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Accueil du site > Tribune Libre > Compromis autour de la crise grecque : que reste-t-il de Syriza et du (...)

Compromis autour de la crise grecque : que reste-t-il de Syriza et du gouvernement Tsipras ?

 Après 17 heures de négociations, les dirigeants de la zone euro ont obtenu la capitulation d’Alexis Tsipras.

Et quelques jours avant... Jean-Luc Mélenchon de s'exprimer :

 

 

  Le suspense ne durera pas longtemps à propos de ce vote au parlement grec dont Mélenchon fait état : le plan qui reprend des mesures proches de celles que les électeurs avaient massivement rejetées à 61,31 % des voix lors du référendum du 5 juillet sera très vite accepté par ce parlement grâce au soutien de la droite ; un tiers des représentants du parti de gouvernement Syriza a voté contre. Et quand on sait que ce plan est très proche de la proposition préconisée par la Troïka et refusée par les Grecs le 26 juin dernier…

 Après transposition dans un contexte franco-français, on imaginera... disons un gouvernement de coalition "Parti de gauche, parti communiste, NPA, écolo et dissident du PS" ne survivant que grâce au soutien de l'UMP et de l'UDI.

Il y a des contradictions insoutenables et explosives !

Pour ce qui est du Parlement français, au terme d'un débat déjà sans objet quand on connaît la servilité des députés face à la puissance dissuasive des institutions européennes et mondiales, on sait déjà qu'une vaste majorité de l'Assemblée devrait voter en faveur de ce plan dont le PS, dissidents inclus(!), et une grande partie des écolos.

En ce qui concerne ces derniers, cherchez l'erreur ! Ou bien plutôt : ne cherchez plus rien !

 

***

 

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   Privatisations, retraire à 67 ans, hausse de la TVA, il n'y aura pas de réduction de la dette grecque.

 Président du conseil européen, Président de la commission européenne, FMI, BCE... Merkel et Hollande, avec un franc succès, tous ont oeuvré à faire plier le gouvernement Tsipras, jusqu'aux pays baltes, ce confetti, ce postillon européens, entrés dans l'U.E seulement pour "indisposer" les Russes, à la demande des Américains et de leurs suppôts européens ; des leaders formés à Harvard, anciens ou futurs salariés de Goldman Sachs ; des leaders aussi européens que Mickey Mouse.

Nul doute : Hollande tentera de nous faire croire que son implication a permis à la Grèce de sauver la face, d’éviter l’humiliation de son premier ministre et de son gouvernement alors que le plan imposé confirme la mise sous tutelle définitive de ce pays : BCE, Commission européenne et FMI veilleront sur son chevet, matin, midi et soir, toute la nuit durant, jour après jour !

Les spéculateurs ne resteront pas inactifs. Pour sûr !

 

***

 

 Mais alors, que reste-il de la gauche dite alternative au pouvoir en Grèce ?

Un drapeau de Syriza a été brûlé à Athènes. Syntagma, l'Adedy et des petits partis de gauche se sont rassemblés pour protester contre cet accord.

L'indécision du gouvernement Syriza, cette grenouille qui a voulu se faire aussi grosse que le boeuf, nous apporte, si besoin était, la preuve suivante  : en l’absence d’une politique de rupture mûrement réfléchie, rien n'est véritablement possible car, s’il ne saurait y avoir d'alternative pour l'oligarchie libérale-mondialiste et sa stratégie du choc - choc social et liberticide -, de même, en ce qui concerne une vraie gauche de gouvernement dans le contexte d’une construction européenne qui consacre la fin du contrat social de l'après guerre, c'est bel et bien un combat au finish qu’il faut mener : abandon de l'adversaire ou sa mise hors combat.

Une telle rupture se prépare tant sur un plan électoral qu'en ce qui concerne la gestion au quotidien des classes moyennes et supérieures récalcitrantes qui se croient encore protégées ; classes susceptibles de "saboter" tout processus d'émancipation ; car une telle rupture doit s'inscrire dans un véritable projet de société ; projet novateur et quasi "révolutionnaire". Or la Grèce est un bien trop "petit" pays pour tenter une telle échappée sans le soutien d'un pays majeur de l'U.E ainsi qu'en dehors de l'Europe : Russie et/ou Chine.

