@philouie
La notion de Dhimmi est limité à
l’espace géographique de l’Islam. C’est comme la prétention de l’église
catholique, dont le mot signifie « qui a vocation à l’universalité ».
Comment concilier des religions invoquant le même Dieu, parce que doué
des mêmes pouvoirs et valeurs ? Tout simplement en reconnaissant que sa
parole est descendante et non ascendante, c’est à dire, qu’il faut
reconnaître que le message et les messagers ne détiennent pas toute la
parole de Dieu, mais une partie seulement et que tendre vers
l’universalité ne veut pas dire l’atteindre ou l’avoir atteinte. On ne
peut pas atteindre Dieu, seulement tendre vers Lui.
Si vous
avez tous « vocation à l’universalité » et pour profession de foi "il n’y a
de Dieu, que Dieu", alors, vous avez là le fondement d’une même
vocation universelle, qui unit autour de la morale et de l’éthique.
L’éthique universelle se trouve dans la déclaration universelle des
droits de l’humain. La morale professe bien les mêmes valeurs, mais en y
ajoutant les devoirs, chose qui manque encore à l’éthique et sans
lesquels il ne peut être appliqué le droit.
Tout droit implique
un devoir et tout devoir applique un droit, cet aphorisme n’est
contestable ni par la morale religieuse, ni par l’éthique
philosophique. La qualité d’un juge est l’impartialité et le sens de
l’équité, qualités qui ne dépendent pas de l’instruction, mais de
l’éducation, qui ne dépendent pas de l’intelligence seule, mais de la
conscience placé au dessus. Une personne peut ainsi être très
intelligente, mais peu consciente et inversement, une personne peu
intelligente mais très consciente, ceci car l’intelligence est la
capacité de relier des concepts là où la conscience est la capacité à
relier le sens, la raison d’être de relier ces mêmes concepts.
Autrement dit, l’intelligence est la capacité de construire des objets
très complexe, la conscience d’en donner le sens ou le non sens.
J’aurai
beaucoup encore à écrire, mais je voudrai vous faire remarquer que la
somme des intérêts particuliers ne donne pas l’intérêt général, mais au
contraire, l’interdit.
L’intérêt général ne peut être que la
somme des utilités particulières où c’est à travers cette utilité
particulière que chacun doit trouver son intérêt personnel.