@lsga
La production de richesse a certes augmenté ces 30 derniers années mais ce n’est pas imputable au néo-libéralisme. Le néo-liberalisme a juste permis aux banques de s’approprier l’essentiel des profits au détriment des producteurs.
La france des trentes glorieuses a connu également une forte croissance avec un système qui serait considéré aujourd’hui comme protectionniste.
De plus la croissance de ces dernières années est à relativiser compte tenu de l’explosion démographique mondiale. Elle est à relativiser également si on tient compte des contre parties sacrificielles en terme d’endettement et de destruction environnementale.
Le problème n’est pas la transformation de la bourgeoisie en bourgeoisie financière. La bourgeoisie a toujours été duale : une bourgeoisie entrepreneuriale et productive d’un côté et une bourgeoisie rentière et comprador de l’autre.
Le problème fondamental c’est l’appropriation de la création monétaire par les banques privées et l’asservissement de la classe productive (petit bourgeois compris) par la dette.
Le problème de la création monétaire a d’ailleurs échappé a Marx. Nulle trace de création monétaire dans le capital.
Vous êtes marxiste, bien à vous. Moi je suis proudhonien. De on point de vue le collectivisme (ou capitalisme d’état), c’est la mème chose que le capitalisme : l’appropriation des moyens de production par les banques (dissimulées derriere l’état).au détriment des propriétaires légitimes (les producteurs)
Enfin la richesse est de moins en moins matérielle et de plus en plus immatérielle (capital humain, connaissance, logiciels, etc...)