 

 Il semblerait que le gouvernement Tsipras n'ait donc aucune excuse car tout était écrit d'avance à partir du moment où ce gouvernement refusait la rupture ; et il savait qu'il la refuserait. Et seule la démission de son ministre des finances juste avant la capitulation,
Yanis Varoufakis (depuis, d'autres ministres lui ont emboité le pas), a permis au gouvernement Tsipras et à une partie de la classe politique grecque, de ne pas sombrer totalement dans une compromission déshonorante qui a tous les attributs d'une trahison.

 Aussi… circulez, il n'y a plus rien à voir en Grèce aujourd'hui ! à l'exception d'élections anticipées à la rentrée ; élections qui verront très certainement Tsipras, après seulement 6 mois à la tête d'un gouvernement, quitter la scène politique et Syriza avec, et ce bien que le "problème grec" - le dernier pays encore capable de gripper la machine européenne depuis que tous les autres se sont soumis -, soit loin d'être résolu.

 

________________

 

Pour prolonger, cliquez : continuer de porter la crise au coeur du PS

 

Un entretien daté du 13 juillet avec le ministre démissionnaire grec des finances : Yanis Varoufakis.

 En version originale anglaise ICI

 


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34 réactions à cet article    


  • jaja jaja 17 juillet 2015 10:15

    « Après transposition dans un contexte franco-français, on imaginera... disons un gouvernement de coalition "Parti de gauche, parti communiste, NPA, écolo et dissident du PS" ne survivant que grâce au soutien de l’UMP et de l’UDI. »

    Le NPA ne pourrait participer à un tel gouvernement, composé de partis au mieux socio-libéraux en tous cas ne proposant pas une rupture franche avec le capitalisme. Même si cette coalition au pouvoir se paraît du label « anti-austérité » chacun se doute que la politique menée serait à peu près la même que celle de Syriza en Grèce. Des actes au final contraires aux paroles !

    D’ailleurs la coalition réformiste Syriza en Grèce n’englobe pas la coalition des organisations révolutionnaires Antarsya, proche du NPA, qui elle a toujours été plus que critique à l’égard du gouvernement Syriza et a toujours affirmé qu’en Grèce il fallait rompre avec l’UE, l’Euro et l’Otan faute de quoi rien ne pourrait changer. C’est elle qui a manifesté ces derniers jours devant le Parlement contre l’accord signé par Tsipras, aux côtés du KKE (parti communiste grec)....

    Je suis par ailleurs d’accord avec l’auteur quand il affirme que sans une politique de rupture et sans casser les institutions de l’UE il ne peut y avoir de changement de société nulle part..
    En cas de prise du pouvoir les travailleurs qui doivent s’emparer immédiatement des banques et des grosses entreprises tout en annulant la dette... Exemple qui pourrait se répandre comme une traînée de poudre lorsque l’austérité, voulue par l’oligarchie capitaliste, aura encore davantage plongé les peuples dans la misère...

    Et les peuples devront se préparer à résister par tous les moyens à la réaction que ne manquerait pas de susciter de telles mesures de la part des oligarchies européennes comme nationales....


    • César Castique César Castique 17 juillet 2015 11:16

      @jaja

      « D’ailleurs la coalition réformiste Syriza en Grèce n’englobe pas la coalition des organisations révolutionnaires Antarsya... »


      Coalition en pleine expansion de fait, puisqu’elle a doublé son score électoral entre juin 2012 et janvier 2015, passant de 0.33 % des voix à 0.64 %

    • jaja jaja 17 juillet 2015 11:48

      @César Castique

      Ce qui est logique... Une organisation qui dit « rien ne se fera si vous ne le faites pas vous-mêmes » recueille beaucoup moins de suffrages que ceux qui disent mensongèrement « laisse je m’occupe de tout » et qui s’empressent de trahir leurs électeurs...
      Pour être élu il faut du fric et l’aval de la bourgeoisie capitaliste pour faire le contraire de ce qui était promis aux électeurs... C’est pourquoi ton ami le Pen est millionnaire....


    • César Castique César Castique 17 juillet 2015 12:36

      @jaja

      « Ce qui est logique... »


      ...et prometteur.


      « Pour être élu il faut du fric et l’aval de la bourgeoisie capitaliste... »  


      Pas forcément, si le Bébé Cadum de la révolution permanente, s’était présenté à la place de l’insignifiant Poutou, il aurait ramené quelques liasses de 500 euros dans la caisse, et sans l’aval de la bourgeoisie.


