se débarasser de la Grèce.
                      La BCE rachètera aux Banques la dette grecque et coupera le robinet. Donc amortira l’effet d’une faillite grecque de plus en plus probable. Dès qu’elle aura a rembourser une partie de sa dette en fait. En 2012 une partie de la dette grecque a été ainsi effacée, après un défaut de paiement déjà.
                      Pour la Grèce voir sa Banque nationale créer des liquidités en euros serait de la folie pure.

                      La solution est de revenir aux Drachmes, de récupérer ses richesses nationales, notamment la marine et l’agricululture, de nouer des accords commerciaux hors zone euro.
                      En évitant à la fois l’Euro et le Dollar dans les transactions.

                      C’est sans doute de cela qu’Obama a peur ; Parce que cela préluderait à un éclatement positif de la zone euro ; 

                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 février 2015 20:53

                        Le QE est expliqué par un ancien économiste de la BCE, Vincent Brousseau.
                        Le QE permet de contourner l’interdiction monétaire des Banques centrales.
                        Une banque publique, ex en France, la Caisse des dépôts, va vendre des titres à la BCE, avec cet argent, elle va racheter de nouveaux titres etc. C’est de la cavalerie.


                        Matthieu Pigasse,( banque Franco- américaine Lazard) un banquier de Gôoche, est devenu le Conseiller financier du Gouvernement grec. La précédente renégociation de la dette, lui a rapporté 20 millions d’euros. Il propose de passer 100 milliards par pertes & profits.

                        De l’argent public, donc, puisque la dette est passée en 2012, des banques privées, aux Institutions publiques. Détails de la précédente renégociation de 2012.


                      • JMBerniolles 6 février 2015 14:16

                        Il ne s’agit pas de QE, mais de gestion d’un défaut de paiement de la dette et de ses intérêts ;




                      • elpepe elpepe 5 février 2015 14:40

                        ’Barack Obama Président de l’Union Européenne a ordonné à Angela Merkel, gouverneur de la province Allemande de dégainer le chéquier,

                        Bonjour l’Auteur,
                        vous avez les preuves de ce statement ?
                        j’aurais tendance a penser que USA profite d’une mort lente de l’Europe pour racheter les actifs a pas cher, mais surtout offrir un support militaire d’autant critique que nous n’avons plus les moyens de notre défense et indépendance (depuis longtemps d’ailleurs ....)
                        la stratégie de tout pays et de mettre la panique hors de ses frontières pour pouvoir piller, c’est de bonne guerre, il est vrai aussi qu’un effondrement brutal de l’Europe résulterait en un tel chaos, dont la vague de tsunami submergerait tous les rivages sans exception, c’est la théorie du chaos contrôlé, de moins en moins contrôlé d’ailleurs, c’est la substance de votre article d’ailleurs
                        Bien a vous


                        • Frédéric Hirn 5 février 2015 15:29

                          La réponse à votre question est dans cette vidéo de 9 min de François Asselineau.

                          https://www.youtube.com/watch?v=ZfBzjPlSdjQ

                          En tout cas on peut dire que les USA joue un double jeu. Ils profitent des aléas de la zone euro, mais ils ne veulent pas non plus que l’euro s’effondre. Tant que c’est le bordel dans la zone euro et que personne n’en sort, ils font office de syndic extérieur qui décide de tout.


                        • Frédéric Hirn 5 février 2015 15:23

                          Je m’excuse au passage des fautes, en me relisant, j’en vois plein... J’essayerai au prochain article de ne pas le rédiger à 4h du matin. smiley


                          • joletaxi 5 février 2015 16:24

                            moi je vous le dis, :c’est un complot

                            de un, personne n’a remboursé les banques de l’effacement de dettes qui a été octroyé à la Grèce en contrepartie de mesures , que les grecs n’ont pas mis en oeuvre.la dépense publique , pedant cette période a encore augmenté, avec le corollaire de racketter encore plus certaines couches de la société, trop d’impots tue l’impot.
                            bien sur, vous, moi, tout le monde a payé, car tout le monde a un compte en banque, et ils vous ont répercuté l’accident.
                            Comme les banques européennes ont une certaine frilosité à encore remplir le tonneau des danaides,seuls les banques grecques financent le besoin (pressant, très pressant) de l’état grec, et la BCE assortit tout refinancement à l’application des mesures « oubliées ».

                            La fable de la monnaie assise sur l’or.
                            Le dollar est la valeur refuge, et d’ailleurs, dès que les taux remontent, il deviendra urgent de se positionner en dollars,car ils ont une économie forte, une stabilité politique, des géants industriels, et une force d’attrait sans pareil, et au passage, c’est une démocratie, pas comme certains pays dont one sait trop vers quoi ils vont.
                            Ce soir, 20 heures, on parle du démocrate orthodoxe sur RTL, ils annoncent la couleur, l’oligarchie des milliardaires qui se sont accaparés les restes de la grande Russie.


                            • Croa Croa 5 février 2015 23:58

                              Pour les banque un crédit ne coûte rien... Il n’y a donc rien à rembourser ! Le seul truc qui intéresse les banques ce sont les intérêts. Effacer une dette ne constitue donc pour la banque qu’une perte de rente et encore est-ce très relatif puisque avec l’augmentation des masses monétaires en circulations si cette rente augmente sensiblement (ç’est ça qui saigne les économies réelles) par contre en valeurs relatives elle tendent à diminuer, alors...


                            • TSS 6 février 2015 10:51

                              de un, personne n’a remboursé les banques de l’effacement de dettes qui a été octroyé à la Grèce en contrepartie de mesures , que les grecs n’ont pas mis en oeuvre.

                               de deux ,personne n’a remboursé les contribuables du sauvetage des banques par leurs clients... !!


                            • franc tireur 5 février 2015 16:30

                              Je comprends tout a fait la BCE

                              Vous laissez une micro ouverture aux grecs ils en profiteront pour recommencer leur conneries, gabegies publiques.c est dans leurs gènes. Le laxisme, la triche , la paresse . Ces gens c est le tiers monde européen, ca n aurait jamais du entrer dans l euro .
                              Personne ne croit aux promesses de réformes de socialistes qui plus est grecs .La comission se fait déja enfumer depuis 3 ans par les socialistes en France mais ne peut sévir envers un membre si puissant. Elle ne laissera pas la Grèce suivre cette voie .
                              En coupant l alimentation des banques grecques elle s assure d avoir le rapport de force a son avantage , Tsypras comptait gagner quelques mois en echange de promesses qu il sait ne pouvant tenir .Tout ce qu a pu se permettre flanby la Grèce ne le peut .


                              • Sirius6901 5 février 2015 16:57

                                Drôle de voir à quel point vous pouvez avoir du mépris pour des gens qui tous comme vous sont constitués de chair et de sang. Il faut se soumettre au Dieu Chronophage qu’est l’Europe, priez vous pour lui chaque nuit ? pour qu’il soit bienveillant à votre encontre ?

                                Qu’a donc fait Mr François Hollande de si glorieux ? à part se revendiquer d’une gauche qui n’a que l’emballage sans le contenu qui va avec.

                                Les peuples ne doivent rien à cette Europe technocratique, heureux soit le premier dirigeant qui nous fera sortir de cette fosse d’immondices.


                              • alinea alinea 5 février 2015 19:00

                                Souvenez-vous:Hollandréou !!
                                C’est le seul tort du peuple grec... et bientôt celui du peuple français !!


                              • lsga lsga 5 février 2015 19:03

                                ah non, maitenant il y a aussi tsiprasou


                              • alinea alinea 5 février 2015 19:06

                                C’est ton désir ?


                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 février 2015 21:04

                                franc tireur,
                                Vous écoutez trop TF1 ! La Grèce était déjà endettée quand elle est entrée dans l’euro et l’ UE.
                                Les emprunts n’ont pas servi aux Grecs, mais à payer les intérêts de la dette, et à acheter des armes à la France et à l’ Allemagne. Les USA fournissant des armes à la Turquie, ennemi de la Grèce, histoire de faire un peu monter la pression.
                                « Où est passé l’argent ? »


                                « La Grèce, endettée au profit d’industries d’armements étrangères ».

                                « La Grèce endetté, mais surarmée, cherchez l’erreur ! »

                              • Aldous Aldous 5 février 2015 21:19

                                Ca s’appelle le « service de la dette », car c’est une servitude.


                              • lsga lsga 6 février 2015 15:30

                                ça s’appelle le déficit de la balance commerciale, c’est quand un pays importe plus qu’il n’exporte. La planche à billet n’y change RIEN (à moins d’avoir une monnaie impérialiste solide comme les USA ou l’UE)


                              • Auxi 6 février 2015 17:00

                                c est dans leurs gènes.


                                Crétin. Triple crétin. C’est tout ce qu’on peut répondre à une ânerie pareille. Et le gros rouge qui tache, c’est « dans les gènes » des Français ?

