Le sujet est complexe et je pense que vous vous y perdez en partie. Tout d’abord l’expression « développement durable » recouvre dans les esprits pas mal de choses qui n’aboutissent pas in fine aux mêmes résultats. S’il s’agit du développement durable de la croissance économique et donc de la consommation de ressources naturelles, le rapport du « Club de Rome » a montré que la pression agrégée de nos effectifs par nos « exigences de consommation individuelles » aboutit à une implosion de notre mode de civilisation dans ce siècle. En soi, aucun de nos actes ne pose vraiment soucis, c’est toujours le produit de nos effectifs par le volume per capita de ressources nécessaires qui mène au mur ou au précipice. Cas typique la consommation de viande. Aussi longtemps (avec les rendements actuels qui sont quasi en plateau pour de multiples raisons) que la surface de terre agricole nécessaire par individu que multiplie nos effectifs est marginal par rapport aux terres cultivables (disons où pousse de l’herbe donc herbivores, carnivores bref un écosystème complexe), no problem. Quand il faut utiliser la quasi totalité de ces terres aucun soucis si on accepte la disparition de l’essentiel des écosystèmes riches sur Terre...
Quand on dépasse ce chiffre « game over » n’est plus très loin.
Or nous cumulons les handicaps sérieux. Déjà nous n’avons pas maîtrisé assez tôt nos effectifs. Ensuite nous sommes effectivement devenus « accrocs » à un mode de vie énergivore et ressourcivore qui exclu qu’on puisse le transposer à 10 ou 11 milliards d’humains en 2050. Personne ne peux imaginer sous ses yeux les besoins des 7 milliards d’humains actuels et leur impact sur la planète. Dit sans détour nous avons la trajectoire d’une colonie de bactérie sur boîte de Petri qui dévorent toutes les ressources disponibles sans voir venir le pic et l’effondrement qui va suivre. Ce n’est pas l’oligarchie mais bien la nature humaine profonde qui nous pousse à dévorer au maximum de nos ressources financières (du pécul donc...) en nous tamponnant des besoins légitimes des pays qui n’ont pas atteint notre stade de « développement » et bien plus encore des autres formes de vie et des générations à venir. Dit sobrement nous sommes une bande de salopards finis et sans états d’âme. Un riche héritier qui dilapide tout pour sa jouissance personnelle et la famille et la descendance peux aller au diable...
Le recyclage est un maillon essentiel si on veux durer un peu plus mais illusoire sans un frein très net au gaspillage de masse et surtout à l’asymétrie du partage des ressources.
Or depuis le début chacun dévore le maximum de ressources sur lequel il peux mettre la main et ce système nous condamne sans appel. Avant que la population des pays développés comprenne ce qu’elle a fait nous serons dans un potage assez indigeste.
Alors bien sûr, la technostructure qui nous environne pompe l’essentiel des ressources et de l’énergie qu’on peux individuellement nous attribuer et nous ne l’avons pas décidée nous-mêmes. Mais nous hurlerions si elle n’était pas là...
Contrairement à vous je pense que nos élites sont à notre image : ils poussent juste l’obscénité un cran plus haut, c’est tout.
24/10 02:18 - Christophe Hamelin
@Nycolas Bonsoir et désolé du délai de réponse. Je veux répondre à ce que vous écrivez sur les (...)
15/10 03:23 - liberty1st
12/10 19:58 - Sozenz
@Nycolas OUI !!! Car que serait le « pouvoir » le pouvoir « invisible » si le peuple du monde (...)
12/10 18:13 - Nycolas
J’aime beaucoup votre article, et je partage tout à fait votre vision du développement (...)
12/10 12:04 - Sozenz
@Claudec Oui, vous vous énervez ; et bien mal à propos c est bien vous avez sautez sur l os (...)
12/10 09:18 - mmbbb
@lsga Je vous croyais plus intelligent Il y a le meme article ecit dans Contrepoints par (...)
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