      « C’est pourquoi ton ami le Pen est millionnaire... »


      Tu dois avoir loupé quelques épisodes...

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 juillet 2015 20:26

      @jaja
      Pourquoi ne dites-vous pas que vous voulez rester aussi dans la construction européenne ?
      Vous voulez une Autre Europe, « celle des Travailleurs et des peuples », non ?


    • jaja jaja 17 juillet 2015 21:09

      @Fifi Brind_acier

      Je ne le dis pas parce que je veux détruire cette construction européenne capitaliste pour instaurer les États-Unis socialistes d’Europe ce qui exige de se débarrasser des capitalistes qui sont à la manoeuvre partout en Europe (ce que vous cachez soigneusement) et de se débarrasser des institutions européennes et des lois nationales protégeant la propriété privée des moyens de production et des banques...


    • jaja jaja 17 juillet 2015 21:18

      @Fifi

      Contrairement à votre gourou nous n’acceptons pas un repli nationaliste derrière des frontières que les gens du peuple doivent défendre contre d’autres pauvres gens envoyés au charbon par des politiciens professionnels au service d’une oligarchie exploiteuse bien à l’abri...

      Ce repli nationaliste sous le giron des capitalistes que votre maître a servi toute sa vie dans les différentes instances gouvernementales de droite...est l’assurance du retour des guerres en Europe même... On voit déja que l’Allemagne ferait un ennemi parfait pour certains... pour ne pas le voir il faut être singulièrement idiot... ou partisan de la grandeur de l’impérialisme pourvu qu’il soit Français....


    • jaja jaja 17 juillet 2015 21:21

      @jFifi : et ce que nous disons sur la Grèce c’est ça :

      « Hebdo L’Anticapitaliste - 298 (09/07/2015) NPA

      Jeudi 16 Juillet 2015, mise à jour Jeudi 16 Juillet 2015, 14:08

      Le bras de fer entre Tsipras et les patrons de la zone euro aura été une véritable démonstration de la nature de l’Union européenne : une construction au service d’une classe contre une autre, une gouvernance autoritaire, néocoloniale dans sa haine de la souveraineté populaire. Plus que jamais à combattre avec détermination !

      L’autoritarisme au service du capital...

      Dès le traité de Rome en 1957, les dirigeants européens annonçaient la couleur en termes politico-­économiques et démocratiques. L’union sera celle de « la concurrence libre et non faussée » et dirigée par le Conseil et la Commission européenne, sans contre-pouvoir législatif puissant et indépendant.

      De traité en traité, l’Union européenne a été instituée, loin des peuples, au service de l’économie capitaliste, et joue un rôle essentiel pour le capitalisme financier. Tout prêt à un État, notamment à travers le mécanisme européen de stabilité (MES), l’est d’abord pour financer sa dette. Ainsi en Grèce, 95 % de l’argent prêté est revenu dans les caisses des banques ! Pire, cette aide financière est soumise à des « conditionnalités impératives »  : argent contre privatisations, casse du code du travail, baisse drastique du prix de la force de travail par le développement d’un chômage de masse, baisses de salaires et du montant des retraites...

      Aujourd’hui cela va encore plus loin avec le rapt de la souveraineté nationale, véritable coup d’État : ce sont les institutions européennes qui dictent les lois et le calendrier, avant la fin juillet, que doit adopter le Parlement grec. Et par la suite, il devra soumettre à leur approbation tout nouveau projet de loi. C’est elles encore qui vont gérer les 50 milliards d’actifs grecs afin qu’ils servent aux privatisations. Ce nouveau mémorandum est bel et bien un approfondissement de l’austérité. C’est pour cela qu’il n’y a pas d’autre voie que de décider d’arrêter de payer encore et encore cette dette illégitime, odieuse et insoutenable.

      … rejeté par les peuples quand ils ont la parole !

      Aucun des traités n’institue d’espaces de confrontation entre des intérêts contradictoires. Et les luttes à l’échelle de l’Europe demeurent quasi inexistantes. C’est pourquoi les référendums sont vécus par les peuples européens comme une occasion de refuser les diktats... et qu’ils sont analysés par les dirigeants européens comme l’irruption d’une rébellion populaire qu’ils pensaient éteinte, le retour tant redouté de la question sociale et politique.

