@unmilitant
C’est Bruno qui a écrit « seuil d’exposition » pas moi. En réalité, Il voulait dire « valeurs limites d’exposition du public » (41 à 61V/m) . C’est cela que la résolution du conseil de l’Europe propose d’abaisser à 0,6V/m puis 0,2V/m (rapport Huss p3, 8.2.1.)
Maintenant quand vous parlez de niveaux se situant à « 97% des valeurs limites », il ne s’agit pas de « seuil d’exposition ou d’émission » (pourquoi des seuils ?) mais plutôt de l’état des lieux de l’exposition du public tel qu’il a été notamment relevé par les travaux du COPIC (99% des niveaux mesurés dans le public sont < à 2,7V/m, 90% < à 0,7V/m).
Mais prétendre que valeurs limites d’exposition du public (41 à 61V/m) nous protègeraient de la cuisson relève de la désinformation. Ces limites ne sont pas celles ou commenceraient les effets thermiques c’est à dire > 4W/kg. Les valeurs d’exposition limites sont basées sur la vérification expérimentale à partir du plus petit effet observable (effet n’étant pas synonyme de délétère). Un facteur de sécurité de 5 a été ajouté pour les pro, 50 pour le public, ce qui donne les valeurs de 41 à 61V/m. Ces valeurs n’ont jamais été mesurées dans le public comme le montre les travaux du COPIC.
Sur les effets non thermiques, la conclusion du rapport Anses 2013 est la suivante : "L’ensemble des études in vivo sur le développement de tumeurs analysées (15 études dans le rapport Afsset de 2009 et 3 depuis) n’apporte pas la preuve d’une augmentation d’incidence ou de l’aggravation des cancers dans les conditions expérimentales testées pour des niveaux d’exposition aux radiofréquences non thermiques (jusqu’à 4 W/kg), notamment en cas d’expositions chroniques et semi-chroniques. Anses p289/428