                                Comme s’il y avait une prédisposition « génétique » à « truander ». 

                              • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 5 février 2015 16:35

                                C’est évidemment historique ! L’Europe a inventé le piège qui la perdra. Comment peut-on admettre la pertinence d’un tel projet lorsqu’on sait ce qu’est une société et ce qu’est une nation.

                                Peut-on décider de « l’économie » d’un pays quelconque si on n’a pas le pouvoir politique qui le contraint ? Or sachant ce qu’est l’économie, c’est-à-dire finalement tout ce qu’une société peut y mettre comme intelligence collective dans le but de se développer, est-ce que le fantôme de Bruxelles a le pouvoir de commander au Grecs et aux autres peuples d’Europe qui ont tous des pouvoirs domestiques intacts ?

                                Choisissez :
                                Ou des nations distinctes et souveraines, ou une seule nation amalgame qui mettrait le temps qu’il faudra pour se construire !!!


                                • Tzecoatl Gandalf 5 février 2015 20:37

                                  L’illusion ou le prétexte libéral sans doute : Les marchés sont optimaux, il n’a plus besoin de politique. Ou nous avons mis la clé du système sous le paillasson, circulez, il n’y a plus rien à voir.

                                  Ils ont construits une forteresse pour eux, ouvrant le reste du secteur privé à tout les vents de la mondialisation.

                                  Or, l’économie se joue de la théorie économique à terme, du même registre que les lois sont faites pour être contournées, oude la loi de Murphy (tout ce qui peut échouer va échouer).

                                  Par ailleurs, mon intuition me dit que la Grèce est l’un de leur laboratoire. Mais ne nous avançons pas plus pour l’instant.

                                  Courage à la proue politique de l’Europe, la France et son FN n’en sera qu’une bien triste poupe.

                                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 février 2015 21:09

                                  Mohammed,
                                  C’est bien de faire de la pub pour la souveraineté,mais il serait peut-être temps de réaliser que le FN n’a aucunement l’intention de sortir de l’ UE, ni de l’euro, ni de l’ OTAN.


                                  Le FN a au moins une quinzaine de versions différentes et contradictoires sur l’ UE et l’euro.
                                  D’ailleurs aucun document électoral ne parle de sortie de l’ UE, de l’euro, encore moins de l’ OTAN.
                                  Voici la profession de foi de Sophie Montel. 

                                • Sirius6901 5 février 2015 16:43

                                  Bien que je suis de tout cœur avec Alexis Tsipras il est triste de voir à quel point, il drape leurs promesses, juste après avoir été élu. Il n’existe, ni n’existera aucune survie pour les peuples, en restant dans cette folie qu’est l’union européenne.

                                  Nos élites soi-disant démocratiques, préféreront voir leurs propres peuples souffrir de milles morts l’indifférence générale, plutôt que de sortir de cet enfer qu’est l’Euro.

                                  L’avenir ne sera ni aux politiques ou autre élites mais bien aux Révolutionnaires professionnels.

                                  Courage l’avenir c’est tout droit.


                                  • julius 1ER 5 février 2015 16:56

                                    Alexis Tsipras, le nouveau premier ministre de la Grèce, a envoyé ce courrier [1] au journal Allemand Handelsblatt.

                                     

                                    « Chers lecteurs de Handelsblatt,

                                    Je sais d’avance que la plupart d’entre vous ont probablement une opinion déjà formée sur le contenu de cette lettre. Je vous invite, cependant, à la lire sans préjugés. Les préjugés n’ont jamais été un bon conseiller, et encore moins à un moment où la crise économique les renforce, en entretenant l’intolérance, le nationalisme, l’obscurantisme, et même la violence.

                                    Avec cette lettre ouverte, je souhaite vous exposer un récit différent de celui qui vous a été fait au sujet de la Grèce depuis 2010. Et je tiens aussi et surtout à exposer avec franchise les projets et les objectifs de SYRIZA, si le 26 Janvier par le choix des électeurs devient le nouveau gouvernement grec.

                                    En 2010, l’État grec a cessé d’être en mesure de servir sa dette. Malheureusement, les dirigeants européens ont décidé de faire croire que ce problème pourrait être surmonté par l’octroi du plus grand prêt jamais consenti à un état, sous condition que certaines mesures budgétaires seraient appliquées, alors que celles ci, manifestement, ne pouvaient que diminuer le revenu national destiné au remboursement des nouveaux et anciens prêts. Un problème de faillite a été donc traité comme s’ il s’ agissait d’un problème de liquidité. En d’autres termes, l’attitude adoptée, était celle du mauvais banquier qui, au lieu d’admettre que le prêt accordé à la société en faillite a « sauté », il lui accorde des prêts supplémentaires, prétextant que les anciennes dettes restent servies et prolonge ainsi la faillite à perpétuité.

                                    Il s’agissait pourtant d’ une question de bon sens de voir que l’application de la doctrine « extend and pretend » [étendre les maturités de la dette et prétendre que payer les intérêts ne pose aucun problème] dans le cas de mon pays aboutirait à une tragédie. Qu’au lieu de stabiliser la Grèce, l’application de ce dogme installerait une crise auto-alimentée qui sape les fondations de l’UE.

                                    Notre parti, et moi-même, nous nous sommes opposés à l’accord de prêt de mai 2010, non pas parce que l’Allemagne et nos autres partenaires ne nous ont pas donné assez d’argent, mais parce que vous nous avez donné beaucoup plus d’argent que ce qu’il fallait et que nous pouvions accepter. De l’argent qui par ailleurs ne pouvait ni aider le peuple grec puisqu’il disparaissait aussitôt dans le trou noir du service de la dette ni arrêter l’alourdissement continu de celle-ci, obligeant de la sorte nos partenaires prolonger ce fardeau à perpétuité aux frais des citoyens.

                                    Et cette vérité était bien connue par les gouvernants allemands, mais ils n’ont jamais voulu vous la dévoiler.

                                    Et en effet, et avant même que la première année ne se soit écoulée et depuis 2011, nos prévisions ont été vérifiées. L’enchaînement des nouveaux prêts aux réductions drastiques des dépenses a non seulement échoué à dompter la dette, mais il a par surcroît puni les citoyens les plus faibles, en transformant les citoyens ordinaires qui avaient un emploi et un toit à des chômeurs sans-abri qui ont tout perdu, de plus, leur dignité.

                                    L’effondrement des revenus a conduit à la faillite de milliers d’entreprises, augmentant ainsi le pouvoir oligopolistique des entreprises qui ont survécu. De ce fait, les prix diminuaient moins que les revenus tandis que les dettes, publiques et privées, ne cessaient de s’alourdir. Dans ce contexte, où le déficit d’espoir a dépassé tous les autres déficits « l’œuf du serpent » n’a pas mis longtemps pour éclore – et les néo-nazis ont commencé à patrouiller les quartiers en semant la haine.

                                    Malgré son échec manifeste, la logique de « extend and pretend » continue à s’appliquer systématiquement encore aujourd’hui. Le deuxième accord de prêt de 2012, a ajouté une charge supplémentaire sur les épaules affaiblies de l’état grec, en réduisant les fonds de pension, en donnant un nouvel élan à la récession, en finançant aussi une nouvelle kleptocratie avec l’argent de nos partenaires.

                                    Des commentateurs sérieux ont parlé récemment de stabilité et même de croissance à propos de mon pays pour « prouver » que les politiques appliquées ont été efficaces. Aucune analyse sérieuse ne soutient cette « réalité » virtuelle. L’ augmentation récente de 0,7% du revenu national réel ne marque pas la fin de la récession mais sa poursuite, puisqu’elle a été réalisée dans une période d’inflation de 1,8%, ce qui signifie que (en euros) le revenu national a continué de baisser. Simplement, il diminue moins que la moyenne des prix – tandis que les dettes augmentent.

                                    Cet effort de mobilisation des « statistiques grecques », pour démontrer que l’application de la politique de la troïka est efficace en Grèce, est outrageant pour tous les européens qui ont enfin le droit de connaître la vérité.

                                    Et la vérité est que la dette publique grecque ne peut pas être honorée tant que l’économie sociale grecque se trouve en situation de simulation de noyade budgétaire (fiscal waterboarding).

                                    En outre, persévérer dans ces politiques misanthropes et sans issue, dans le refus de reconnaître une simple question d’arithmétique, coûte au contribuable allemand et condamne en même temps un peuple fier à l’indignité. Et le pire : de cet fait, les Grecs se retournent contre les Allemands, les Allemands contre les Grecs, et l’idée d’une Europe Unie Démocratique est offensée cruellement.

