L’Arabie saoudite a confié à une société israélienne « G 4 S » la
responsabilité des questions de sécurité concernant le pèlerinage à la
Mecque.
Il semble que cette société soit complétement hors de cause, ne jetons pas la pierre sur Nétanyahou... le fils héritier du roi d’Arabie en serait directement en cause comme l’explique cet article et le révèle le quotidien libanais Al Diyar
source : http://www.mondialisation.ca/catastrophe-en-arabie-saoudite-le-pilier-de-la-politique-americaine-au-moyen-orient/5478321
La réaction instinctive de la monarchie saoudienne à cette dernière tragédie fut de blâmer les pèlerins eux-mêmes qui n’avaient prétendument pas « respecté les horaires », comme l’a dit le ministre de la Santé Khaled al-Falih aux médias locaux. Le prince Khaled Al-Faisal, président de la commission centrale du Hadj du régime, est allé plus loin, accusant « certains pèlerins de nationalité africaine » d’être responsables de la bousculade, un appel on ne peut pas plus clair à des sentiments réactionnaires anti-étrangers et racistes.
Le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saudi d’Arabie saoudite a publié une déclaration soulignant que la catastrophe ne discréditait en aucun cas les forces de sécurité du pays.
Mis à part un désir général de nier la faute évidente qui est celle des responsables du contrôle des foules – ces mêmes forces armées sur lesquelles la puissance de la monarchie repose au bout du compte – il semble qu’il ait pu y avoir une raison beaucoup plus spécifique pour le déni de responsabilité du roi Salman, touchant à son fils et héritier, le Vice-Prince héritier Salman ben Mohammad Al Saud.
Le quotidien libanais Al Diyar a rapporté jeudi soir que la bousculade avait été déclenchée par l’arrivée sur la scène d’un grand convoi militarisé transportant le vice-prince de la Couronne âgé de 30 ans, qui est également ministre de la Défense du pays.
« Le grand convoi de Mohammad ben Salman Al Saoud, fils du roi et vice-prince héritier, qui était escorté par plus de 350 agents de sécurité, 200 de l’armée et 150 de la police, roulait à toute allure sur la route pour se frayer un chemin parmi les pèlerins qui allaient vers le site du rituel de la ‘lapidation du diable’, provoquant la panique chez les millions de pèlerins qui se promenaient dans la direction opposée et a causé la bousculade », a rapporté le journal.
Le titre officiel du roi d’Arabie saoudite est « Gardien des deux saintes mosquées [La Mecque et Médine]. » La catastrophe de jeudi, qui suit de près les 107 décès causés par l’effondrement d’une grue le 11 septembre à la Grande Mosquée de La Mecque, portera inévitablement un préjudice politique à la monarchie. Si son fils a joué un rôle direct dans le déclenchement de cette hécatombe, ceci pourrait bien se révéler fatalement déstabilisateur.