Si cela est vrai : la réalité c’est que l’occident capitaliste espérait que les Allemands se lance dans une guerre contre l’URSS, autre éventualité aussi , l’URSS attentait que l’Europe soit sous le joug Nazis pour agir, manque de bol pour eux les nazis leurs vole l’initiative et attaque 15 jours avant l’offensive rouge , l’Union Soviétique .
Et du coup bouscule le plan bien rodée du petit père du peuple qui ne peut plus être le libérateur des pays européens ...
( V. SUVOROV
LE BRISE-GLACE
« L’Occident, avec ses cannibales
impérialistes est devenu un foyer de
ténèbres et d’esclavage. Il s’agit de briser
ce foyer pour la joie et la consolation des
travailleurs de tous les pays*. »
Staline, 15 décembre 1918.
AU LECTEUR
Qui a commencé la Deuxième Guerre mondiale ?
Parmi toutes les réponses à cette question aucune ne fait
l’unanimité. A plusieurs reprises, le gouvernement soviétique a même
changé officiellement d’avis sur ce sujet.
Le 18 septembre 1939, il déclarait, dans une note officielle, que la
responsabilité de la guerre incombait au gouvernement polonais.
Le 30 novembre 1939, dans la Pravda, Staline accusait «
l’Angleterre et la France, qui ont attaqué l’Allemagne », de porter « la
responsabilité de la guerre actuelle. »
Le 5 mai 1941, dans un discours confidentiel prononcé devant les
promotions des académies militaires, il désignait un autre coupable :
l’Allemagne.
La guerre achevée, Moscou élargit le cercle des responsables du
conflit à l’ensemble des pays capitalistes. Comme l’URSS était alors le
seul pays non capitaliste, c’était donc la communauté internationale
tout entière, à l’exception de la « Patrie des travailleurs », qui portait,
selon cette thèse, la responsabilité du conflit.
La mythologie communiste a longtemps conservé le point de vue
stalinien. N.S. Khrouchtchev, L.I. Brejnev, Iou.V. Andropov et K.Ou.
Tchernenko ont régulièrement mis le monde entier au banc des
accusés. Sous l’influence de M.S. Gorbatchev, bien des choses
commencent à changer, mais le jugement porté par Staline n’a pas été
corrigé : le lieutenant- général P.A. Jiline, historien en chef de l’Armée
soviétique, répète toujours à qui veut l’entendre : « Les responsables de
la guerre n’ont pas été les seuls impérialistes d’Allemagne, mais ceux
du monde entier 1 . »
La raison de cette attitude est simple : les communistes soviétiques
continuent d’accuser le reste du monde pour dissimuler le rôle qu’ils
ont eux-mêmes joué dans la genèse du conflit.
Après la Première Guerre mondiale, le Traité de Versailles avait
retiré à l’Allemagne le droit de disposer d’une armée puissante et
d’armes offensives : chars, avions de combat, artillerie lourde et
sous-marins. Les chefs militaires allemands qui ne pouvaient
s’entraîner sur leur territoire à la guerre offensive, le firent, grâce au
Traité de Rapallo (1922), en... Union soviétique. Staline leur offrit les
meilleures conditions d’entraînement. Des salles d’étude, des
polygones et des champs de tir furent mis à leur disposition, mais
également tout le matériel qui leur était interdit. Sur ordre de Staline,
les portes des usines de production de blindés furent ouvertes aux
stratèges allemands. Si Staline accorda alors tout le temps et l’argent
nécessaires à la reconstitution de la puissance militaire allemande,
c’est parce que, en cas de conflit, elle serait dirigée, non pas contre
l’URSS, si compréhensive, mais contre le reste de l’Europe.