                                    L’Allemagne, et plus particulièrement le contribuable allemand qui travaille dur n’a rien à craindre d’un gouvernement SYRIZA. Au contraire. Notre objectif n’est pas d’entrer en conflit avec nos partenaires. Notre objectif n’est pas d’obtenir des prêts supplémentaires ou un blanc-seing pour de nouveaux déficits. Notre objectif est la stabilité économique, des budgets primaires équilibrés et, bien sûr, la cessation des saignées fiscales opérées sur les contribuables depuis quatre ans par un accord de prêt inadéquat aussi bien pour la Grèce que pour l’Allemagne. Nous exigerons la fin de l’application du dogme « extend and pretend » non pas contre le peuple allemand, mais pour le bénéfice de nous tous.

                                    Je sais, chers lecteurs, que derrière les demandes d’une « stricte application des accords » se cache la peur que « si nous laissons les Grecs de faire ce qu’ils veulent, ils vont refaire le même coup ». Je comprends cette inquiétude. Mais ce n’était pas SYRIZA qui a érigé en institutions dans mon pays la collusion des intérêts privés et la kleptocratie qui feignent de se soucier de l’observation « des accords » et des réformes puisque celles ci ne les affectent pas, comme le démontrent les quatre dernières années des réformes engagées par le gouvernement Samaras sous la direction de la troïka. Nous, nous sommes prêts à entrer en conflit avec ce système afin de promouvoir des réformes radicales au niveau du fonctionnement de l’état, en établissant la transparence de l’administration publique, la méritocratie, la justice fiscale, la lutte contre le blanchissement d’argent. Ce sont ces réformes que nous soumettons à l’appréciation des nos citoyens aux prochaines élections.

                                    Notre objectif est la mise en place d’ un New Deal pour l’ensemble de la zone euro qui permettra aux grecs comme à l’ensemble des peuples européens de respirer, de créer, de vivre avec dignité. Avec une dette publique socialement viable. Avec une croissance qui est stimulée par des investissements publics financés – seul moyen de sortir de la crise – et non pas par la recette échouée de l’austérité qui ne fait que recycler la récession. En renforçant la cohésion sociale, la Solidarité et la Démocratie.

                                    Le 25 Janvier en Grèce, une nouvelle opportunité surgit pour l’Europe. Ne ratons pas cette chance 


                                    • julius 1ER 5 février 2015 16:58

                                      C’est bien dans le cadre de cet article d’avoir l’avis de Mr Tsipras, n’est-ce pas ????


                                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 février 2015 21:15

                                        julius,
                                        Cela prouve seulement que, comme vous, Tsipras croit que les crocodiles peuvent devenir végétariens... Nous allons bien voir ce que cela change pour la Grèce, et au delà pour l’ Europe, puisque votre idée, c’est de refonder l’ Europe.
                                        Pour l’instant, c’est la BCE qui fermé le robinet, avec un mince filet d’eau pour 25 jours.


                                      • lloreen 5 février 2015 21:40

                                        « c’est la BCE qui fermé le robinet ».

                                        C’ est le début du chantage. Exactement la même ligne de conduite qu’ elle a eue pour l’ Italie.

                                        Les nations reviendront l’ une après l’ autre aux monnaies nationales.
                                        Abandonner l’ euro revient à supprimer la dette.
                                        Les richesses ont été créées par les masses laborieuses au fil du temps et elles continueront à l ’être avec des avancées technologiques prodigieuses.
                                        La masse laborieuse a tout à gagner. Et la cupidité aura perdu les autres.


                                      • Croa Croa 6 février 2015 00:07

                                        Pour Lloren « Abandonner l’ euro revient à supprimer la dette. »

                                        En fait c’est juste une condition nécessaire.(Il faut aussi le vouloir, sinon la dette demeure.) 


                                      • julius 1ER 6 février 2015 09:11

                                        julius, 
                                        Cela prouve seulement que, comme vous, Tsipras croit que les crocodiles peuvent devenir végétariens.

                                        @FIFI,

                                        par moment il y a des claques qui se perdent !!!! comment peux-tu préjuger de mon opinion sur le problème grec alors que justement je n’ai émis aucune opinion !!!
                                        tu phagocytes les forums en donnant les bons points et les mauvais , tu arrives avec tes certitudes, avec ta vision du monde en noir et blanc..... et ceux qui ne correspondent pas à TA vision sont des vendus !!!! 
                                        c’est quoi ce délire ???? le monde est un peu plus complexe que tu le prétends !!

                                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2015 08:43

                                        julius,
                                        Il y a parfois des informations qui n’arrivent pas jusqu’aux cerveaux de certains.

                                        Les Traités européens ont été mis en place pour que les Etats ne puissent plus défendre l’intérêt général de leur population, et ne puissent plus mener des politiques intérieures nationales.
                                        C’est ce que prétend faire Tsipras, des politiques intérieures nationales.



                                        L’euro a été mis en place pour renvoyer les Etats de la zone euro, 100 ans en arrière.
                                        Robert Mundell, l’inventeur de l’euro, explique que « l’euro sert à envoyer les Etats providence aux égouts », et oblige les Etats à privatiser les bien publics et les services publics, l’école, la santé, baisser les salaires et en finir avec le modèle social actuel.

                                        Liste des articles des Traités les plus toxiques, que vous vous gardez bien de faire connaître.

                                      • tf1Groupie 5 février 2015 18:44

                                        Tous les fins analystes d’Avox sont de sortie : la liberté c’est faire pousser l’argent sur les arbres.

                                        Ouais, ouais.


                                        • alinea alinea 5 février 2015 19:03

                                          Non Tf1, mais la fierté fait se retrousser les manches, donne le courage et la ténacité !!
                                          Il y avait une vie avant l’UE ultra libérale ; il y aura une vie après, soyez-en sûr. Seulement, il faut un peu de temps, il faut dire que l’occident est un fort abrutissant !


                                        • lloreen 5 février 2015 19:50

                                          « la liberté c’est faire pousser l’argent sur les arbres. »

                                          Ce serait effectivement une option ...Mais la meilleure, celle choisie par les escrocs du cartel bancaire, est encore de le fabriquer à partir de rien.


                                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2015 10:13

                                          tf1
                                          Pas aux arbres, mais dans les banques centrales des pays, c’est possible.
                                          Mais interdit par les Traités européens.


                                          L’article 123 du TFUE interdit aux Etats de se financer à 0% auprès de leur Banque centrale, et oblige les Etats à se financer auprès des banques privées et du marché. D’où la dette.

                                          Si la Grèce sortait de l’euro et des Traités, elle pourrait emprunter à taux 0% auprès de la Banque centrale Grecque. Cela s’appelle « battre monnaie ».
                                          Les enjeux de la création monétaire par Frank Furet.

                                        • pierre 5 février 2015 19:22

                                          D’après cette excellente photo, diagnostique : hyper tension et cholestérol au delà de 3, avc certain ( s’il a un cerveau)


                                          • SEPH SEPH 5 février 2015 19:49

                                            L’Europe en tant qu’UE et l’Europe en tant que zone euro — la majeure partie des pays de l’UE ayant intégré la zone — n’a jamais été conçue comme une entité censée préserver le Vieux Continent des conflits armés. Cet argument en effet commode remonte aux années 50 alors que le comte Richard de Coudenhove-Kalergi avait écrit son Praktisher Idealismus en 1925. Il y décrit avec une franchise tout à fait déconcertante les visées réelles de la construction européenne qui se résument à ceci :  "dissoudre les nations dans le chaudron fumant d’un mondialisme dit paneuropéen, dissoudre les élites nationales des pays concernés pour asservir les masses à l’oligarchie financière mondiale. Nous y sommes. L’euro n’a fait que resserrer un lien de dépendance pervers entre les pays de la zone en rendant les économies faibles encore plus faibles et les économies fortes bien plus faibles, en dressant, enfin, les uns contre les autres".

                                            En somme, confrontées à une situation sans conteste complexe — l’exemple grec est contagieux — les oligarchies financières mondiales se réfugient tantôt dans l’agressivité verbale, tantôt dans des promesses creuses comme la supression de la troïka mettant de facto à nu les vices fondamentaux de la construction européenne. Plus elles menacent, moins elles sont crédibles et plus elles nous ramènent aux écrits de M.  Coudhenove-Kalergi dans lesquels les principes de la construction européenne ne sont ni nobles ni beaux. 

                                            Une seule solution s’impose : Quitter à toutes jambes l’U.E. et retrouver sa souveraineté notamment en battant monnaie. 


                                            • julius 1ER 6 février 2015 09:15

                                               qui se résument à ceci :  « dissoudre les nations dans le chaudron fumant d’un mondialisme dit paneuropéen, dissoudre les élites nationales des pays concernés pour asservir les masses à l’oligarchie financière mondiale. Nous y sommes. L’euro n’a fait que resserrer un lien de dépendance pervers entre les pays de la zone en rendant les économies faibles encore plus faibles et les économies fortes bien plus faibles, en dressant, enfin, les uns contre les autres »


                                              @seph,
                                              il aurait dit le contraire que tu en tirerais les mêmes conclusions !!!!!
                                              réfléchis un peu, va !!!

