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Commentaire de ddacoudre

sur Les grands maux du capitalisme


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ddacoudre ddacoudre 27 août 2015 09:37

@Spartacus
 bonjour.
« L’important est que chacun puisse vivre dignement. » je suis d’accord avec ce point de vue, j’écris souvent qu’il ne sert à rien de fustiger la richesse des autres, si l’on a les moyens de ne pas être pauvre. si l’on n’envie pas l’argent des riches alors ils sont pauvres aussi, puisque l’argent qu’ils ont n’est pas désiré.
Sauf il faut bien convenir que nous faisons tout pour que les pauvre envient les riches et aient besoin de leur richesse pour exister. Pourtant à un moment il faut bien définir ce qu’est vivre dignement. Dans un pays ou 28 millions d’actifs font vivre 40 millions de citoyens il faut bien définir un revenu social pour que ceux qui travaillent assurent le bien être des autres afin qu’ils bénéficient de l’ensemble des productions et services auxquels ils concourent par leur existence et que d’autres réalisent. Or le capitalisme vise à supprimer les coûts de main d’œuvre et les coûts de la vie sociale au niveau de la recherche de son intérêt individuel comptabilisé par le plan comptable, alors que chacun se nourri de la consommation de l’existence des autres.l’histoire nous a démontré que sans opposition pour contraindre l’organisation capitaliste à redistribuer le travail produit par ceux qui sont contraints à la servitude, il n’y a pas d’évolution sociale du bien être pour ceux-ci.
C’est dans ce cadre que la déclaration des droits de l’homme de 1948 obligent les états (c’est à dire ses citoyens) à veiller que chacun vive dignement, ce qui sous entend évidement de bénéficier du bien être disponible produit sans exiger de faire habiter tout le monde dans un château de Versailles (biens ostentatoire). C’est ainsi qu’a un moment il faut déconnecter le revenu du seul travail. le salaire social du Smic qui effectivement dans la compétition avec d’aitres pays pèse sur les échanges, s’il peut répondre à cette exigence des droits de l’homme,il est pour une personne. Si celle-ci se met en ménage avec un inactif, ils deviennent immédiatement pauvre et se trouvent en dessous du seuil de pauvreté fixé par le salaire médian. je n’ai pas le souvenir que Hayeck s’oppose à cela puisque ceci est la résultante de la liberté du marché qui génère ses oppositions (pouvoir politique, syndicalisme, guerres)qui se cristallisent autour de situations de conflit pour solutionner le paradoxe de l’organisation capitaliste où chacun se nourri des désirs de l’autre, mais ne veut pas dans la recherche de son seul intérêt en rémunérer le cout.
Le prix d’un produit ça n’existe pas. Tout ce que nous achetons à travers lui c’est de l’énergie humaine et nos désirs de bien être. Ceci n’exclue pas que nous fixions un prix suggestif pour se répartir la rareté ou l’espace des latitudes géographiques quand nous faisons payer le soleil ou la vue. Le prix n’est donc qu’une relation sociologique et psychologique.
http://ddacoudre.over-blog.com/2015/02/pour-creer-des-emplois-il-faut-en-suprimer.html.
cordialement.


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