Gollum,
contrairement à ce que vous croyez,
votre point de vue n’est pas lointain de celui avancé par l’auteur ;
d’abord la référence astrale isolée ne suffit jamais,
car le mythe dont elle tisse ses constellations est toujours ancré quelque part au sol,
or la mythologie des celtes ou gaulois ne comporte rien de ce procédé,
juxtaposant l’arbre à l’étoile, presque comme passage obligé.
comment distinguer le grec du non-grec alors puisque cela s’impose ?
d’abord il y a bien un dionysos non-grec, universel,
voire jusqu’au conquérant de nannos de panopolis,
mais si loin de cette tombe dans l’espace et le temps.
son émergence comme parèdre de la déesse lui donne deux caractéristiques :
d’abord il est une puissance de la terre, comme la déesse
et jusque surtout dans ses traits les plus souterrains et infernaux,
d’où ces gorgones de passage, la junon infernale est incontournable,
héraclite déjà conjugue dionysos et hadès.
ensuite, et les bacchantes d’euripide en témoignent, le surgissement du dieu, ou de son prêtre,
est toujours bouleversement,
même et surtout dans le cadre anthéstérique où en s’unissant à la cité il en devient le basileus.
si le dieu est renversant c’est pas seulement sur les couches ardentes des nuits de juillet,
son domaine de prédilection est politique,
où autrement porter à sa plénitude son pouvoir en son origine chthonienne ?
à ce titre tout grand guerrier-roi peut se targuer du taureau,
non seulement de cette puissance bien terrestre, pas encore mithriaque,
mais aussi comme métaphore du royaume dans l’impétuosité du sol,
voyez le taureau bondissant d’un psaume 29, et jusqu’au dieu taureau de jacob.