1 L’Etoile rouge, 24 septembre 1985.
3
Staline savait qu’une armée, aussi puissante et agressive qu’elle fût,
ne suffirait pas à déclencher une guerre. Il fallait également un chef
fanatique et illuminé. Il fit beaucoup pour qu’un tel personnage
parvienne à la tête de l’Allemagne. Dès l’arrivée des fascistes au
pouvoir, il les encouragea à la guerre. En août 1939, le pacte
Molotov-Ribbentrop fut l’apothéose de cette politique : il garantissait à
Hitler une totale liberté d’action en Europe ce qui rendait la guerre
inévitable. Quand nous évoquons le chien enragé qui a couvert de
morsures la moitié de l’Europe, n’oublions pas que c’est Staline qui l’a
dressé avant de détacher sa chaîne.
Bien avant qu’il ne devienne Chancelier du Reich, les dirigeants
soviétiques avaient donné à Adolf Hitler le surnom secret de «
Brise-glace de la Révolution ». C’est un sobriquet précis et lourd de
sens. Les communistes savaient bien que le seul moyen de vaincre
l’Europe capitaliste était la guerre extérieure et non les révolutions
intérieures. Le « Brise-glace » devait, à son insu, frayer la voie au
communisme mondial en anéantissant les démocraties occidentales à
coup de guerres éclair qui épuiseraient et disperseraient ses propres
forces.
Contrairement à Hitler, Staline savait que c’était le dernier entré en
guerre qui la gagnerait. Il lui céda donc l’honneur de la déclencher et se
prépara à attaquer lorsque « tous les capitalistes se seront battus entre
eux* ».
Hitler était un véritable cannibale mais il ne faut pas prendre
Staline pour un végétarien. On a fait beaucoup pour dénoncer les
crimes du nazisme et démasquer ses bourreaux. Ce travail doit être
poursuivi et développé. Mais il faut aussi condamner ceux qui ont
encouragé tous ces crimes dans l’intention d’en tirer profit.
Les archives soviétiques ont été depuis longtemps soigneusement
épurées. Elles sont, en plus, difficilement accessibles aux historiens.
J’ai eu la chance de pouvoir travailler dans celles du ministère de la
Défense de l’URSS, mais c’est volontairement que je les utiliserai de
façon limitée. Les publications officielles sont amplement suffisantes
pour faire asseoir les dirigeants communistes soviétiques au même
banc des accusés que les nazis.
Mes principaux témoins seront Karl Marx, Friedrich Engels, V.I.
Lénine, L.D. Trotski, I.V. Staline, tous les maréchaux de la période de
guerre et un bon nombre de généraux de premier plan. Dans cet
ouvrage, les responsables communistes eux- mêmes dévoileront au
lecteur leurs desseins. De leur propre aveu, ils reconnaîtront qu’ils ont
favorisé la guerre ; que l’action des nazis leur a permis de la déclencher ;
qu’ils se préparaient à attaquer par surprise pour s’emparer de
l’Europe préalablement ravagée par Hitler.
Il se trouvera de nombreuses personnes pour défendre les
communistes soviétiques. De grâce, puisque je les ai pris au mot, qu’on
les laisse se défendre eux-mêmes.
* Staline, Œuvres, t. 6, p. 158.
Victor Suvorov,
décembre 1988 )
Encore un mythe qui s’effondre .
02/06 10:21 - Aristide
@Michel J. Cuny Le stalinien est grégaire, il a besoin du soutien inconditionnel de ses petits (...)
01/06 18:06 - Michel J. Cuny
@Michel J. Cuny Moi aussi... j’attends vos délires.... Pour l’instant, voici dans (...)
01/06 18:00 - Michel J. Cuny
@Aristide Moi aussi... j’attends vos délires... Tableau de bordRédactionDepuisArticles (...)
01/06 16:53 - Aristide
@Michel J. Cuny Impossible de faire aussi nul. Vous êtes déja au niveau le plus bas ... Pour (...)
01/06 11:23 - Michel J. Cuny
@Aristide Mais oui, tout est faux dans ce que je raconte. Je vous en supplie : ne perdez pas (...)
01/06 09:36 - Aristide
@Michel J. Cuny Votre conclusion Mais pour montrer à Hitler et au peuple allemand (...)
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