                                            • SEPH SEPH 6 février 2015 17:24

                                              @ julius 1ER

                                              Vous vous prenez pour César, mais tu n’a rien compris !!!!!


                                            • lloreen 5 février 2015 20:11

                                              La richesse d’ un pays est le fruit du savoir-faire, des échanges avec d’ autres.
                                              Il y a des milliers de brevets qui dorment dans des coffres, confisqués par les détenteurs qui ne veulent pas voir leurs projets souvent discutables relégués aux oubliettes.

                                              Le système financier tel qu’ il fonctionne est mortifère et voué à l’ échec. Cette poignée d’ escrocs à la tête de la FED doit disparaître et tous ses avoirs doivent être restitués aux populations flouées.
                                              Les millions de chômeurs, les personnes en grande précarité, les travailleurs pauvres doivent obtenir une juste indemnisation.

                                              C ’est d’ ailleurs très exactement ce qui arrivera lorsque toutes les populations apprendront comment elles se font asservir et spolier depuis des décennies.

                                              "Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin."
                                              Henry Ford (1863-1947) « 

                                              L’ exemple de l’ Islande prouve qu’ une révolution peut se dérouler de façon tout à fait pacifique.

                                              http://www.wikistrike.com/article-revolution-loin-des-medias-l-islande-reecrit-entierement-sa-constitution-99142021.html

                                              Les seuls qui ont tout intérêt à agiter le spectre de la »terreur« , »du méchant peuple grec profiteur et fainéant" et j’ en passe, sont ceux à l’ origine de cette gigantesque arnaque, suivis de la cohorte des profiteurs et des opportunistes.

                                              A vouloir tout avoir on finit par tout perdre...


                                              • julius 1ER 6 février 2015 09:17

                                                @loreen,


                                                au moins il y en a quelques uns qui essaient de voir plus loin que le bout de leur nez !!!

                                              • Garance 6 février 2015 00:05

                                                Ou l’on a pu voir encore notre Faux- Culs- 1er dans ses oeuvres


                                                Il reçoit le 1 er Ministre grec en lui faisant des grands salamalecs avec des tapes dans le dos , lui affirmant même qu’il était content que la vraie gauche ait accédé au pouvoir en Grèce ( ce qui de sa part ne manque pas de sel )

                                                Le lendemain, dés que le 1 er Ministre grec est reparti : il annonce que la Grèce doit tenir ses engagements et ne pas faire n’importe quoi 

                                                Je ne sais pas , n’étant pas un expert en géopolitique comme vous autres , de quoi demain va être fait

                                                Mais ce dont je suis sur c’est que si la Grèce compte sur Faux-cul- 1er pour s’en sortir : elle est vraiment dans le caca

                                                On est bien placés pour le savoir ; suffit de regarder son bilan depuis qu’il a prit les manettes 

                                                • julius 1ER 6 février 2015 09:33

                                                  cest bien Garance tu commences à voir clair !!!! mais imagine MLP à la place de Faux-cul 1er et tu verras que çà sera pire au niveau des solutions car de solutions elle n’en a aucune........et de plus elle ne propose rien au niveau de la citoyenneté ,,, ????? quels droits nouveaux elle nous propose l’autre gourdasse pour transformer les rapports sociaux et sociétaux, elle veut juste faire comme à Hénin- Beaumont construire des murs pour empêcher les cambriolages , celle-là c’est la meilleure du jour........ c’est une pathologie grave chez les Droitistes, pour régler les problèmes on construit des murs ........ bientôt avec des miradors, c’est juste une question de temps et d’échelle !!!!


                                                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2015 08:48

                                                  julius,
                                                  Le FN est vachement utile à la Gauche, sinon Mitterrand ne l’aurait pas inventé.
                                                  Les électeurs n’ont plus qu’à choisir entre la peste et le choléra...


                                                • alinea alinea 6 février 2015 00:15

                                                  Je me permets de vous donner ce lien sur le blog de Mélenchon ; lisez bien les messages !! je n’ai jamais vu ça sur ce blog !
                                                  Il y a un frétillement ; sommes-nous nombreux à être prêts à bouger ?

                                                  http://www.jean-luc-melenchon.fr/2015/02/05/grece-refuser-le-coup-detat-financier-de-la-bce/


                                                  • Enabomber Enabomber 6 février 2015 02:41

                                                    Être prêts à bouger c’est une chose, bouger c’en est une autre.


                                                  • Armelle Armelle 6 février 2015 10:20

                                                    Pas tant que cela ALINEA,

                                                    Peu de gens ont finalement envie de se voir privé de liberté, sous le joug d’une politique fasciste, et camoufflée par l’annonce d’un avenir radieux sous le signe de l’égalité absolue obtenue à travers la redistribution tous azimut des richesses ; tous avec 600,00 euros par mois et une traban !!! Car quoi que vous pensiez, certes le fossé entre riches et pauvres se creuse inexorablement, et c’est regrettable, mais dans un régime aussi drastique, dites moi QUI, sera disposé à investir, s’investir et endosser le risque pénal dans l’entrepreneuriat qui génère l’emploi et les richesses d’un pays ? et bien, personne. A moins que vous ne pensiez comme ces gauchistes qui prétendent que c’est l’état qui créé les richesses d’un pays...
                                                    L’état gèrera tout donc ?, et fera une politique de partage de la misère ! Génial
                                                    A voir comment ces malades mentaux gèrent un budget, ça promet !!!
                                                    Toute cette mascarade est l’assurance du partage de la pauvreté avec encore plus d’état, nous dictant jusqu’à l’heure à laquelle vous serez autorisée à pisser !
                                                    Super !!! Quel monde merveilleux
                                                    ça ne vous rappelle rien ?
                                                    J ’échangeais hier avec une correspondante allemande de l’est, qui me disait à quel point ils sont effrayés de voir ces régimes dictatoriaux pointer à nouveau leur nez en Europe.
                                                    ... C’est au pied du mur qu’on voit le mieux le mur...
                                                    Et si tout est bon dans le macron pour les patrons, rien est bon dans le Mélanchon pour le mouton




                                                  • kalachnikov lermontov 6 février 2015 10:25

                                                    Lol ! Le cadavre bouge encore !

                                                    (je parle pas du clone Mélenchon ; mais des idées.)


                                                  • TSS 6 février 2015 10:57

                                                    dites moi QUI, sera disposé à investir, s’investir et endosser le risque pénal dans l’entrepreneuriat qui génère l’emploi et les richesses d’un pays ?

                                                    A part toucher les aides de l’etat ,chouchouter leurs actionnaires et fabriquer des millions

                                                    de chômeurs, je ne vois pas les risques pris !!par contre pour pleurnicher et en reclamer

                                                     toujours plus ,là il y a du monde... !!


                                                  • Armelle Armelle 6 février 2015 12:13

                                                    TSS,

                                                    Vous êtes sans doute de ceux qui confondent les petits patrons et patrons du cac, de plus votre propos indique sans équivoque, une immense méconnaissance de l’entreprise que vous ne voyez que du côté salarié !
                                                    Avez vous déjà entrepris dans votre vie ? Si la réponse est non( et je ne dois pas me tromper), vous êtes alors ignare sur le sujet et ne méritez donc que de vous taire !
                                                    On vous verra, le jour où il n’y aura plus aucune entreprise pour assurer votre survie, mais sans doute comptez vous sur votre « état providence » ... Joli programme...

                                                    Les entreprises fabriquent des chômeurs maintenant !!! Je comprends qu’avec des gens qui pensent de cette façon, nous ne puissions avancer !!! Elle est bonne celle-ci, c’est la meilleure de la semaine sur avox !
                                                    Quand ton carnet de commande est vide tu fais comment banane ? tu payes avec des billets de monoply ? Tu as laissé tes neurones dans les chiottes ce matin ? En même temps ça n’a pas du boucher la tuyauterie !
                                                    C’est hallucinant de bêtise ! Vous avez fait l’ENA de Mélanchon ?

                                                  • Armelle Armelle 6 février 2015 12:29

                                                     lermontov

                                                    « Lol ! Le cadavre bouge encore !  »

                                                    Que c’est drôle, merci j’ai bien ri, elle est courte mais bien bonne
                                                    C’est vrai, il bouge encore mais ce qui est rassurant c’est qu’il est encore animé par une poignée d’hallucinés seulement. Quand on voit leur score à toutes les élections, c’est à mourir de rire. 
                                                    C’est comme si on avait une ribambelle d’ahuris, qui n’a rien suivi depuis 1950, et qui doit vivre dans le trou du cul du monde, à l’écart de toute forme de médias !!! et qui émerge d’un seul coup ! ;
                                                    "Ha !?!? Georges est mort ? Et le mur est tombé ?!?! bah merde alors !!! mais qu’à cela ne tienne, les bourrins y retournent gaiement, le marteau dans le crâne et la faucille dans le cul...


