@Crab2
« J.C Cambadélis représentatif de cette gauche lâche et veule, accusant de racisme... »
Ni lâcheté ni veulerie, mais application d’une ligne démasquée par Jean-François Revel, il y a de cela vingt-trois ans maintenant :
On se
demande souvent quelle idéologie va remplacer le socialisme. Mais elle est déjà
là, sous nos yeux : c’est l’antiracisme.
Entendons-nous bien : l’antiracisme dont je parle n’a pas pour but réel
de lutter contre le racisme, pas plus que le socialisme n’avait pour but réel
de lutter contre la pauvreté et l’inégalité. Ne les a-t-il pas toutes deux
aggravées ? Comme toutes les idéologies, celle de I’ antiracisme se propose non
de servir ceux qu’elle prétend délivrer mais d’asservir ceux qu’elle vise à
enrôler. Elle aussi aggrave les maux qu’elle fait mine de combattre.
Agissant
par la terreur et non par la raison, cet antiracisme fabrique plus de racistes
qu’il n’en guérit. Telle toutes les autres idéologies, celle-ci est à la fois
confuse et péremptoire dans la théorie, terroriste et contradictoire dans la
pratique. L’antiracisme idéologique, qu’il faut soigneusement distinguer de
l’antiracisme effectif et sincère, attise les divisions entre Ies humains au
nom de leur fraternité proclamée.*
En période normale, cette même UMP qui, en 1990, sous le sigle RPR, proclamait l’incompatibilité (réelle) de l’Islam et de la République, s’accommode très bien de la « nouvelle »" idéologie, puisqu’à l’occasion, elle prête la main à son application.