Electrosensibilité : ces lanceurs d’alerte qui pourrissent la cause
Les terribles évènements qu’a connus notre pays appelaient à une pause : par respect pour les victimes mais aussi pour encaisser le choc. Le temps du deuil est fini. Place à l’action. Et force est de constater qu’il y a à faire.
![](http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH190/alerte-bc9c2.jpg)
Déjà, pour ceux qui me suivent sur Facebook, le "monde merveilleux du réseau social américain" a montré son vrai visage ! Compte bloqué, sans aucune raison de sa part. Sachez, cher lecteur, que Facebook s’autorise à fermer un compte qui lutte contre les méfaits sanitaires des technologies mais laisse pulluler dans le même temps les comptes djihadistes… Allez comprendre. J’ai lutté contre cet état de fait durant plusieurs semaines mais Facebook n’a rien voulu savoir. On appelle ça du totalitarisme non ?
Mais revenons à notre lutte quotidienne : la reconnaissance de l’électrosensibilité. Et là aussi, les masques tombent et révèlent l’hypocrisie des uns et des autres. Bref, ces fameux lanceurs d’alerte pourrissent la cause.
CRIIREM, PRIARTEM : à quoi servez-vous ?
Nous avons déjà rappelé le rôle trouble du CRIIREM, dont l’expertise a été utilisée lors des débats à l’Assemblée nationale (concernant l’adoption obligatoire du compteur Linky) pour demander le retrait des amendements parlant des effets sanitaires des ondes. Et que dit cette étude ? Qu’il n’y a ni risque sanitaire ni rien à craindre du développement du Linky !
Quid du Priartem, autre "grand défenseur" des EHS ? L’association continue son petit bonhomme de chemin entre colloques et visites au ministère. Tout ça pour quoi ? Rien. Ah si : le Priartem fait sa com’ pour ensuite vendre des "expertises" aux particuliers et gagner un peu d’argent. Les EHS les en remercient.
Et on pourrait continuer comme ça à l’envi concernant les Robin des toits ou encore Annie Lobé. Sans remettre en cause son énergie, quelle est l’efficacité de ses actions, d’un envoi de lettre en accusé réception à l’Elysée ou encore l’organisation de soirée crêpes pour parler des EHS ?
Un vrai mouvement populaire consisterait à faire pression sur la Sécurité sociale afin qu’elle garantisse la protection des électrosensibles. De même, la promotion de mouvements citoyens purs et étrangers à toute déviance parisienne est urgente, à l’image d’EMOV (mouvement des Victimes des Ondes ElectroMagnétiques).
Les associations préfèrent s’institutionnaliser, faire du lobbying, courir les plateaux télé, recevoir des financements publics… Mais ils ne servent que de caution morale aux industriels !
Pendant ce temps-là…
Les informations sur l’électrosensibilité soufflent le chaud et le froid. Et dans chacun des cas, il y a de quoi se révolter. Dans le Calvados, l’installation d’une antenne relais pour la télévision est la cause de la baisse de production de lait, d’une baisse de sa qualité mais également de veaux morts-nés. Un exemple parmi d’autres de la fragilisation de notre terroir national, là où se produisent livarot, pont-l’évêque et camembert. Dans la Marne, les ondes ont tué le mode de vie d’Antoinette, chanteuse amateur du répertoire d’Edith Piaf.
Les exemples abondent mais les lobbies veillent. Le dernier en date s’appelle l’Institut national du cancer pour qui les téléphones mobiles ne sont pas dangereux… sous réserve de faire attention ?! "Les études disponibles manquent de recul pour mettre en évidence, ou écarter formellement, tout lien avec des risques de cancer. En attendant, plusieurs mesures de précaution ont été prises pour réduire l’importance de ces expositions". La bonne blague.
La lutte continue donc mais elle ne sera crédible que si elle est le fait d’organisations et de personnes au-dessus de tout soupçon. A ce titre, le Professeur Belpomme est un exemple à suivre.
djuVSondes
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