      Le mépris des peuples et de leur droit à décider est tel que lorsque les peuples irlandais, en 1992, et danois, en 1999, ont voté Non au référendum qui leur était proposé, leurs gouvernements les ont obligés à revoter l’année suivante ! On sait aussi ce qu’il en a été du Non français au Traité constitutionnel européen il y a 10 ans...

      Le « Oxi » grec, vote de classe, vote légitime de celles et ceux qui savent ce qu’est l’austérité dans leur vie, n’était pas plus acceptable par les dirigeants européens. Pendant le round de ce week-end, ils ont laissé libre cours à leur violence de classe à travers les exigences et le mépris, jusqu’à l’humiliation à l’égard de Tsipras, pourtant légitime par son élection du 25 janvier et le résultat du référendum du 5 juillet. La démocratie, la volonté du peuple grec, a été exécutée « pour l’exemple » ! L’accord signé est donc un mauvais accord. Tsipras n’a pas respecté le mandat qui lui avait été donné. Il n’y a que deux voies possibles face à l’UE : celle de la capitulation sans fin ou celle de l’affrontement.

      Être solidaire, lutter contre l’austérité ici et là-bas

      Des manifestations, des appels à rejeter l’accord se développent en Grèce et au-delà, et si le peuple grec choisit l’affrontement, il choisira aussi ses propres moyens de lutte. L’éventualité d’une sortie de l’euro est posée par une partie de la gauche radicale grecque. L’euro est un instrument politique de domination des peuples, au cœur de la construction européenne qui remet en cause complètement la volonté du peuple grec souvent exprimée : « pas de sacrifice pour l’euro ». Aujourd’hui, les sacrifices consentis pour rester dans l’euro sont énormes, et nul doute que lors des mobilisations, la question de la sortie de la zone euro et celle du chemin pour y parvenir va être débattue.

      En tant que militants anticapitalistes, l’annulation de la dette, le contrôle social de la banque centrale grecque, une réforme fiscale d’ampleur qui permette de faire enfin payer les 1 % les plus riches, le contrôle des mouvements de capitaux, seraient les premières mesures qui pourraient permettre une mobilisation des travailleurEs et du peuple pour aller plus loin. Nous devons montrer notre solidarité au peuple grec, de la manière la plus large possible, en nous battant ici aussi contre l’austérité made in France et en dénonçant le rôle cynique joué par Hollande dans les négociations. L’enjeu reste bien la construction d’un mouvement européen de lutte contre l’austérité.

      Roseline Vachetta


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 juillet 2015 08:24

      @jaja
      C’est bien ce que je dis, vous êtes opposé à la souveraineté des peuples.
      Vous voulez « une autre construction européenne », genre URSS..., merci du cadeau !
      « Boukovsky : » J’ai vécu dans votre futur et ça n’a pas marché"


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 juillet 2015 08:31

      @jaja
      Les Suisses vivent dans « repli nationaliste » ? Les Norvégiens ? Les Islandais ? Vous racontez n’importe quoi : en dehors des 29 pays de l’ UE, TOUS les autres pays du monde sont des pays indépendants et souverains.


      Mais je comprends qu’un projet d’ URSS vous semble mirifique. Il faudrait convaincre les citoyens que le capital géré par des apparatchiks, c’est vachement mieux que par les capitalistes...

    • jaja jaja 18 juillet 2015 09:31

      @Fifi Brind_acier

      Simple caricature...Suisse, Norvège et Islande sont des pays capitalistes dirigés par de hauts fonctionnaires au service du Capital... On comprend que ces « modèles » soient bien vus des amis de l’énarque qui aurait tôt fait une fois au pouvoir de s’asseoir sur la souveraineté populaire que nous revendiquons nous contrairement à ce que vous affirmez....
      C’est même écrit en toutes lettres dans mon post plus haut....

      Pour ce qui est du socialisme ma conception est celle de la démocratie directe au sein des entreprises socialisées comme de la Cité. L’égalité sociale totale entre les gens car, comme le disait Bakounine, tant que l’égalité économique n’existe pas il ne peut y avoir de liberté politique...

