Bilan et avenir de l’Union Populaire Républicaine (UPR)
L'union populaire républicaine (UPR), actuellement le plus grand Parti français appelant à sortir de l'union européenne (UE) est à un tournant décisif de son histoire. En effet ce parti vient de se présenter au deuxième scrutin à l'échelon national après les élections européennes de 2014, mais il s'agit de la première campagne bien organisée, après leur coup d'essai de mai 2014. Si le parti a su se développer bien au-delà de toutes espérances jusqu'à maintenant, et à la stupéfaction de nombre de détracteurs ; il lui faut trouver un nouveau souffle pour accrocher des résultats électoraux suffisants, afin d'accéder au pouvoir un jour. Je ne discuterais ici en aucun cas la ligne politique du parti ou son programme, mais je ferais une rétrospective sur le développement du parti et discuterais les stratégies de développement mises en place ou possibles à l'avenir.
Une naissance difficile
L'UPR a débuté sans financements et sans soutiens, même d'anciens gaullistes comme Marie-France Garraud sollicitée à l'époque pour le congrès fondateur comme aime à le rappeler François Asselineau (1). Sa recette, des conférences de plusieurs heures centrées sur l'union européenne montrant des analyses assez inédites à l'époque, aux antipodes des idées reçues sur le sujet. On est loin du plan com ou du lancement de partis sous-marins, comme nouvelle donne ou nous citoyens lancés en même temps pour les élections européennes (2)(3). Á ses débuts le parti ne décollait pas...
L'expansion par internet
N'ayant aucun soutien particulier ni aucun réseau, un discours et des analyses à contre-courant, il n'y avait aucune chance que le président du parti puisse être invité dans des médias de masse, pourtant la stratégie principale du parti pour son expansion a été de communiquer auprès des médias dès le commencement, en espérant des invitations pour se faire connaître. Mais généralement on ne passe pas dans les grands médias par hasard et en particulier lorsque l'on touche à la politique, seules des personnes avec un réseau peuvent percer ce mur médiatique, comme un Felix Marquardt (4) personnage cocaïnomane, ô combien insignifiant mais possédant ses entrées et des liens d'ailleurs avec le parti de Denis Payre, Nous Citoyen. On a déroulé le tapis rouge à ce personnage dans le talk-show de Ruquier notamment (5) (alors probablement sous l'emprise de substances, ça vaut le coup d'être vu). Il en découle qu'éspérer des invitations dans des très grands médias était illusoire alors que le parti était minuscule, sans résultats électoraux et sans réseau ...
Puis, l'idée de mettre les conférences sur internet a porté ses fruits, et la création du site du parti a enfin amorcé une dynamique positive et qui est encore à l'oeuvre aujourd'hui. Mais la percée de l'UPR sur internet ne concerne que les personnes s'intéressant vraiment à la politique sur la toile ; ce que l'on peut nommer "l'internet politique" mais celui-ci ne touche probablement qu'un million de français voir moins.
Cependant , cet internet politique fût un terreau suffisant pour que le mouvement acquiert une véritable force militante, proche de dépasser les 10 000 adhérents aujourd'hui, ce parti est plus important que nombre de partis connus (NPA, EELV, FDG,...). Les détracteurs de l'UPR peuvent ironiser, mais ce succés est une première historique en tout cas en France, il s'agit bien du premier parti politique s'étant développé par internet. Aujourd'hui le parti peut se présenter aux élections, sans soutiens, sans réseaux, sans financements et sans visibilité dans les grands médias, là aussi une première en France à ma connaissance...
Bilan des autres partis dissidents de l'Europe
Le MPEP (nouvellement renommé parti de l'émancipation du peuple) de Jacques Nikonoff vivote avec 300 adhérents (6) et Mr Nikonoff se dit opposé à se présenter aux élections, opposé également à la sortie par l'article 50 de l'UE, ceci lors d'une récente conférence (7) dans laquelle ses critiques vis-à-vis de l'UPR sont parfois voilées parfois non, on sent qu'il jalouse la réussite de l'UPR . J'avoue qu'on peut se demander ce qu'il propose vraiment ? quel avenir pour son mouvement ? y a-t-il une stratégie pour développer ce mouvement ? pour changer la donne politique en France ?
Le PRCF, leur position sur l'UE est très proche de celle de l'UPR, mais leur idéologie communiste est morte, le parti vivote et trouve l'UPR trop à droite pour une alliance, mais leur positionnement communiste n'est pas rassembleur et l'échec est programmé dès le départ...
Le comité Valmy, mouvement d'extrême gauche ne peut également s'allier à l'UPR pour la même raison que le PRCF, position ambiguë actuellement puisqu'ils ont appelé à voter pour les candidats de l'UPR aux élections régionales (8).
