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Commentaire de njama

sur « Un pays qui se défend, s'impose au respect de tous. Ce pays ne meurt pas. »


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njama njama 27 mai 2015 12:18

"Le Liban, pays du lait et du miel, tant de fois chanté dans la Bible pour ses forêts, ses montagnes, son vin renommé, pays du commerce, des relations, de la communication, de l’humanisme, du dialogue entre différentes cultures, différentes races et différentes religions, le Liban antithèse de la tour de Babel, où l’ont parle toutes les langues et où tout étranger se trouve chez lui, le Liban ne devait pas survivre, car à la place de l’humanisme et du dialogue il fallait installer la guerre et l’incompréhension, surtout que ce Liban-là est à la frontière d’Israël, qui convoite son eau, ses terres fertiles, y a rejeté les habitants originels de la Palestine[2], après les avoir volés en 1948 et en 1967, et continue à les voler et opprimer depuis."
...

Le Liban à la merci des étrangers et des « frères ».

L’Amérique et Israël se donnaient à cœur joie de manipuler les uns et les autres. Dès la visite de 1973 de Henri Kissinger au Président syrien Hafez el Assad, les Américains préparaient les guerres civiles et religieuses libanaises, car le Liban, avec ses 18 communautés, devait servir à déclencher des guerres de religion dans tout le Moyen-Orient, affaiblissant les Arabes, protecteurs des Palestiniens et l’Union soviétique rivale des Etats-Unis. Lorsque cette dernière implosa, les Américains réunirent les députés libanais à Taëf pour consacrer un co-protectorat de fait d’une partie du Liban par la Syrie et l’Arabie saoudite, tandis qu’Israël gardait le Sud Liban jusqu’au Litani qu’il convoitait pour ses terres fertiles, son eau et ses pics neigeux dominant toute la région.

Ce qui restait du Liban était dirigé par la Syrie et l’Arabie saoudite qui y avait dépêché le cheikh saoudien Rafic Hariri[6], avec pour mission d’endetter le Liban de manière à ce qu’il soit forcé d’accepter chez lui l’implantation des Palestiniens, dans le cadre d’une paix forcée, par laquelle ces pauvres gens perdraient tous leurs droits, sur leurs terres et leurs biens, droits consacrés par des décisions des Nations Unies et surtout par les lois internationales, morales et religieuses des trois religions monothéistes, y compris la loi juive."

Roger Akl
http://eo.tchobanian.org/protected/communique000100f8.html


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