@Fifi Brind_acier, vous oubliez une chose, paille de fer, proposition de prestation de service.
Par exemple : formation militaire fournie par la Légion Étrangère ?
Peut être une information de mauvaise langue ?
La République française prise en otage
par
Thierry Meyssan
( En principe, les États dénient toujours leur participation à des groupes
terroristes. Toutefois, le ministre français des Affaires étrangères,
Laurent Fabius, a déclaré en décembre 2012, lors de la conférence des
« Amis de la Syrie » à Marrakech, qu’Al-Nosra, la branche syrienne
d’Al-Qaïda, « fait du bon boulot » [10]. )
Encadrement d’officier Français
( En réalité, la France était impliquée depuis au moins le début 2011 aux
côtés d’Al-Qaïda. À l’époque, le Royaume-Uni et la France s’étaient
joints au projet US de « Printemps arabe ». Il s’agissait de renverser
tous les régimes arabes laïques et de les remplacer par des dictatures
des Frères musulmans. Alors que Londres et Paris avaient découvert cette
opération en cours de réalisation en Tunisie et en Égypte, ils avaient
été préalablement sollicités pour la Libye et la Syrie [11] -
En Syrie, la présence d’officiers français encadrant des groupes
armés lorsqu’ils perpétraient des crimes contre l’humanité est largement
attestée.
La France a par la suite joué un jeu extrêmement complexe et
dangereux. Ainsi, en janvier 2013, c’est-à-dire un mois après le soutien
public de Laurent Fabius à Al-Qaïda en Syrie, elle se lançait dans une
opération au Mali contre le même Al-Qaïda, provoquant un premier retour
de bâton contre ses agents infiltrés en Syrie.)
( La France objet de chantage
Le 11 novembre 2015, le Premier ministre, Manuel Valls, assurait que la France était engagée contre le terrorisme [18].
Le 12 novembre, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales
—rattaché au ministère de l’Intérieur— publiait un rapport selon lequel
le terrorisme était devenu la seconde préoccupation des Français après
le chômage [19].
Le matin même du 13 novembre, le ministre de l’Intérieur, Bernard
Cazeneuve, présentait à Nanterre un plan en vingt mesures pour lutter
contre le trafic d’armes [20].
Peut-être faut-il ajouter l’annonce du rétablissement des contrôles
d’identité aux frontières, même si cette décision peut s’expliquer par
la crainte de manifestations durant la Cop21.
À l’évidence, le gouvernement s’attendait au pire, ce qui implique
qu’il était en négociation avec ceux qui l’ont attaqué. La France a pris
des engagements qu’elle n’a pas tenus et est certainement victime d’un
chantage de la part des maîtres qu’elle vient de trahir.
Un exercice simulant des attentats a été conduit le matin même de
l’attaque par les services d’urgence hospitaliers, sous le contrôle des
ministères de l’Intérieur et de la Défense [21].
Une coïncidence que l’on avait déjà relevé lors des attentats du 11
septembre 2001 à New York et Washington, de ceux du 11 mars 2004 à
Madrid, ou encore de ceux du 7 juillet 2005 à Londres.
Conclusion provisoire
Les gouvernements français successifs ont noué des alliances avec des
États dont les valeurs sont à l’opposé de celles de la République. Ils
se sont progressivement engagés à livrer des guerres secrètes pour eux,
avant de se rétracter. Le président Hollande, son chef d’état-major
particulier le général Benoit Puga, son ministre des Affaires étrangères
Laurent Fabius et son prédécesseur Alain Juppé font aujourd’hui l’objet
d’un chantage dont ils ne pourront sortir qu’en révélant dans quoi ils
ont fourvoyé le pays, même si cela les expose à la Haute Cour de
Justice.
Le 28 septembre, à la tribune des Nations unies, le président Poutine
s’adressant aux États-Unis et à la France s’exclamait : « J’aimerais
demander aux responsables de cette situation : "Avez-vous au moins
conscience de ce que vous avez fait ?" Mais je crains que cette question
ne reste en suspens, parce que ces gens n’ont pas renoncé à leur
politique basée sur une confiance exagérée en soi et la conviction de
son exceptionnalité et de son impunité » [22]. Ni les États-uniens, ni les Français ne l’ont écouté. Il est maintenant trop tard. )