Réconciliation nationale, le parti d'extrême droite annoncé depuis plus d'un an n'a pour l'instant aucun programme officiel, il est donc difficile de dire quelle est sa position réelle concernant l'UE. L'association égalité et réconciliation d'Alain Soral, à l'origine de ce parti avec Dieudonné était constituée essentiellement d'électeurs voir d'adhérents du Front national. Le récent virage à 180° de leur leader concernant le FN a visiblement vidé les rangs et le parti n'est toujours pas sorti de terre, leur site internet est encore une coquille vide (9).
L'une des principales raisons du succès de l'UPR par rapport à ces différents mouvements est son positionnement politique rassembleur et cohérent pour aller à l'essentiel. Aujourd'hui le communisme est mort, le PRCF ne pourra jamais rassembler, l'extrême gauche ne pourra jamais dépasser 10% d'électeurs inscrits, l'extrême droite jamais 15 à 16% . Il est évident qu'aucun de ces mouvements ne pourra jamais renverser la table ; L'UPR le pourrait...
Stratégie de développement de l'UPR : l'illusion médiatique
Il y a un peu plus d'un an, François Asselineau expliquait que les politologues considèrent qu'un parti politique commence à compter à partir de 6000 adhérents environ et que lorsque le parti dépasserait ce stade, les grands médias ne pourront plus l'ignorer. L'invitation à ONPC il y a un peu plus d'un an sembla donner du crédit à cette analyse (10), bien que le passage du président de l'UPR tenait plus du tribunal accusatoire qu'autre chose (11). Pour l'UPR c'était le signe que le mur médiatique était en train de tomber (12), or il n'en était rien, la situation est même parfois pire que lors de la présidentielle de 2012.
La stratégie principale de développement du mouvement reste toujours et encore l'accès aux grands médias, le mouvement n'a pourtant guère plus de réseau ou de soutiens qu'à ses débuts et le harcèlement des journalistes par l'UPR depuis 8 ans maintenant produit même l'effet inverse (13). Si l'ostracisme dont est victime le parti est criant, il n'est pas la seule raison à l'échec de cette stratégie, l'UPR s'est mis les journalistes à dos et n'a aucun "piston" pour être présent dans les médias de masse... Les relations avec les journalistes sont si catastrophiques que l'UPR parle maintenant d'intenter des procès (14).
Comme aime le rappeler Mr Asselineau, les européistes devant l'échec de l'UE disent que la solution est donc de faire plus d'Europe, comme les Soviétiques à l'époque disaient qu'il fallait faire plus de socialisme devant la débandade de l'URSS. Il en va de même de la stratégie de l'UPR pour être invité dans les grands médias, depuis 8 ans que cela ne marche pas, il faut continuer, cette attitude est irrationnelle. Il en va différemment pour les médias locaux et les petites radios qui sont un vecteur à conserver bien évidemment ; les grands médias doivent cesser d'être leur cible privilégiée. Il faut se rendre à l'évidence, le mur médiatique ne tombera pas, à moins de "passer par-dessus la tête" des grand médias ; nous y reviendrons...
Analyse des résultats électoraux
Au moment des élections européennes de mai 2014, le parti comptait autour de 5300 adhérents (15) et a réalisé un score de 0,41% au niveau national, soit 77136 électeurs (16) ce qui donne 14,3 voix par adhérent. Lors des élections régionales de décembre 2015, le parti comptait environ 9500 adhérents et a recueilli 0,872% des suffrages, soit 189046 voix ce qui donne 19,9 voix par adhérent (17) ; il existe donc un parallèle important entre le nombre d'adhérents et le nombre de voix obtenues, l'aspect positif est que le ratio a augmenté mais le principal vecteur de nouvelle voix reste l'augmentation du nombre d'adhérents.
Cette différence relativement modeste dans ces deux ratios peut être liée essentiellement à trois facteurs :
-une meilleure préparation de la campagne (les affichages ont été faits et toutes les professions de foi ont étée imprimées et envoyées)
-une meilleure couverture médiatique des petits médias et des journaux locaux (18) (19) (20) (21) (22) (23) (24) (25).
-un nombre moyen de listes bien moins important qu'aux élections européennes
Il est intéressant de comparer ces résultats à ceux obtenus lors des élections cantonales et législatives partielles, l'UPR avait alors recueilli en moyenne plus de 1,63% des suffrages (26). Lors de ces élections le travail de terrain (tractage, porte à porte,...) fût bien plus intense que lors des élections européennes, profitant aussi il est vrai d'un effet de concentration, en drainant des militants des localités et départements alentour. On peut également noter qu'à l'Île de la réunion le score de l'UPR est en forte baisse avec 0,48% contre 1,18% aux européennes de 2014, malgré un bon accès aux médias locaux de l'Îles (27) (à partir de 17 min). La puissance des médias locaux est donc à relativiser et ces élections régionales démontrent que ce ne peut pas être le principal levier de croissance en nombre d'électeurs du parti. Le travail de terrain est efficace, voir même très efficace de l'aveu même du président du parti les élections cantonales et législatives partielles l'ont démontré, alors que l'effet des médias est éphémère (28) (à partir de 52 min).
