« On veut pas la même chose. »
D’abord, moi, je ne veux rien du tout - comme l’homme n’est maître de rien, il ne peut qu’émettre des voeux et oeuvrer dans le sens de leur concrétisation -, je prends acte de la réalité, rien de plus.
En l’occurrence, d’une réalité - la communautarisation de la France, -, qu’on observe déjà depuis une vingtaine d’années, si l’on fait abstraction du cas extrême oriental, antérieur, lui, d’environ dix ans,
Quant à opter pour la Libération contre la Saint-Barthélemy, c’est juste choisir entre deux massacres. Le premier a fait entre 5000 et 30000 morts à une époque où la France comptait 18 millions d’habitants, le second en a fait entre 10000 et 100000* dans une France de 40 millions d’habitants.
Alors accusez-moi de vouloir la Saint-Barthélemy, pour éviter d’entrer en matière sur le fond, je ne suis pas dupe, mais retenez plutôt le 12 juillet 1998, qui correspond parfaitement à l’idée que vous voulez exprimer. Su vous vous ralliez à ma siggestion, n’oubliez pas que l’« esprit du 12 juillet »**, n’a pas tenu quinze jours.
* Ce chiffre, annoncé en novembre 44, que d’aucuns qualifient de très exagéré vient néanmoins du ministre de l’Intérieur du gouvernement provisioire, le socialiste André Tixier.
** Je ne retiens pas le 11 janvier, puisqu’il n’a mobilisé qu’une partie de la France, la composante musulmane n’ayant pas dépassé le niveau de la représentation symbolique.