                                                  • alinea alinea 6 février 2015 15:03

                                                    Armelle, vous voulez mon sentiment ?
                                                    L’investissement crée des richesses, mais quelles richesses ? des richesses qui tuent, notre environnement, les travailleurs, et abrutit les consommateurs.
                                                    Alors tant mieux si personne n’investit ! Que les gens s’organisent en coopératives, pas l’état hein, les gens s’associent : le but ? Satisfaire leurs besoins, leurs envies, et ne pas subir la propagande qui les fait se perdre à eux mêmes !
                                                    Je suis anarchiste Armelle, et l’anarchisme est le seul but à poursuivre !
                                                    Les richesses telles qu’on les voit aujourd’hui, on serait bien plus sains à s’en passer !!
                                                    Et ne me parlez pas d’internet, internet n’a pas vocation à être l’objet ( de pouvoir) de quelques capitalistes ! Il existe des voies coopératives dans tous les domaines !!
                                                    Alors, certes, je vois bien que ce n’est le but ni de Tsipras ni de Mélenchon, ni de bon nombre de gens ; c’est juste une question de temps !!


                                                  • Armelle Armelle 6 février 2015 15:53

                                                    Alors si vous etes plutôt dans le courant anarchiste, je vous conseillerais (si vous ne l’avez déjà lu), de lire le contenu et voir l’état d’esprit du mouvement « libertarien »

                                                    Il est une forme d’anarchisme organisé, où la liberté y figure en maître et où chacun peut y trouver sa place.
                                                    Seulement il faut se séparer de nos modèles archaïques préconisant la nécessité d’un état tel qu’on le connait... avec son monarque et ses sbires (la cour), 
                                                    Il devient insupportable de lire des propos du style « les entreprises (en filigrane ; les patrons) fabriquent du chômage » !!!!! On ne peut être que communiste pour avancer de telles inepties.

                                                    L’état est notre perte, et nous le vivons en direct, il nous emmène au fond, son racket sans cesse grandissant ne lui permet même pas d’éviter l’emprunt à coup de milliards d’euros qui endette encore plus le citoyen. Les patrons qui agissent de telle sorte sont traînés devant les tribunaux bien avant que leur dette atteigne 57% du CA. c’est le cas de la France. C’est une véritable honte et la preuve que nous vivons dans une autocratie totalitaire où les règles ne sont pas les mêmes pour tout le monde...
                                                    Alors quand on entend le gros mou hier soir nous assurer tenir et agir encore sur l’équité et l’égalité, ça fait doucement sourire
                                                    Ne trouvez vous pas ?


                                                  • Armelle Armelle 6 février 2015 18:13

                                                    Et puis quand bien même ALINEA, richesse ou pas richesse, je ne pense pas que le sujet soit là. C’est un peu réducteur comme analyse.

                                                    Ce n’est pas l’argent le problème, c’est ce qu’on en fait. Il est sans doute ( n’en déplaise à bcp) la plus belle invention de l’homme, afin de servir de support d’échange entre les individus, sauf que la perversité de l’humain, ses côtés puants, exécrables et ignobles en ont fait un bien que l’on entasse et plus on en en entasse, plus on est con. 
                                                    Par conséquent, le problème que l’on évoque autour de l’argent, des riches, des patrons exploiteurs etc etc, n’est pas un problème d’argent mais d’individu. Il est un peu facile de chercher à se défausser, chercher à détourner le vrai problème en déchargeant notre critique sur un outil qui n’a pas de vie, qui ne s’anime qu’à travers l’esprit humain. Et si l’esprit humain est malsain (ce dont je ne doute plus), l’argent s’anime alors de façon malsaine
                                                    Et dans cet esprit, si vous vous intéressez qqe peu à l’histoire de l’argent, vous tomberez sur la vie d’hommes illustres, richissimes qui ont malgré tout conservé une âme pure et n’ont fait que le bien autour d’eux. (Carnegie en est un exemple, mais il y en a bien d’autres)
                                                    Ce n’est pas la richesse qu’il faille supprimer, ce sont les gens tordus
                                                    Ceux qui ne l’entendent pas ne sont animés que par la jalousie crasse, et c’est bien le problème de ces courants d’extrème gauche dpnt la réflexion ne va pas plus loin que le bout du nez de leur sympathisants !!! Et c’est un endoctrinement qui est initié de la part de leur dirigeant, faisant croire à ces pauvres gens que c’est en partageant l’argent des riches que l’on trouvera la voie !!! Deux neurones suffisent pour comprendre qu’il n’y a rien de plus idiot
                                                    Alors finalement c’est quoi leur combat ? ; que les pauvres aient plus ? ou que les riches ne soient plus riches ?, car le problème est bien là !
                                                    Quand bien même partagerions nous la totalité des fortunes dont disposent certains, on fait quoi ensuite ? ça ne réglerait encore pas le problème, car nul doute que le riche redeviendrait riche et le pauvre redeviendrait pauvre 
                                                    Donc la solution serait sans doute dans l’idée de statuer d’un salaire universel, propre à la vie et totalement indépendant de l’économie de marché, et que ceux qui veulent gagner plus se débrouillent en travaillant dans la sphère sauvage de l’économie de marché. Mais dans ce cas il est possible que nous retournions vite fait à la préhistoire en terme d’équipements de biens. 
                                                    Alors demandons à ces « gauchistes » animés par une jalousie sans fin, s’ils sont disposés à se séparer de leurs biens qui sont isuus du capitalisme !! A l’origine de chaque bien qu’ils achètent et qui fait leur confort quotidien, se tient souvent un riche patron qui a souhaiter « réussir » et a donc participé aux principes du capitalisme et du libéralisme.
                                                    Deux poids, deux mesures, et c’est ... je hais le capitalisme mais je profite des fruits qu’il donne
                                                    Bravo l’honnêteté intellectuelle



                                                  • lsga lsga 6 février 2015 18:17

                                                    je voulais juste rappeler que Alinea n’est PAS DU TOUT anarchiste, mais est un petit fasciste qui fait l’éloge de Poutine (qui « protège » son peuple)


                                                  • alinea alinea 6 février 2015 19:13

                                                    Je n’ai jamais défendu cette thèse !!
                                                    Je mêle, parce que c’est l’urgence, la « création de richesses » dont vous parliez, à l’écologie !!
                                                    Et puis, bien sûr, il faudra que l’humain change, mais il le fera quand ce sera une question de survie ; ce qui ne saurait tarder !!
                                                    Vous attaquez la gauche, grand bien vous fasse ; moi aussi je vois les choses : il y a ceux qui sont dedans - le système- et ceux qui n’y sont pas, ou le moins possible ; je crois que c’est tout et, au point où nous en sommes, cela fait la différence. Seulement des gens qui n’y sont pas - dans le système- il n’y en a quasi pas : !!


                                                  • TSS 7 février 2015 01:11

                                                    Avez vous déjà entrepris dans votre vie ? Si la réponse est non( et je ne dois pas me tromper), vous êtes alors ignare sur le sujet et ne méritez donc que de vous taire !

                                                    ma pauvre dame mon pére etait artisan et j’ai travaillé avec lui j’ai donc quelques billes

                                                     et vous êtes un peu trop sure de vous pour être vraiment competente et un peu trop à repeter

                                                    la même rengaine pour ne pas être sponsorisé !!

                                                    On vous verra, le jour où il n’y aura plus aucune entreprise pour assurer votre survie, mais sans doute comptez vous sur votre « état providence » ... Joli programme...

                                                    A l’age que j’ai je ne risque plus rien !!

                                                    Tu as laissé tes neurones dans les chiottes ce matin ? En même temps ça n’a pas du boucher la tuyauterie !

                                                    J’en ai debouché des chiottes et j’ai mis les mains dans la merde certainement plus que vous

                                                    et cela ne me donne pas le droit d’insulter les gens comme vous le faites !!

                                                     c’est MélEnchon et pas MelAnchon et il n’ a pas fait l’ENA.

                                                     « Sherry on the cake » je fus 17 ans representant syndical et ai donc pu les etudier ,eux et

                                                    leurs methodes ,de l’interieur ,les patrons.... !!


                                                  • Armelle Armelle 7 février 2015 20:14

                                                    Ha ouiiiiii ! 17 ans de représentation syndicale 

                                                    Ha bah je comprends mieux !!! 17 ans, ça abîme dites moi
                                                    Syndicats, caca ; les fouteurs de merde professionnels
                                                    On ressent en plus une notion de fierté dans votre propos !!! c’est pas banal
                                                    LES SYNDICATS, C’EST FAIT POUR DONNER RAISON A CEUX QUI ONT TORT (Coluche)
                                                    Les représentants syndicaux ! ; Les plus grands fainéants que la terre ait porté

                                                     "les etudier ,eux et

                                                    leurs methodes ,de l’interieur ,les patrons.... !!’

