L’avenir de la Syrie ? douloureux certainement côté syrien, car les chacals qui l’agressent ne renonceront pas facilement à leurs objectifs, et car les syriens ne renonceront pas à leur souveraineté et leur intégrité territoriale. Ils ont toute légitimité à se défendre contre ces terroristes et le droit international pour eux.
Ils sont bien conscients qu’ils sont harcelés par des vautours pas démocratiques du tout, ils sont très patriotes et résisteront aussi longtemps qu’il le faudra, même si cela doit durer des années et leur coûter cher. Les russes et d’autres pays des Brics les aideront, ils sont des partenaires fiables de longue date, pas comme les girouettes de ces coalitions « off-shore » en carton-pâte.
Les masques sont tombés depuis longtemps, leurs projets (au pluriel, car jamais un seul commun n’est sorti de toutes leurs alliances éphémères malgré des heures à palabrer à Paris, Doha et Istanbul), ne sont pas « démocratiques » contrairement à ce qu’en dit l’emballage médiatique en occident, mais c’est du remodelage du MO qu’il s’agit. Toutes leurs tentatives seront encore mis en échec comme elles l’ont été jusqu’à présent.
Côté agresseurs de la Syrie, on les voit tournoyer autour des kurdes syriens pour leur vendre un Kurdistan séparatiste, mais ça ne marchera pas, car les kurdes syriens ne s’associeront pas avec ceux du PDK de Massoud Barzani en Irak étroitement lié à Washington et à Israël qu’il fournit en pétrole, et ils ne combattent pas Bachar qui a d’ailleurs armé leurs milices pour qu’ils puissent se défendre, ils combattent tous les islamistes « modérés » ou pas, et ne voudraient pas vivre coincés entre des voisins « islamistes », la Turquie du sultan Erdogan de la secte AKP qui est un faux-nez des frères musulmans qui piétine sans vergogne les kurdes turcs, et au sud un « Sunnistan » à cheval sur l’Irak et l’est de la Syrie que voudraient créer les charognards de cette coalition internationale, probablement, puisqu’ils ont déjà perdu politiquement et militairement cette sale guerre, pour au moins rentrer dans leurs frais avec les milliards de dollars qu’ils ont investis.