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Commentaire de njama

sur DSK, ou le libéralisme fait homme


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njama njama 6 février 2015 16:51

Comme le dit très justement rita un peu plus haut « Dans ce monde-là aussi, il y a des « inégalités ».
même là, à chacune sa classe sociale
hétaïre, courtisane, demi-mondaine, galante, femme légère, cocotte, poule, gigolette, prostituée, pute
certaines étant indépendantes, et d’autres ayant une employeuse, entremetteuse, taulière, maquerelle, ... même dans le »patronat« de ce secteur d’activités, il y a des nuances qui situent les unes et les autres ...
.
Comme dans »le métier« il n’y a ni syndicat, ni contrats de travail sauf tacites, ni conventions professionnelles, donc, pas réellement d’employeurs déclarés... pas de droits, pas de conseil de prud’hommes, ...
ce procès sera celui de l’exploitation de la misère humaine, le proxénétisme s’il est avéré
c’est cette question qui sera jugée, pas du tout le côté »morale", pas le caractère licencieux (discutable) de ces rencontres entre adultes à priori consentants, et pas les clients :

Prostitution le Sénat rejette la pénalisation des clients
le 10/07/2014
« Après de longs débats, et ce dans tous les groupes politiques, nous avons considéré que la pénalisation pouvait dégrader la situation de nombreuses prostituées », a expliqué Michelle Meunier, la rapporteure de la commission. Sénatrice de la Loire-Atlantique, elle a voté contre l’amendement supprimant la pénalisation des clients. « Au fil de nos entretiens nous avons rencontré beaucoup de personnes sur le terrain qui s’alarmaient d’un possible danger. »

En cinq mois de rencontres et de déplacements, la commission a notamment auditionné de nombreuses prostituées et associations proches d’elles (Médecins sans frontières, Grisélidis, le bus des femmes...) qui se sont positionnées contre la pénalisation des clients. Leur crainte : que les filles (la majorité des prostitués sont des femmes) soient d’avantage menacées tant du point de vue sécuritaire que sanitaire. Selon ces associations, les clients, inquiets d’être verbalisés, pourraient forcer les filles à s’isoler dans des endroits à l’écart, avec des risques accrus de violence et de relations non protégées.

Autre point sensible qui a fait pencher la balance sénatoriale : le point de vue des policiers de la brigade de répression de Paris (BRP), s’alarmant, en cas de pénalisation, d’une plus grande difficulté à démanteler les réseaux de proxénétisme, les clients n’osant plus parler.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/07/09/01016-20140709ARTFIG00207-prostitution-le-senat-rejette-la-penalisation-des-clients.php


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