                                                    Vos syndicats de merde ont èté aussi maintes fois étudiés de l’intérieur , comme vous dites, et à part foutre la merde partout et coûter un bras pour tous les pauvres adhérents (et les autres, car tout le monde finance ces sacs à merde), on ne voit pas bien à quoi ça sert

                                                    Pour être syndicaliste, il faut avoir au moins 4 neurones, pour se souvenir de 4 mots ; GREVE, REVENDICATION et JOURNEE D’ACTION

                                                    C’est drôle ça !!! Une journée de grève, ces gens là appelle ça une journée d’action !!

                                                    Ho les clowns...


                                                  • Armelle Armelle 8 février 2015 13:59

                                                    OUI

                                                    Tout à fait SAMPIERO , cela s’applique aussi pour le syndicat MEDEF
                                                    « Le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, le syndicalisme c’est le contraire » (Coluche)
                                                    “Si vous voulez avoir un SALARIAT DOCILE, 
                                                    subventionner une Bureaucratie Syndicale 
                                                    est la RANÇON à accepter” 

                                                  • TSS 6 février 2015 00:55

                                                    Que la Grèce s’en aille de l’Europe et aille grossir le bataillon de pays emergents qui se

                                                    sont associés ,les BRIGGS(il me semble)... !!


                                                    • Armelle Armelle 6 février 2015 08:58

                                                      A l’heure ou Poutine vient tout juste de signer un décret (cret du président de la fédération de Russie du 5 Février 2015 N°53)  pour appeler les réservistes russes à un entrainement militaire en 2015, le problème qui lie les deux pays ténors de l’UE à la Grèce, pourrait bien paraître désuet dans un proche avenir

                                                      Nos regard sont figés au sud, alors que plein Est,, comme ça l’a été pour les deux premières guerres, se déroulent peut être les origines d’une troisième !
                                                      Et pour cette cause, on trouvera toujours tout le pognon qu’il faut...
                                                      Au moins cette fois, la Grèce ne pourrait prêter le moindre drachme à l’allemagne !!!

                                                      • Thucydide Thucydide 6 février 2015 09:43

                                                        Parler de dette c’est bien, à condition de ne pas oublier les atouts dans la main grecque.
                                                        On les oublie un peu trop facilement et pourtant ils sont incontournables.

                                                        Un terminal gazier du réseau Turkey Stream pourrait être installé sur le territoire grec pour servir les pays européen en remplacement de South Stream stupidement rejeté et annulé par les caniches bruxellois de Washington. Avoir le terminal, c’est avoir les rentrées des droits de transit.
                                                        Premier atout d’autant plus possible que la Russie l’a tout naturellement proposé, comme elle l’avait fait avec la Bulgarie.

                                                        L’exploitation prochaine des champs pétroliers et gaziers méditerranéens dans ses eaux territoriales. Pour l’instant, Bill et Hillary Clinton manoeuvrent pour le compte de Noble Energy qui veut cette concession. Le gouvernement grec a tout-à-fait la possibilité de décréter la nationalisation des ressources énergétiques présentent sur son territoire : ce n’est pas une utopie, c’est le cas en Islande, pays socialo-communiste bien connu.

                                                        Il faudra paradoxalement une bonne dose de courage pour jouer cette main gagnante, car cette partie-là se joue avec des mauvais joueurs armés jusqu’aux dents en plein dans le chaudron où se mijote la prochaine guerre mondiale.
                                                        Chypre, Syrie, Gaza, Irak, Iran, Libye, Ukraine, en font déjà les frais, et ce n’est qu’un début.

                                                        La bête n’est pas encore morte et les soubresauts d’un colosse sont dangereux, fussent-ils les derniers.


                                                        • JMBerniolles 6 février 2015 10:07

                                                          La Grèce ayant été jusqu’au bout du bout dans les concessions à la finance internationale incarnée par la Troïka, - Samaras a encore receuilli plus de 30% des voix ce qui en dit long sur l’inféodation des gens aux idées imposées par le système (en France aussi la plupart de nous sommes incapables de nous rendre compte de la nécessité de sortir de l’Euro)-, et bientôt devant des nouveaux défauts de paiement, Syriza est au pied du mur.


                                                          L’Allemagne, suivit par la France domestiquée, a décidé l’amputation.
                                                          L’action de la BCE, légitime suivant Hollande, revient à une exclusion de la Grèce de la zone euro.
                                                          Pour le système il faut que le naufrage de la Grèce soit exemplaire.

                                                          Aucun de nos dirigeants politiques n’est près à assumer un rôle de révolutionnaire.

                                                          Si on se pose la question de la situation de la France par rapport à la Grèce, on voit que la seule différence est que nous sommes pour l’instant mieux traités par les marchés.
                                                          * Notre dette est-elle remboursable ? 
                                                          * n’avons nous pas un déficit commercial abyssal ?
                                                          * ne vendons nous pas notre industrie, notre immobilier, bientôt nos terres ?
                                                          * la tendance de nos déficits sociaux est à la hausse... 

                                                          Alors regardons bien ce qui se passe en Grèce.

                                                          • Hector Hector 6 février 2015 10:27

                                                            Tsipras est un immense espoir pour les peuples Européens.
                                                            Cette austérité générale ne peut pas durer. Comment peut on demander de travailler plus longtemps alors qu’il n’y a plus de travail ?
                                                            Comment peut on accepter que les systèmes sociaux se dégradent et créent de la pauvreté et de la souffrance sans réagir ?
                                                            En France 8 millions de précaires, 85% des contrats d’embauche en 2013 étaient des CDD et les charges n’arrêtent pas d’augmenter.
                                                            Et je ne parle pas des profits sans cesse croissant des multinationales.
                                                            L’ EDF, qui est par ailleurs un établissement public (EPIC) et le premier producteur et fournisseur d’électricité en France et dans le monde étrangle chaque année un peu plus les ménages et devient le premier poste dans le budget des familles.
                                                            Quand on sait que la consommation de ces mêmes ménages entre à 65% dans le PIB et que l’état réduit constamment leur pouvoir d’achat, on ne peut que considérer une fin proche de cet état de fait.
                                                            Un ami au FDG me disait : « les gens bougerons quand ils iront bouffer dans les poubelles ».
                                                            La hausse démographique Française est la première d’Europe. Mais autant un adulte peut se priver et faire de nombreux sacrifices pour lui-même, autant il n’acceptera pas que ses enfants crèvent de faim.
                                                            La « faim » est proche.
                                                            Les peuples sont grégaires et il suffirait que la Grèce donne avec l’Espagne ou l’Italie le signal du départ pour que l’UE explose.
                                                            Tôt ou tard, nous atteindrons les limites du supportable. Ce n’est qu’une question de temps. Le scénario Grec n’est peut être qu’une répétition de prochains événements politiques et sociaux en Europe.
                                                            Les guerres civiles sont en train de déchirer de plus en plus de pays, quand tout ça va t il s’arrêter ? Quand nos dirigeants auront il la sagesse et l’empathie nécessaire pour considérer les souffrances des populations ?
                                                            Que c’est con.


                                                            • Armelle Armelle 6 février 2015 10:45
                                                              Bonjour Hector,
                                                              « En France 8 millions de précaires, 85% des contrats d’embauche en 2013 étaient des CDD et les charges n’arrêtent pas d’augmenter »
                                                              ça c’est un fait !!!

                                                              Et... Le front de gauche aurait les solutions ?
                                                              Je suis curieuse de vous lire à ce sujet

                                                              C’est bien de dire qu’un tsipras est un espoir pour le peuple européen, mais ça pose de suite la question suivante ; Quelle solution notre sympatique Mélqnchon a dans sa gibecière pour nous sortir de cette moise ?

                                                            • julius 1ER 6 février 2015 11:34

                                                              le problème Armelle c’est que Mélanchon ne peut pas tout, c’est aux 8 millions de se bouger et d’avancer des idées sans cela rien ne se fait ..... quelle France ces gens veulent !!!!!!!!!!!!!!!!

                                                              faire comme Macron rêver à être milliardaire ?????? oui mais pour faire avancer quoi ?????
                                                              quels revenus pour chacun ???? jusqu’à quel point on doit tout demander sans rien proposer ????

                                                              un exemple du néo- conservatisme qui prévaut dans ce pays, le groupe EELV a proposé à la région de Grenoble « une étude de faisabilité » pour mettre en place un revenu citoyen .....tu sais ce que c’est une étude de faisabilité.... même pas l’ébauche d’un projet....... eh bien cette initiative des Verts a déjà été recalée !!!!! alors qui sont les conservateurs ??????????????????????????? 

