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Commentaire de Passante

sur Femen contre « Barbus » !


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Passante Passante 15 septembre 2015 10:26

l’étincelle de chalot ferait feu de tout bois,

devint scène surtout.

bref, « il y a autant de seins différents que de visages différents dans le monde » 
disait ovide, jamais rassasié. il connaissait son affaire, le sein - le visage, 
mais lequel, où ?
rapport immédiat entre le sein découvert et la parole.
puis cette scène entièrement muette, plus loufoque qu’un chaplin raté.
regardez le dos de la femen de droite, c’est un vieillard courbé, 
octogénaire dans cinq minutes :

welcome to ?
 « la jeunesse » ! smiley

qu’est-ce qu’un homme voit sur une femen ?
comme sur les plages ? les nichons ?
ah mais pas du tout comme sur les plages, le sein c’est le contexte, toujours.
et plus il cloche avec le contexte, plus il est puissant.
mais les femen, femmes sans texte attention, sans texte aucun, 
s’imaginent trouver le plus décalé des contextes 
là où elles sont si proches du texte :
le point commun de toutes les femmes dans cette salle, 
femen et saucissonnées diverses, c’est :
je m’en sors pas trop bien avec mon corps dans sa respiration, 
parce que niveau texte j’y arrive pas.
non pas que le voile soit le problème, du fait que ça peut être un texte réussi,
donc on n’en parle plus, je parle ailleurs, on passe à autre chose quoi,
c’est si on en fait des réunions que ça peut commencer à métastaser sérieux en conneries.

que profondes sont les tombes de beauvoir et de weil
que l’enfouissement du coran, coran ouvert en main, est encore plus profond...
une femen à mon sens est une sorte de zone nouvelle de la femme
où elles crient un truc du genre :
regardez à quel point j’ai pas de nichons.

très bien madame, c’est un progrès, et justement le recul horrifié du libertin
face au devant féminin, seins, ventre, mais non... 
le cul
sinon t’as rien compris,
en chacune deux, c’est là que commence le texte

sinon, voilée sous l’enseignement, ou en mode femen hystérisée,
ça ne se joue que sur le devant... de la scène,
c’est donc qu’il n’y a pas de scène, le miroir du non-lieu,
la femme est ailleurs, nécessairement, 
elles collaborent ici à l’absence de toute femme.
pas les seins de la femen, mais son nanisme,
pas le voile de la musulmane, mais sa triche sur le lieu où elle entend le texte.

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