@joletaxi
@joletaxi
bonjour jolie taxi.
dis moi quoi c’est la vraie monnaie ?
À partir du néolithique
s’enclenche donc un processus d’élaboration monétaire suivant les contrées, les
usages, et à des périodes différentes, en fonction des évolutions culturelles
spécifiques et des moyens de communication existants.
Mais l’essentiel de cette
évolution sera l’acceptation par une communauté plus ou moins grande d’un
étalon référentiel qui repose sur la confiance réciproque, ou qui s’impose par
la puissance des dominants.
La forme primitive de la
monnaie fut les matières naturelles. La pierre, le sel (à l’origine de la
notion de « salaire »), le poivre, l’ambre, les pierres dites
précieuses, le lingot de tout métal.
Furent acceptés comme référence
monétaire : des produits agricoles ou de cueillettes, le bétail, le grain de blé,
la graine de cacao, la feuille de tabac, la peau de bête, la morue séchée, la
feuille de thé. Aujourd’hui, l’or est toujours exprimé en « carats »,
qui n’est rien d’autre que la graine du « Caroubier » : chacune a un
poids constant. Mais aussi des produits artisanaux : le pagne, les verroteries,
les hachoirs, le métrage de tissus, les anneaux, les trépieds, le fer martelé,
l’alcool, les fusils, les coquillages, ou des objets symboliques.
Enfin, les êtres humains ont
tristement servi de monnaie, notamment dans le cadre du commerce triangulaire.
Exemple de valeur monétaire
chez les Aztèques : une esclave vaut 100 fèves, les faveurs d’une courtisane 80
fèves, un lapin 10 fèves, l’aumône à un mendiant s’élève à 3 ou 4 fèves. On
voit bien ici que la valeur attribuée à la fève n‘est pas strictement égale à
sa valeur marchande d’échange. Cela repose donc sur une acceptation de la fève
comme unité monétaire.
Ces diverses
formes de monnaie ont eu cours dans les différents pays du monde, et certaines
formes primitives subsistent encore dans des contrées du XXIe siècle.
ddacoudre.over-blog.com
.
cordialement.