                                                            • Hector Hector 6 février 2015 12:08

                                                              Bonjour Armelle,
                                                              Je n’ai cité le FDG que parce que cet ami est au FDG. Sans plus. Je n’ai pas dit que le FDG nous apporte des solutions et JLM n’est pas Tsipras de la même façon que la France n’est pas la Grèce.
                                                              JLM a toujours eu un discours flou sur sa politique Europeénne mais on a bien senti dans ses discours de 2012 et notamment celui de Marseille qu’il souhaite une Europe des peuples.
                                                              Pour ma part, sans être nationaliste au sens politique du terme, je souhaite un repli souverainiste momentané et une sortie de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN, et pourquoi pas de préparer, en position solide, une nouvelle Europe indépendante.
                                                              Une Europe sociale et humaine.
                                                              J’espère que Tsipras continuera sur sa lancée démocratique et qu’il restera le défenseur du peuple Grec.
                                                              JLM, bien qu’il veuille se reconnaitre en Tsipras n’en est pas encore là, il me semble.


                                                            • Armelle Armelle 6 février 2015 12:56

                                                              julius 1ER 

                                                              J’entends bien ce que vous me dites mais je ne vais pas jusque là, je me pose juste une seule question (sans évoquer Macron avec son souhait débile) et qui est ;
                                                              Comment fait Mélanchon pour nous sortir un budget à l’équilibre ? car depuis 30 ans c’est un budget en déficit que nos élites de l’intelligentia française aux commandes nous sortent chaque année !!! 

                                                            • Armelle Armelle 6 février 2015 13:35

                                                              Hector,

                                                              Je suis d’accord avec vous sur ;
                                                              « un repli souverainiste momentané et une sortie de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN, et pourquoi pas de préparer, en position solide, une nouvelle Europe indépendante.
                                                              Une Europe sociale et humaine »

                                                              Mais pour préparer une europe sociale et humaine, il va falloir qu’enfin nous trouvions les bonnes solutions pour cesser de produire des budgets en déficit comme nous le faisons depuis 30ans
                                                              La dépense publique atteint aujourd’hui 57% du PIB, nous faisons partie des champions du monde !!! et tant que nous n’aurons pas un « VRAI CHEF » qui IMPOSERA des réformes, même si les merdeux de syndicalistes sont dans la rue, rien ne pourra se faire, car les volets économiques et social vont de paire
                                                              j’adore, en France on veut que ça change, mais dès l’annonce d’une réforme, c’est un soulèvement populaire !!!
                                                              Et une Europe indépendante et solide implique aussi une uniformisation de la législation et de la fiscalité, ce qui est loin d’être le cas

                                                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2015 08:54

                                                              Armelle,
                                                              Pour modifier les Traités européens, il faut l’accord des 29 pays de manière UNANIME.(article 48)
                                                              Quand Merkel ou Cameron ou Hollande seront d’accord pour appliquer le programme du FDG, les poules auront des dents...


                                                            • BA 6 février 2015 11:44

                                                              Vendredi 6 février 2015 :


                                                              ALERTE – Grèce : réunion extraordinaire de la zone euro le 11 février à Bruxelles.


                                                              http://www.romandie.com/news/ALERTE—Grece-reunion-extraordinaire-de-la-zone-euro-le-11-fevrier-a-Bruxelles/563120.rom



                                                              • Hector Hector 6 février 2015 13:08

                                                                @ Armelle
                                                                Vous vivez dans un monde qui n’existe plus.
                                                                Regardez pour vous en convaincre la réduction des secteurs d’activité. Combien represente le secteur primaire ? 2%, 3% ? Le secteur secondaire et toutes nos industries, mortes ou délocalisée ? combien ? Quant au tertiaire qui délocalise lui aussi de plus en plus, et qui est sans cesse rééquilibré par la BCE.
                                                                Sans parler de la robotisation.
                                                                Ou voyez vous que les entreprises sont aujourd’hui nécessaires au peuple en terme de travail ? Vous êtes sans nul doute une partisane du ruissellement productif.
                                                                Ce qui était admissible au 19eme ne l’est plus désormais et vous vous essoufflez à vouloir à tout prix comme la plupart de nos politiques nous faire croire qu’un redressement est possible.
                                                                Vous vous rappelez surement de cette fable pour enfants selon laquelle la courbe du chômage devait s’inverser fin 2014 ? Et on nous parle encore de compétitivité alors que les ratios avec l’Asie ou l’Europe de l’est sont presque de 1 pour 100.
                                                                Merci Armelle d’être un aimable contradicteur, mais vous ne convaincrez personne sur ce terrain.
                                                                La seule façon de redonner de l’énergie à notre pays est de le recentrer sur les productions traditionnelles locales quitte ensuite à développer des industries nouvelles, protéger nos frontières économiquement et physiquement et retrouver notre souveraineté nationale en sortant de l’UE, de l’Euro et de l’Otan.
                                                                Vaste programme. Je rêve. 


                                                                • Armelle Armelle 6 février 2015 14:08

                                                                  Hector,

                                                                  Vous dites ;
                                                                  « Ou voyez vous que les entreprises sont aujourd’hui nécessaires au peuple en terme de travail ? »
                                                                  Bah à ce que je sache, nous sommes 22 millions d’actifs, notre « cher état » emploie 6 millions de fonctionnaires
                                                                  Par conséquent et à votre avis, les 16 millions restants travaillent où ? sinon en entreprise !
                                                                  Quel autre forme d’emploi voyez vous alors ?
                                                                  Nous sommes aujourd’hui dans un pays qui prélève tellement que ce paramètre reste l’UNIQUE, je dis bien, l’unique argument pour ne pas souhaiter entreprendre chez les jeunes, et le manque de création d’entreprises génère une pauvreté de la création, de la nouveauté qui seraient pourtant garantes d’activités nouvelles.
                                                                  J’ai suivi 3 projets de jeunes gens qui se sont lancés sur des idées nouvelles, ils s’en sortent aujourd’hui parce qu’ils ont choisi les bons statuts sociaux et économisent sur les charges, ils emploient des salariés aujourd’hui et CA MARCHE !!! c’est une preuve irréfutable,mais tant qu’on aura un état boulimique, ne pensant régler les problèmes qu’à travers le prélèvement, c’est sûr ça ne peut pas marcher. On a pas évoluer depuis Colbert
                                                                  En même temps je comprends, quand on a 6 millions de salariés, dont, beaucoup font un mi-temps réellement mais sont rémunérés sur un temps plein, c’est sûr !!! ça coûte une blinde, sans compter les régimes spéciaux et autres agences d’état qui ne servent à rien.... Enfin la liste est si longue que ça explique bien les 57% du PIB que coûte notre fonctionnement. Pour quoi en échange d’ailleurs ? Je vous le demande bien ! c’est tellement pitoyable !!!
                                                                  La sécurité ; c’est catastrophique !!!
                                                                  Le social ; parlons en, c’est un truc de fou ; des millions de gens sous le seuil de pauvreté
                                                                  L’Economie ; inutile d’en parler, nous sommes au fond
                                                                  L’’Education ; là c’est le pompon, dans le classement PISA, cette belle France s’enfonce inexorablement pour se positionner à la 26 ème place !!! Royal pour la cinquième puissance mondiale !!!
                                                                  Autrement dit, plus les prélèvements sont importants, moins les services sont performants, que du bonheur...en fait il fallait juste comprendre le truc ; c’est inversement proportionnel






                                                                • logan 6 février 2015 15:42

                                                                  Sortir de l’Euro de manière unilatérale serait pour les grecs se réexposer à la spéculation sur leur nouvelle monnaie, et risquer l’hyper inflation, vu la défiance des marchés financiers contre la Grèce. Je ne suis pas sûr qu’ils seraient gagnants.

                                                                  De toute façon ils ont d’autres urgences, notamment relancer l’économie, et ils n’ont pas le temps de chambouler tout leur pays pour changer de monnaie, ça se prépare ça ne se fait pas en catastrophe.

                                                                  Si l’UE choisit le bras de fer, ils n’ont pas d’autre choix que de s’y engager eux mêmes, notamment en désobéissant aux traités européens. Le réarmement de leur banque centrale en restant dans la zone euro, cela constituera un levier contre les autres gouvernements qui ne pourront pas l’accepter et qui devront négocier.


                                                                  • lsga lsga 6 février 2015 15:44

                                                                    mais puisqu’on vous dit qu’imprimer en masse du papier de singe permet de corriger la balance commerciale ! smiley 


                                                                  • BA 6 février 2015 23:49

                                                                    Après l’ultimatum de la BCE, voici maintenant l’ultimatum de l’Eurogroupe.

                                                                    Vendredi 6 février 2015 :

                                                                    La Bourse de New York a perdu près de 0,5% vendredi, plongeant dans le rouge en fin de séance après que Jeroen Dijsselbloem, président de l’Eurogroupe, a dit que la Grèce avait jusqu’au 16 février pour demander un prolongement de son programme d’aide, faute de quoi le pays risquait d’être privé de soutien financier.

