Commentaire de Passante sur COP COP COP KOPECK

Passante 10 novembre 2015 10:01

le climat, son climax, ce décorum dramatique de toutes ses exactions.

alors où le match ? oh pas grand chose, sur l’homme.

car toute la foire autour c’est la technique déchaînée.

bon comment recentrer tout ça ?

normalement ça devait commencer grec,

les premiers à parler d’un truc qu’ils appelaient « la mesure de l’homme »,

donc des choses à la mesure de l’homme,

d’autant plus vrai que si tu mates côté egypte, on dit pharaonique

pour dire la perte de cette mesure, le romain poursuivra.

cahin-caha, ça se traîne malgré les forges et les feux grégeois,

et avec le cheval, toujours lui à la mesure de l’homme,

jusqu’à disons les canons napoléoniens nettement plus sérieux

et surtout les rails de victoria télégraphe patata, c’est le mot.

là, la mesure de l’homme est perdue, hercule, prométhée, qu’importe,

il y a eu meurtre, ce ne sont plus des hommes qui tombent,

ce sont des terres, à jamais explosées par les rails, des vies entières magnétisées là.

mais ce qui n’est pas à la mesure de l’homme ne pouvant se lever

que sur la perte de cette mesure

ne peut s’avancer que sur terre de caïn pure, accomplie,

souriant certes, le dernier iPhone à la main, avenant même,

mais bon, comme pour le premier sacrifice de taureau de l’histoire,

ils étaient si nombreux vous savez, on ne sait plus qui, cherchez par là...

sur l’autre versant, jean-luc se penchait sur les bidonvilles,

là encore, peut-être que lui aussi voyait-il la mesure perdue,

puisqu’il conclut : problème de culture, le bidonville c’est de l’inculture, une inadaptation.

donc on collabore, toutes les couches, dans et avec la perte de la mesure.

mais comme l’enfer est au plus proche du paradis, en définitive c’est un réglage,

par exemple je ne peux pas faire un parcours non faisable à pied,

ni porter un poids non portable par des humains, etc.

les sons, les lumières, les machines, stop, fonction pause,

toujours là, mais ailleurs, le tout est de pas perdre les coordonnées exactes du tatamis,

un fine tuning et c’est bon, tout ce qui a et tient la mesure humaine tiendra, tout le reste est fini.

voilà, apocalypse de poche, pressurisation contrôlée, navigable à vitesse moyenne, tous climats.

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