@Le Canard républicain
Vous ne répondez pas à la contradiction entre droits universels et souveraineté nationale. Si vous parlez de souveraineté populaire en face des droits universels, alors, vous ne pouvez parler que de la souveraineté populaire universelle, donc, au delà des frontières, donc des souverainetés nationales.
Evitez moi le sophisme usuel de ceux que vous dites combattre.
Constater la politique antidémocratique de ceux qui gouvernes ne veut pas dire conditionner sa pensée par contradiction, car c’est le principe de la réaction qui est tout le contraire de l’esprit révolutionnaire au sens de progrès, mais au contraire, au sens du conservatisme. L’action se fonde sur sa propre pensée et non sur la réaction à l’action d’autrui. Cela pour dire que pour l’analyse, je me contrefout totalement du Medef, d’Hollande et cie. Ici, leur pensée ne vaut pas tripette, elle est inférieure à celle de ma chienne.
« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits »,
UNIQUEMENT SI CES DROITS SONT PLACES AU DESSUS DES NATIONS, sinon, ils n’ont aucune valeur.
Enfin, si les hommes naissent libres et égaux en droits, ils n’aspirent pas tous à vivre avec les mêmes droits parce qu’ils ne sont pas tous prêts à accomplir les mêmes devoirs.
Ainsi, on ne peut naître avec tous ses droits que si les adultes en font un devoir pour eux même, car bien évidemment, on ne peut demander à un bébé d’accomplir ses devoirs de citoyen , mais si personne n’est là pour les accomplir à sa place, il mourra en quelques heures ou jours !
tout droit implique un devoir correspondant, mais en démocratie, nul ne peut prétendre à plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs et nul ne peut se voir imposer plus de devoirs qu’il ne réclame de droits. Cette réciprocité, base de toute éthique, interdit formellement la propriété des moyens de productions et de son financement car celle ci n’a de sens que par l’exploitation d’autrui et le profit qu’elle permet à son possesseur, lui donnant des droits sans devoirs réciproques. Or, il en va de la propriété individuelle (toujours de celle qui porte sur l’espace commun et le temps de vie d’autrui) comme de la propriété collective qu’est la nation, elle n’a de sens que par le profit qu’elle permet, hors de ce profit, la propriété est vide de sens, la souveraineté nationale est donc tout aussi vide de sens. Reste toujours le cosmopolitisme de la culture, sachant que la diversité est la plus grande richesse.
La mondialisation est celle des droits et devoirs universels, non pas celle des droits de quelques uns et les devoirs pour tous les autres, cela, c’est l’état bourgeois ou la monarchie (la différence étant qu’elle place les devoirs de celui qui détient la force, au dessus des droits).
Bref, la lutte est autour de ce que doit être la mondialisation, la refuser, c’est aussi refuser l’universalité des droits humains, mais aussi de leurs devoirs.
L’arme la plus efficace des maîtres sophistes est le déni de conscience ou autrement appelé dissonance cognitive. La votre, mais malheureusement celle de la majorité des citoyens, est d’opposer droits universels et mondialisation, alors que l’un ne va pas sans l’autre, pour ramener le premier au niveau de la souveraineté des nations qui par nature s’y oppose. Ce qui caractérise un peuple, une nation, c’est sa culture, pas son économie. Disons que l’économie est un moyen là où la culture est une fin. C’est donc la première qui doit servir la seconde et non l’inverse. Mais l’économie ne peut servir la culture que si elle répond déjà aux besoins primaires de tout un chacun ! Se sont des relations de causalités auxquelles nul ne peut échapper, sauf en corrigeant la cause première. Un dicton dit, change le naturel et il revient au galop, en fait, il ne revient au galop que si le naturel a été changé dans sa conséquence et non dans sa cause. Autrement dit, change le naturel par sa cause (originelle) et il s’enfuit au galop dans sa conséquence.
Ce que j’écris à déjà été analysé par nombre de philosophes et économistes, mais tous ont échoué ou volontairement ignoré le fait qu’un droit implique un devoir et qu’un devoir applique un droit et qu’ hors de cette réciprocité, il ne peut y avoir ni de justice, ni de démocratie véritable.
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