                                                                    http://www.challenges.fr/finance-et-marche/20150206.REU9325/lead-1-wall-street-finit-en-legere-baisse-avec-la-grece.html

                                                                    En clair :

                                                                    Lundi 16 février, si la Grèce ne demande pas officiellement un prolongement de son programme d’aide, la Grèce n’aura plus aucun soutien financier de la zone euro.

                                                                    Et si la Grèce ne reçoit plus aucun soutien financier de la zone euro, elle sera obligée d’en sortir.


                                                                    • lloreen 7 février 2015 08:59

                                                                      ELes grecs ont déjà trouvé la solution.

                                                                      " Des citoyens grecs se sont mis à utiliser des monnaies parallèles pour pallier la crise économique qui s’éternise dans leur pays. Un mouvement qui, s’il prend de l’ampleur, pourrait fragiliser la zone euro.

                                                                      Sur une artère commerciale de Volos, une ville côtière de 144 000 habitants à près de 300 kilomètres au nord d’Athènes, la jolie vitrine d’un optométriste met en valeur les montures à la mode. À première vue, rien d’exceptionnel. Mais lorsqu’on regarde attentivement les étiquettes, on s’aperçoit qu’à côté des prix en euros se trouve la mention TEM. Les clients ordinaires l’ignorent, mais les adeptes du troc, eux, comprennent que le commerçant accepte une monnaie parallèle.

                                                                      Une trentaine de villes et villages grecs utiliseraient de tels systèmes d’échanges. Pas étonnant compte tenu que le pays est en récession depuis six ans. En janvier dernier, le taux de chômage national atteignait 27,2 %, un record.

                                                                      Créé à Volos en 2009, le TEM (Topiki Enalactiki Monada, ou monnaie alternative locale) comptait près de 1 200 utilisateurs à l’automne 2012. « Au départ, le TEM n’avait pas pour but de répondre à la crise, mais de promouvoir la solidarité. Peu à peu, avec l’appauvrissement, c’est devenu une option nécessaire », mentionne Euripides Siouras, un acupuncteur qui a mis le système en place avec quatre ou cinq autres bénévoles.

                                                                      Système D

                                                                      Le phénomène n’est pas unique à la Grèce, explique l’économiste français Jacques Sapir. « Ces monnaies locales ont connu des antécédents dans les périodes de grandes crises monétaires. On en a vu ainsi apparaître au cours des années 1930 à Wörgl en Autriche, lors de la chute du communisme en Russie ou plus récemment en Argentine. »

                                                                      Le fonctionnement diffère d’un endroit à un autre, mais le principe est le même : un service rendu permet d’en obtenir un en retour. Pour le TEM, la valeur d’un service offert correspond à ce qu’il en coûterait en euros. Pour le « soleil », une autre monnaie parallèle utilisée dans la ville de Katerini, située dans le nord de la Grèce, tous les services ont la même valeur en temps. Une heure d’un médecin équivaut à une heure d’un coiffeur.

                                                                      […] le gouvernement ne nous donne aucune information […] on dirait bien que c’est à nous de trouver des solutions pour nous en sortir.
                                                                      — Elleni Klavou, architecte et ingénieur

                                                                      Afin d’avoir accès à ces systèmes, il suffit de s’inscrire en ligne ou à un bureau spécialement aménagé par des bénévoles. Ensuite, vous mentionnez ce que vous êtes prêt à faire. « Tout le monde est capable de rendre service, que ce soit garder des enfants, faire du ménage ou de la peinture », souligne Euripides Siouras. Lorsqu’un service est rendu, les bénévoles du TEM l’enregistrent dans un fichier central auquel tous les abonnés peuvent se référer par Internet.

                                                                      La formule permet aussi d’échanger des produits. À Volos, deux fois par semaine dans une petite salle ou en plein air, des étals proposent des objets de toutes sortes et de la nourriture. « Ici, l’euro n’est pas accepté. Tout est affiché en TEM. C’est une manière d’obtenir des biens à moindre coût et, par la même occasion, on fait de la publicité pour recruter de nouveaux membres », explique Euripides Siouras.

                                                                      Légal ou pas ?

                                                                      Ces monnaies virtuelles ne sont pas encore employées à grande échelle, et personne ne prétend qu’elles remplaceront totalement l’euro. Reste que leur existence amène des questionnements.

                                                                      D’abord, le flou demeure quant à leur légalité. Les responsables du TEM ont beau avoir écrit au gouvernement pour connaître les modalités législatives d’un tel système, ils n’ont toujours pas obtenu de réponse.

                                                                      Ensuite, lorsqu’on fait du troc, aucune taxe n’est perçue. Rien pour aider un État au bord de la faillite qui compte sur chaque euro pour se maintenir à flot. Des économistes craignent que si la pratique prend de l’ampleur, il pourrait s’ensuivre une chute plus dramatique du PIB et davantage d’endettement de l’État menant à un défaut de paiement.

                                                                      Jacques Sapir en fait partie. Ce théoricien de l’économie, qui a pris publiquement position pour la « démondialisation », s’interroge aussi sur le futur de la zone euro. « C’est comme si une partie de la population et des entreprises grecques étaient déjà sorties de l’euro. La logique de cette situation est connue. La Grèce sera en défaut de paiement, probablement au printemps 2013, et elle sera amenée à sortir de l’euro pour retrouver son ancienne monnaie », prévoit-il.

                                                                      Les conséquences d’un tel scénario sont imprévisibles. Certains économistes croient que ce précédent pourrait s’étendre à d’autres pays très endettés, comme l’Irlande, le Portugal, l’Espagne et l’Italie. D’autres anticipent des pertes importantes pour les créanciers européens, notamment les banques de France.

                                                                      Pour sa part, Euripides Siouras est conscient qu’une monnaie parallèle peut avoir des effets pervers, mais d’un autre côté, il avoue que ses clients ne peuvent plus s’offrir ses services autrement. « Au lieu de me donner 20 euros, on me donne 20 TEM. Sans cela ma vie serait bien pire. »

                                                                      Populaire à la campagne

                                                                      Selon Jean-Philippe Delhaye, un Français vivant en Grèce depuis 17 ans et propriétaire d’une agence de voyages sur l’île de Crète, ce n’est pas d’hier que les Grecs s’adonnent au troc. « Ce mode d’économie était déjà bien présent chez les producteurs agricoles avant la crise. Cela fait partie des mentalités de donner un pourcentage de sa récolte pour payer l’usine de transformation, que ce soit du lait, du vin ou des olives. »

                                                                      La preuve qu’ il y a toujours moyen de sortir d’ un problème .

                                                                      Les problèmes rencontrés par les peuples sont là parce que le système financier actuel mis en place par des vautours est basé sur une arnaque, celle de l’ argent-dette et qu’ elle étrangle systématiquement les uns, la grande majorité, pour enrichir disproportionnellement une minorité.


                                                                      • Allexandre 8 février 2015 12:16

                                                                        Les Grecs ne doivent pas céder et aller au bout de leur action et de leurs choix. Seul moyen pour inciter d’autres peuples à faire de même. Il faut bien que la finance mondiale comprenne que nous n’acceptons plus d’être des pions et des vaches à lait. 


                                                                        • BA 8 février 2015 17:02

                                                                          Alors que les inégalités s’accroissent, les super-riches nerveux préparent déjà leur fuite.

                                                                          Un gestionnaire de Hedge Fund révèle à Davos que les super-riches préparent leur possible fuite en achetant des pistes d’atterrissage et des fermes dans des endroits éloignés comme la Nouvelle-Zélande.

                                                                          http://www.theguardian.com/public-leaders-network/2015/jan/23/nervous-super-rich-planning-escapes-davos-2015


                                                                          • BA 8 février 2015 22:34

                                                                            Dimanche 8 février 2015 :

                                                                            Tsipras évoque l’obligation historique à réclamer le remboursement d’indemnités de guerre à Berlin.

                                                                            Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a évoqué dimanche l’obligation historique et morale de son pays à réclamer le prêt forcé et des indemnités de guerre à l’Allemagne, un sujet sur lequel Berlin a déjà dit non.

                                                                            « Il y a une obligation morale envers notre peuple, envers l’Histoire, envers tous les peuples européens qui se sont battus et ont donné leur sang contre le nazisme, une obligation historique à réclamer à l’Allemagne des indemnités de guerre et le remboursement du prêt forcé », a dit M. Tsipras en concluant son discours sur son programme de politique générale devant le Parlement.

                                                                            Le parti de la gauche radicale Syriza d’Alexis Tsipras réclame une somme d’environ 162 milliards d’euros à l’Allemagne, soit l’équivalent de la moitié de sa dette publique de plus de 315 milliards d’euros.

                                                                            http://www.romandie.com/news/Tsipras-evoque-lobligation-historique-a-reclamer-le-remboursement-dindemnites-de-/563702.rom

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