@malitourne
"Ca n’a d’autre ambition que de libérer qu’une partie du
peuple."
Non, non, ce n’est pas qu’une partie, c’est bel et bien LE peuple
de France. Celui qui scande « On est chez nous ! » dans les
meetings du Front national. Les autres, ce sont des peuples EN France.
Il n’y a pas une semaine, Google m’a mené à une interview de Jamel
Debbouze, qui déclarait : "Avec les copains, quand on passait le
Périph’ pour descendre à Paris, on disait : "Venez
les gars, on va en France".
Et c’est parfaitement synchrone avec la ligne développée par Azouz
Begag, ancien ministre de la République française tout de même, dans la livraison
d’octobre-décembre 2005 de Respect
Magazine (N°8) :
« Il faut traverser le périphérique, aller chez les indigènes, là-bas, les
descendants de Vercingétorix… Il faut casser les portes, et si elles ne
veulent pas s’ouvrir, il faut y aller aux forceps. »
Et là, je dois reconnaître qu’avec leur lutte contre le
communautarisme, les principaux dirigeants du Front national, ont deux guerres
de retard.
Mais comme ils sont intelligents, ils finiront forcément par
comprendre que la France est traversée d’une infinité de clivages « NOUS-EUX »,
définitivement insurmontables, ne serait-ce que par incompatibilité des codes
sociaux.
A ce propos, je rappelle aussi cette mère de Montreuil qui
interdisait à son fils de boire du Champomy, en lui disant, lors d’un goûter organisé dans cette commune de Seine-Saint-Denis : "Tu sais bien
qu’on ne doit pas leur ressembler !"
Alors, il est où votre peuple de France ? De quel côté du Périph’ ? A Montreuil ?