      Vous voyez on est loin de l’URSS inégalitaire mais bien sûr vous préférez caricaturer plutôt que débattre et dénoncer « le capital géré par des apparatchiks » censé être notre crédo alors que dans le même temps vous essayez de nous en vendre un vrai, issu du sérail de la droite dure, en tentant de nous faire passer ce Pasqua-Tibéri boy pour le nouveau sauveur...

      Quelle rigolade !


    • Laurent 47 18 juillet 2015 18:33

      @jaja
      C’est toujours mieux que de s’aplatir comme une carpette devant le « maître du monde » ( vous savez, Barack Obama, le prix Nobel de la guerre ), et d’obéir aux ordres de Washington ( au pied le chien ! ), en allant faire la guerre aux quatre coins du monde pour défendre les seuls intérêts des Etats-Unis !

      Le seul vrai communiste est mort depuis 2015 ans. A l’époque, les marchands du Temple s’étaient occupés de son cas ( Wall Street n’existait pas encore ). Après lui, il y a bien eu quelques pâles imitateurs, mais qui n’ont pas rencontré un franc succès !
      Je reste pour ma part sur un constat très basique : le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme...et le communisme, c’est exactement le contraire !
      Mais je suis optimiste, car la Russie n’est plus communiste, et ça commence à se voir ( ce qui emmerde sacrément les fascistes de tous bords, en Europe comme aux Etats-Unis ).

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 juillet 2015 08:56

      @jaja
      La rigolade, c’est que les salaires en Suisse avoisinent les 8000 euros par mois. Et que c’est un des pays les plus démocratiques du monde. Quand à l’ Islande, elle s’en sort très bien, merci.


    • andromerde95 19 juillet 2015 12:53

      @jaja
      le capitalisme c’est l’ue irréformable dans laquelle tu veux rester, mon petit père tsipras s’est plié au capitalisme car il a voulu dans l’ue, soit tu choisis le mondialisme soit l’anticapitalisme.


      ensuite un truc mdr « Contrairement à votre gourou nous n’acceptons pas un repli nationaliste derrière des frontières que les gens du peuple doivent défendre contre d’autres pauvres gens envoyés au charbon par des politiciens professionnels au service d’une oligarchie exploiteuse bien à l’abri... »
      c’est officiel tues comme le medef, contre les frontières avec des arguments bidons pour justifier l’abolition des frontières afin que les entreprises puissent délocaliser et que l’immigration soit massive afin de baisser les salaires. le comble et le cynisme c’est que tu insultes les politiciens contre ça de pro-capitalisme alors que c’est toi le larbin, les capitalistes haïssent les frontières et sont trop à l’étroit dedans, le capitalisme est cosmopolite et apatride.

      bref l’éternel idiot utile du capital qui fait seulement 1 % car tous le monde a compris l’arnaque

    • Hermes Hermes 21 juillet 2015 11:30


      @Fifi Brind_acier

      Ces pays sont tous très différents et le rôle qu’is jouent sur l’échiquier mondial n’est pas comparable. La Suisse, par exemple est le pays du secret bancaire qui est le pendant du déficit démocratique Européen. Qui trahirait un secret qui garantit un salaire double de celui de ses voisins ? La démocratie fonctionne toujours très bien quand il y a un concensus d’intérêt, pour défendre une spécificité.

      L’Islande a ses spécificités : 330000 habitants, moins qu’une région farnçaise. Des ressources non négociables comme la pêche. A cette taille le consensus est plus vite emporté, d’autant plus que l’Europe a cherché à imposer des quotas sur la pêche.
      Elle s’en sort très bien efectivement et a pis le sbonne soptions dans sonintérêt spécifique. Mais la question de l’épuisement des ressources naturelles n’est pas leur problème.

      La Norvège ? un état providence riche de la rente pétrolière (fonds souverain de plus de 700 milliards de dollars issus), un de spays où on travaille le moins. Quel intérêt de se tourner vers une Europe qui veut réduire le public pour tout privatiser ? Vendre du pétrole et continuer d’en profiter, oui ! On s’en contrefiche du réchauffement planétare, ce sera même peut-être une bénédiction.

      On le voit bien, la solution n’est pas de construire sur des spécificités en profitant d’une situation particulière qui ne peut se maintenir qu’au détriment de l’ensemble des peuples. Ce qui semble économiquement viable dans un système basé sur la compétition et le profit n’est qu’une illusion à long terme.

