Daech c’est nous ? Euh...bah oui et non....
Le génocide de la population originelle peuplant les Etats-unis a été un projet européen, nullement du fondamentaliste musulman armé.
La déportation massive de population africaines pour servir d’esclaves dans ces nouveaux territoires « libérés » (déjà) encore pas Daech et consorts.
La colonisation pour « évangéliser » (façon indiens d’amérique) des « sous-humains » et accessoirement leur piquer leurs ressources, encore pas eux.
Deux guerres mondiales, les camps de concentrations et les chambres à gaz, toujours pas eux.
Le néolibéralisme pour cramer en une poignée de générations humaines le patrimoine de l’humanité actuelle et à venir, avec une armée de « nouveaux esclaves » aux yeux bridés cette fois, pour le bénéfice essentiel d’un pour mille de la population, pas Daech.
Les guerres illégitimes (on ne se défendait pas contre des agresseurs même potentiels) faisant des millions de morts, bah c’est nous aussi (disons l’occident).
En matière de barbarie (remember « Giordano Bruno brûlé vif en 1600 en italie pour avoir professé la pluralité des mondes), les amateurs de Daech ont tout à apprendre de vrais professionnels...
Vrai, nous pouvions nous raccrocher à quelques valeurs passées (révolution française, humanisme, valeurs chrétiennes de compassion etc...) nous les avons mises à la poubelle.Nous élisons des gens qui considère la démocratie comme une maladie mentale sévère, nous préférons saigner des sociétés entières plutôt que résister au chantage des »joueurs de casino« (nos »amis de la finance), jeunes désoeuvrés, vieux qui finissent dans le sordide, travailleurs condamnés à travailler jusqu’à la « panne technique grave », banlieux laissées en zone de « non droits », nos « amis » du Golfe voilent leurs femmes et décapitent sommairement, ceux d’ukraine se baladent avec des croix gammés,le porno tient lieu de catéchisme, nous réécrivons les règles du jeu en permanence pour servir « nos » seuls intérêts, etc...
L’élève sait qu’il n’a pas plus de pitié à attendre de son maître, que l’espoir de l’égaler un jour.
Quand apprendrons-nous enfin à être intelligents ? Pas à court terme, je le crains.