@Bermall

Ce que je voulais souligner c’est que le plus gros soucis de ce Spec Ops, c’est qu’il est arrivé pendant l’ère Gears Of War et Co et qu’il en a repris la mécanique bête et méchante (question de rentabilité surtout lorsqu’on utilise le même moteur graphique Unreal Engine). Même si à l’époque cela était indissociable au genre TPS de guerre, il est regrettable qu’à ce niveau de lecture narrative ils n’ont pas concrétisés le concept de manière plus « inoubliable », moins anecdotique vidéo-ludiquement parlant.

Des jeux dont la narration forte n’est pas éclipsé par un gameplay archaïque il en a pas mal comme les exemples que j’ai donné précédemment mais aussi The Walking Dead de Telltales qui reprend la pure tradition des point&click pour proposer une expérience narrative de très grande qualité. Il existe des Flaubert du jeux video comme Flower où la poésie du jeu s’exprime vraiment à travers le gameplay. C’est à travers ces exemples que je constate qu’on ne peut plus vraiment considérer qu’on est encore au stade expérimentale et qu’on connait les différentes mécaniques pour créer un bon jeu mais encore faut-il mettre le facteur mercantile de côté. Aujourd’hui on met l’accent sur la scène indépendante pour remettre cette nostalgie du jeu vidéo des années 80-90 au goût du jour où tout était « plus simple », moins hollywoodien dans la manière d’abordé un jeu mais là aussi on arrive à bout de souffle car tous proposent le même principe de recyclage pixel 8bits à toutes les sauces.

Bref, tout ça pour dire que même si Spec Ops sort du lot par sa narration complexe, force et de constater qu’on ne peut le dissocié de son support originel qui le fait vite re-rentrer dans les rangs. Sinon on fait du David Cage, c’est-à-dire des bons films mais des mauvais jeux.