      La spécificité de la France : continuer de vendre des armes (oups tabou !), aller vers la surproduction agricole, vendre du nucléaire (Fukushima, la loi interdit d’en parler au Japon, ais la catastrophe s’amplifie) ? Définir sa spécificité pour être compétitif économiquement, c’est alimenter les déséquilibres globaux.

      Certes l’Europe dysfonctionne, mais c’est aussi dans un cadre mondial global où elle joue un rôle dans des rapports de force destructeurs. Les éléments ont liés.

      Que ce soit au niveau Européen ou national, tout cela traduit une mentalité qui émerge de de nos comportements quotidiens. Il faudra une longue évolution pour s’en extirper, mais la racine est au coeur de chacun. Tant qu’on aura que des certitudes et qu’on cherchera plus de reconnaissance de pouvoir ou d’argent, on fera pencher la balance vers la destructon et la souffrance, peu importe l’idéologie que l’on défendra.

       smiley


    • César Castique César Castique 17 juillet 2015 11:12

      « Il semblerait que le gouvernement Tsipras n’ait donc aucune excuse car tout était écrit d’avance... »



      C’est le moins qu’on puisse dire, puisque le 24 janvier, un jour avant les élections qui allaient vu le « triomphe » de Syriza (36 % des votants, 25 % des inscrits, ça c’est de la position de force pour négocier avec des vrais durs), j’écrivais, ici même, sur AgoraVox : 

      Au final, Tsipras, comme Flamby et le volubile Renzi, ira faire où Merkel lui dira de faire, peut-être en tirant un peu plus sur la laisse... Jusqu’à ce qu’on lui mette un collier étrangleur (de fabrication allemande of course).


      • Extra Omnes Extra Omnes 17 juillet 2015 12:54

        Il ne reste rien de Syriza,
        Tsipras devrait démissionner.


        • leypanou 17 juillet 2015 14:56

          "Et seule la démission de son ministre des finances juste avant la capitulation,
          Yanis Varoufakis (depuis, d’autres ministres lui ont emboité le pas), a permis au gouvernement Tsipras et à une partie de la classe politique grecque, de ne pas sombrer totalement dans une compromission déshonorante qui a tous les attributs d’une trahison. «  : Varoufakis n’a pas démissionné, on l’a démissionné et c’est le représentant de Syriza aux négociations, l’aile à droite de Syriza, qui a »eu sa peau".


          • eau-du-robinet eau-du-robinet 17 juillet 2015 19:13

            Bonjour,
            .
            Pour comprendre pourquoi que les Grecs ainsi nous avons intérêt de sortir de l’UE et de l’’EURO il suffit de regarder la vidéo suivante avec Étienne Chouard sur le principe de la dette (asservissement envers le monde de la finance) voire le lien avec le fonctionnement antidémocratique de l’UE ainsi le rôle que joué la BCE...
            .
            La dette (excellente vidéo avec Etienne Chouard)
            https://www.youtube.com/watch?v=_yfhRAyzNUk
            .
            .


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 juillet 2015 20:32

              « Le seul moyen connu pour sortir d’une crise, c’est de dévaluer fortement la monnaie.
              Prêter à la Grèce, ce n’est pas sauver les Grecs, mais sauver l’ euro jusqu’au dernier grec. »
              Vidéo d’anthologie de 5 minutes entre Jean Marc Sylvestre, la Chef économiste de Goldman Sachs et un économiste marc de Scitivaux.


              • jaja jaja 17 juillet 2015 21:35

                @Fifi Brind_acier

                D’autre part simplement dévaluer pour devenir concurrentiel face à des voisins hostiles et prêts à en découdre comme c’est le cas pour les Grecs aujourd’hui c’est du suicide...

                Sans socialiser toutes les banques et les grosses entreprises en expropriant les actionnaires capitalistes sans indemnités ni rachat rien n’est possible....La socialisation des banques permettant le contrôle des capitaux et le monopole du Crédit éléments essentiel de l’économie ....


              • jaja jaja 17 juillet 2015 21:36

                @Fifi

                Qu’attend l’UPR pour exiger la socialisation des banques et l’annulation de la dette ?


              • lsga lsga 17 juillet 2015 23:56

                @jaja
                socialisation qui n’est possible qu’à une échelle mondiale. 

                Les multinationales sont des entités supra-nationales : étonnant non ? 
                 
