@L’enfoiré
Ici, j’essaie juste de comprendre , parce que je n’ai pas fait d’études spéciales en la matière, le principe actif du fonctionnement de la monnaie,. Jj’évite très soigneusement d’entrer dans le détail car dès qu’on y met le doigt, c’est tout le corps qui y passe et on ne peut rien en sortir sinon son ignorance.
C’est ainsi d’ailleurs que personne ne comprends le système, il suffit d’introduire un détail pour être égaré. Comme il y a une infinité de détail...
Résultat, comme le travail d’un économiste est de comprendre les détails, il ne peut plus rien comprendre et ses analyses sont plus du pari que de la science !
Pour la métaphore, disons que la monnaie de crédit peut être vue comme l’écluse, tandis que la monnaie de dépôt comme le cours d’eau où il faut faire attention au niveau.
Mais je préfère comparer la monnaie de dépôt à un bien immobilier, tandis que la monnaie de crédit à une marchandise périssable (bien que ce ne soit ni l’un ni l’autre). Et c’est là toute la différence, la première est faites pour accroitre la propriété, la seconde pour faire fonctionner l’échange de marchandise.
De fait, si vous abolissez la propriété et la remplacez par la responsabilité, vous avez séparé de manière nette la monnaie de dépôt et la monnaie de crédit. Leur utilisation change radicalement et peut épouser parfaitement la volonté d’échange de chacun, limité par le rapport droit/devoir et en fonction de ses capacités. Vous pouvez donc mettre en oeuvre une économie de libre échange globalisé et non particulière à la classe propriétaire des moyens de production et de son financement....
Il va s’en dire que je peux donner les principes et les grandes lignes, mais pour aller dans les détails, seul un groupe d’étude peut le réaliser. Mais pour cela, encore faut être convaincu de la nécessité d’équilibrer les relations d’échanges et modifier son regard sur l’économie. Or, le préalable est de reconnaître que la propriété (toujours des moyens de productions et financement) interdit, par sa raison d’être, l’équilibre des relations d’échanges.