• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Hermes

sur Compromis autour de la crise grecque : que reste-t-il de Syriza et du gouvernement Tsipras ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Hermes Hermes 21 juillet 2015 11:30


@Fifi Brind_acier

Ces pays sont tous très différents et le rôle qu’is jouent sur l’échiquier mondial n’est pas comparable. La Suisse, par exemple est le pays du secret bancaire qui est le pendant du déficit démocratique Européen. Qui trahirait un secret qui garantit un salaire double de celui de ses voisins ? La démocratie fonctionne toujours très bien quand il y a un concensus d’intérêt, pour défendre une spécificité.

L’Islande a ses spécificités : 330000 habitants, moins qu’une région farnçaise. Des ressources non négociables comme la pêche. A cette taille le consensus est plus vite emporté, d’autant plus que l’Europe a cherché à imposer des quotas sur la pêche.
Elle s’en sort très bien efectivement et a pis le sbonne soptions dans sonintérêt spécifique. Mais la question de l’épuisement des ressources naturelles n’est pas leur problème.

La Norvège ? un état providence riche de la rente pétrolière (fonds souverain de plus de 700 milliards de dollars issus), un de spays où on travaille le moins. Quel intérêt de se tourner vers une Europe qui veut réduire le public pour tout privatiser ? Vendre du pétrole et continuer d’en profiter, oui ! On s’en contrefiche du réchauffement planétare, ce sera même peut-être une bénédiction.

On le voit bien, la solution n’est pas de construire sur des spécificités en profitant d’une situation particulière qui ne peut se maintenir qu’au détriment de l’ensemble des peuples. Ce qui semble économiquement viable dans un système basé sur la compétition et le profit n’est qu’une illusion à long terme.

La spécificité de la France : continuer de vendre des armes (oups tabou !), aller vers la surproduction agricole, vendre du nucléaire (Fukushima, la loi interdit d’en parler au Japon, ais la catastrophe s’amplifie) ? Définir sa spécificité pour être compétitif économiquement, c’est alimenter les déséquilibres globaux.

Certes l’Europe dysfonctionne, mais c’est aussi dans un cadre mondial global où elle joue un rôle dans des rapports de force destructeurs. Les éléments ont liés.

Que ce soit au niveau Européen ou national, tout cela traduit une mentalité qui émerge de de nos comportements quotidiens. Il faudra une longue évolution pour s’en extirper, mais la racine est au coeur de chacun. Tant qu’on aura que des certitudes et qu’on cherchera plus de reconnaissance de pouvoir ou d’argent, on fera pencher la balance vers la destructon et la souffrance, peu importe l’idéologie que l’on défendra.

 smiley


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès