Votre commentaire mérite une réponse.
Tout d’abord merci de m’avoir écrit.
Vous avez raison, je ne suis pas agacé par la position de FA sur l’espéranto. Je crains du reste qu’il n’en connaisse pas grand-chose, à l’image de beaucoup de personnes, mais passons.
Je ne suis pas agacé non plus contre sa personne. Je constate simplement que les craintes que j’avais semblent fondées, s’agissant de la politique de l’UPR. Si encore une fois, ce que disait GrandGuignol à 18H15 (et messages suivants) devait s’avérer exact.
En fait, ce qui m’a agacé, mais depuis c’est une affaire terminée, c’est qu’il n’ait même pas pris la peine de m’écrire.
Ensuite, admettons que j’ai un ego, et j’en ai un important, oui. Je ne risquais pas d’entrer en collision avec le sien puisque justement il ne m’a pas permis de le rencontrer. Ce en quoi, il est revenu sur un engagement qu’il m’avait fait par texto. Mais peu importe.
Vos explications sur l’agenda chargé (2 bras, 2 jambes 1 cœur), dites-le à d’autres. J’aurais très bien compris qu’il me donnât un rendez-vous pour six mois plus tard, voire plus.
Mais non, FA fait comme d’autres avant lui, il avait décidé de ne pas me recevoir, il ne m’a pas répondu, point final. C’est monnaie courante, ce comportement. On voit ça tous les jours.
Ce qui m’intéresse d’abord et avant tout, c’est la défense de MA langue, la langue française, je voudrais que les Français parlent (de nouveau) leur langue, — et pour cela il faudrait leur expliquer ce qu’il se passe — je voudrais que notre langue portée au plus haut niveau par les auteurs classiques retrouve son rang. Et aussi, pour ne pas dire surtout, à l’international.
Dois-je insister sur la situation actuelle ? Il y a aujourd’hui un
article sur AV qui parle de la promotion de Star Wars et qui traite de cette question. Et l’auteur — pas moi — exprime sa colère.
Or, l’UPR, qui fort justement prône le retour de la grandeur de la France ne peut pas négliger ces points. Et combien de fois devrais-je le répéter, il n’y a rien dans le programme de l’UPR pour remédier à cet état de fait. Rien, nothing, niente, nulla, nenion. Que dalle !
Voyez-vous, FA décrit très bien, preuves à l’appui le plan caché des EUA pour imposer la construction européenne, mais il semble ignorer que dis-je : il semble, il ignore, qu’il y en a eu un autre pour évincer la langue française. Et je ne parle pas du plan Marshall ou des accord Blum-Byrnes. Non, je parle de l’Anglo-American Conference Report de 1961.
Ses conférences mériteraient donc d’être enrichies.
Pour être complet et vous dire ce que je pense, c’est qu’au fond tout le monde s’en fout de la langue française. Du moins beaucoup de gens. Preuve s’il en était que le plan caché des EUA a parfaitement fonctionné. De quel plan au juste ? Justement, même FA n’en sait rien. C’est dire...
Voilà, Morpheus. Encore une fois, je suis ravi de participer à ce débat d’idées, et j’espère vraiment que l’UPR va faire un travail de terrain, c’est nécessaire mais aussi que des alliances vont être recherchées. C’est indispensable.
À moins que dans la maison, on ait envie de rester dans l’anonymat durant des décennies.
Et il faudrait que M. Asselineau sache aussi passer la main. On ne voit quasiment que lui dans les vidéos. Si on met de côté Régis Chamagne et Vincent Brousseau.
Cordialement.
Thierry Saladin