@gruni
« L’ordre mondial, existe bien sûr, ce sont le
traités et les accords internationaux, économiques, politiques, financiers et
commerciaux. Rien de nouveau la dedans. »
Vous n’avez pas bien compris. Le Nouvel Ordre
Mondial, ce n’est pas l’ordre mondial dont vous parlez. C’est la marche vers la
constitution d’un seul Etat pour toute l’humanité, en passant, étape en cours,
par la constitution du futur marché transatlantique.
Et si c’est un complot, comme croient les « esprits
forts », c’est un « complot à ciel ouvert » selon la formule de
Philippe de Villiers (« Le moment est venu de dire ce que j’ai vu »)
:
« Un peu plus tard, lorsque j’interrogerai
François Fillon sur le dîner qu’il a
donné en 2011 pour les membres du Bilderberg à Matignon, il aura cette réponse candide : « Ce sont eux qui nous gouvernent
! » (p. 322)
« ,,,tous ces cénacles toisent les peuples.
Mais ils ne cherchent pas à se dissimuler ; leurs identités, leurs agendas, leurs
objectifs sont publics, en ligne, revendiqués et assumés. Et s’ils ne se
cachent pas, c’est parce qu’ils ont déjà le pouvoir. Le pouvoir d’influence.
Leurs conciliabules ne relèvent pas d’une conspiration mais d’un tour d’esprit.
La « main invisible », ce sont en fait des milliers de petites mains qui ont le
même tour de main, le même mental, les mêmes réflexes. Et qui composent les
superlobbies du grand capitalisme. En toute quiétude, ils se retrouvent pour ce
genre de dîners entre soi au Parlement européen. Cette année à Bruxelles, l’an
prochain...à Washington. » (p. 323(
On peut
encore citer ce que Sarközy déclarait devant le corps diplomatique, réuni à l’Elysée,
le 16 janvier 2009
« Et je puis vous dire une troisième chose :
on ira ensemble vers ce nouvel ordre mondial. Et personne, je dis bien
personne, ne pourra s’y opposer. Car à travers le monde, les forces au service
du changement sont considérablement plus fortes que les conservatismes et les
immobilismes. »
Alors, bien sûr, on peut
hausser les épaules, parler d’obsessions, d’aveuglement et vivre comme si tout
cela n’existait pas, mais on se prive de la compréhension d’une part
essentielle de la marche du monde.