                Bientôt, toute l’Europe va rentrer en Révolution. Les USA aussi. L’Amérique du Sud aussi. La Russie aussi. L’Afrique aussi. La Chine aussi. C’est le rôle des communistes dans chacun de ces pays de préparer les populations à unir ces mouvements quand ils commenceront. 
                 
                Vivement.

              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 juillet 2015 08:19

                @jaja
                Si vous lisiez le programme de l’ UPR, vous verriez que le nombre de renationalisations est bien supérieur à ce que vous préconisez.


                C’est une copie réactualisée du programme du CNR.
                Mais comme vous ne connaissez pas non plus le programme du CNR...

              • lsga lsga 18 juillet 2015 13:23

                @Fifi Brind_acier
                Socialiser, ce n’est pas nationaliser.
                Donner le statut de fonctionnaire aux banquiers ne change rien au problème. 


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 juillet 2015 08:52

                @lsga
                Comparez la dette publique de la France avec l’article 123 du TFUE, qui impose d’emprunter aux banques avec intérêts, et la dette avec des emprunts à la Banque de France à taux 0%.
                Et vous verrez que cela fait une sacrée différence !


              • lsga lsga 19 juillet 2015 12:40

                Fifi ; aucun différence. Dans le second cas, c’est l’inflation qui attaque le niveau de vie du prolétariat. 


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 juillet 2015 07:11

                @lsga
                L’inflation n’est un danger que pour les rentiers, pas pour les salariés.
                C’est pour cela que la BCE n’a qu’un seul objectif dans ses statuts : l’inflation en dessous de 2%.
                Ils ont même inventé un indice, le NAIRU pour générer du chômage !


              • TSS 18 juillet 2015 09:48

                La seule solution pour la Grèce etait de quitter l’EU (les USA) et de s’associer aux BRICS !

                Comme d’hab ! la France a baissé ses pantalons devant l’Allemagne le caniche des USA.

                Pourtant la France,l’Italie,l’Espagne,le Portugal ,tous les pays du sud ,ceux que l’Allemagne

                appelle le« club med » devraient s’allier et quitter cette Europe américaine et vraiment mettre

                 en place l’Euro-méditerranée ... !!



                  • webdejour 18 juillet 2015 13:22

                    Il y en a quand même un qui avait tout compris bien avant cette infamie qu’est l’Union Européenne d’aujourd’hui : C’est Pierre Mendes France et sa description admirable de lucidité de la future technocratie européenne. J’aime citer l’expression pour ce projet des dominants modernes en but à l’efficacité économique : « Le ver est dans le fruit », depuis longtemps... Autant dire qu’aller l’en déloger, c’est se heurter à tellement de réticences archaïques, qu’il m’apparaît que seul l’effondrement définitif de notre écosystème planétaire quant aux ressources vitales qu’il génère et contient, dont quoique s’imagine certains(es) tous gonflés d’orgueil qu’ils sont de croyances diverses, nous faisons irrémédiablement parti. En résumé, seul l’effondrement plus que catastrophique de cette matrice vitale « antédiluvienne » estimais-je, fera réfléchir certains(es). ; il se peut, toutefois que cela arrive bien trop tard. (P.S/ Mais pourquoi diable devrions tous et toutes être des invariables optimistes : Après tout, on peut sonner le tocsin du changement apocalyptique en rigolant et en chantant : Ce que ne me semble pas faire les écologistes parlementaire de l’assemblée nationale : Ils feraient pourtant mieux, même s’ils ne seraient pour autant pas plus audibles à mon sens, voire franchement trop dérangeants(es), pour ne pas dire excentriques, voir carrément givrés : Malheureusement, à mon sens, c’est souvent ces derniers qui ont raison avant tout le monde ; mais que faire ??... )


                    • jeanpiètre jeanpiètre 18 juillet 2015 15:36

                      la vraie question est que restera t’il de l’europe ?

                      le peuple européen a très bien vu quune partie des responsables de la situation actuelle à été montée par des personnes qui actuellement dirigent la bce et les leviers de décision en europe.
                      j’aime la diversité de culture au sein de l’europe , je suis donc européen, ils se sont juste accaparé le nom


                        • Ruut Ruut 20 juillet 2015 15:44

                          Le pire c’est que c’est la France qui a dicté les conditions Germaniques a la Grèce.

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