@Emile
Bonjour, me semblez tenir une piste.... totalement inadmissible par le commun des mortels, encore moins par une institution religieuse... hypothèse que j’ai quelquefois évoquée ici.
Lorsque l’Esprit de l’homme s’est réveillé, qu’il n’est plus prisonnier de toutes ses interprétations.... a prioris, ni de ses sensations, alors il peut enseigner.
Jesus aurait pour signification : j’enseigne. Quand une voix est étouffée, un « autre » (1) Esprit s’éveille et une autre voix prend le relais. Ce serait le sens originel de la résurrection chrétienne. Quend un homme se sent cloué sur la croix de sa vie, et la matérialise mentalement par ses justifications, et dans son corps par les sensations associées, il ne peut plus enseigner, car son point de repère n’est plus l’énergie de l’esprit réveillé en lui.
La coincidence historique des cruxifictions et du symbolisme de la croix est logique puisque tout symbolisme prend des attributs dans le monde réel qui lui est contemporain, mais n’est pas anodine, car son aspect profondément dramatique a dû jouer un rôle majeur dans la force de l’impression du message chértien.
Les religions du livre ont, par tradition culturelle, personnifié les rôles et les états du psychisme (comme pour Jahvé, le Diable etc.), ce qui stoppe le caractère dynamique du processus dans le contexte religieux et permet de prendre le pouvoir « spirituel » (2). Mais cela n’empêche pas ce processus de continuer à exister
Bonne soirée. Cdt.
(1) : la notion d’autre n’a pas le même sens ici que le sens habituel. trop long comme thème à développer.
(2) : d’un spiritualité figée dogmatiquement, c’est à dire sans contact avec aucun esprit.