« nous n’aurons plus jamais besoin de banques, de bourse, de marchés, ni d’agences de notation. »
Non, au dessus d’un seuil critique et en raison de son mode de production, une société ne peut se passer de banques et de bourses de marchés.
Comme la grande majorité des gens, vous confondez l’outil de la main qui le tient.
La monnaie, l’état, l’entreprise, la banque et la bourse, sont des outils dont l’usage et le rendement dépendent du propriétaire. Bref, il ne s’agit pas de détruire l’outil, mais de changer de propriétaire.
La base de votre raisonnement est totalement tronqué et vous ne dites pas la vérité, mais chantez une autre mensonge, celui de faire croire que le problème est lié à l’outil et non à son maître.
J’avoue ne pas avoir lu dans le détail, mais le simple fait de ne rien toucher à la propriété de moyens de production, suffit à invalider ce modèle. Celui ci est voué à s’écrouler au moment même où il serait mis en place.
Ce que vous ne dites pas ou ignorez, c’est que la monnaie est une unité de compte et en tant que telle, doit avoir un équilibre entre un crédit et un débit, c’est à dire, un temps de travail dû ou détenu, contre un autre temps de travail. La création ex nihilo n’est effective que pour les intérêts, soit financier, soit par la plus valu prélevé par les propriétaires des moyens de production (les actionnaires) et enfin, soit par les propriétaires foncier. Mais s’il n’y a pas échange de valeur équivalente, alors, on ne peut pas parler de monnaie, mais de... ticket de rationnement !
Sans toucher à la propriété, un tel modèle n’est que la mise en forme du rêve ultra libéral des propriétaires de l’économie, à savoir, rendre le fossé entre les propriétaires et les autres irréversible et aboutir au fameux tittytainment.