Á noter que les résultats de ces élections régionales sont en réalité une déception par rapport aux espoirs fondés par l'UPR qui espérait un score entre 2 et 3% (29) (à partir de 25 min). Il faut reconnaitre que les attentats du 13 novembre on fortement bouleversé la campagne électorale, et il est vraisemblable que le résultat de l'UPR eût été meilleur si ces attentats n'avaient eu lieu, mais il n'aurait pas atteint plus de 1% à 1,2%.
Prospective et discours actuel
Après ces rappels, que pouvons-nous attendre de l'UPR pour la présidentielle de 2017 et les élections suivantes ? Une petite estimation basée sur les résultats du premier tour de la présidentielle de 2012 (30) nous montre que pour atteindre 20% des voix, et avoir une chance d'accéder au second tour, si nous comptons sur le ratio de 19,9 électeurs par adhérents, il faudrait à l'UPR avoir 360 000 adhérents. Bien sûr ce calcul ne donne qu'un ordre de grandeur, si l'on compte sur la vitesse de croissance du nombre d'adhérents actuels, l'UPR comptera environ 20 000 adhérents pour 2017 ; nous somme donc loin du compte.
L'objectif de l'UPR d'atteindre le pouvoir semble donc bien éloigné... Pour autant qui aurait parié sur le développement de ce mouvement par le biais quasi unique de la toile ? Actuellement l'UPR ne se fixe plus comme objectif que d'avoir des financements publics lors des élections législatives de 2017 en ayant 1% dans au moins 50 circonscriptions (31). Le discours du leader est centré sur l'ostracisme dont ils sont victimes dans les grands médias, sans proposer d'alternative pour le développement du mouvement. Ce discours laisse augurer un résultat pour la présidentielle de 2017 autour de 2%, et encore à la condition d'obtenir les 500 parrainages, un résultat autour de 5 % pour 2022 et un accès au pouvoir pas avant 2027 voir 2032 ! Il s'agit là de propos bien démobilisateurs pour les militants. Le manque d'ambition affiché actuellement peut casser la dynamique actuelle, et les donateurs de l'UPR ont d'ailleurs été moins nombreux que le nombre d'adhérents pour le dernier scrutin. Comme le dit lui-même Mr Asselineau citant De Gaulle "comment voulez-vous que les autres croient en vous si vous n'y croyez pas vous-même ?".
Stratégies de croissance : des alternatives sont-elles possibles ?
Examinons rapidement les stratégies des autres partis, il y a ceux accédant très largement aux grands médias, ils n'ont donc pas besoin d'alternative, les mass médias suffisent. Les petits partis n'ayant que peu accès aux grands médias ont souvent bien peu de militants, ils n'ont pas la force militante pour faire un travail militant efficace. Notez bien que la corrélation démontrée empiriquement entre le temps de passage dans les médias et les résultats dans les urnes n'est pas à mon avis pas valable concernant un parti qui ferait un travail de terrain important et qui ne passerait pas dans les médias. En effet ces corrélations ne sont obtenues qu'avec des partis passant dans les grands médias et ne faisant pas de travail de terrain, soit avec des petits partis ne faisant pas non plus de travail de terrain important ; la relation entre travail de terrain et résultats dans les urnes est donc mal connue. L'UPR n'a pas les grands médias mais au contraire des autres petits partis, il possède une force militante plus large.
Il est évident qu'en dehors de l'accès aux grands médias les alternatives majeures ne sont pas nombreuses, la principale étant le travail de terrain. Nous savons que le bureau national de l'UPR ne donne pas vraiment de directives ou de stratégie de campagne aux délégations locales, mais nous savons que le travail de terrain est efficace, il est donc irrationnel de ne pas plus miser sur ce levier de croissance potentielle. Bien sûr ne disposant pas des données nécessaires je ne peux faire une estimation fiable de l'effet d'une campagne de terrain "massive". Mais en admettant par exemple que 2000 adhérents se relayent pour faire du porte à porte une fois par semaine et visitent 30 foyers en moyenne, cela fait 3,2 millions de foyers visités en un an sur environ 20 millions en France. Si une personne sur 300 foyers visités adhère au mouvement cela fait 10400 adhérents supplémentaires en un an. Ce rapide calcul, basé sur des hypothèses à mon avis réalistes, montre que le travail de terrain ne doit pas être négligé, et encore il faudrait prendre en compte que le chiffre de départ de 2000 adhérents augmentera au fur et à mesure. On peut estimer par un calcul récursif basique ce genre d'évolution et les résultats peuvent être impressionnants variants beaucoup bien sûr selon les hypothèses retenues mais cela tourne autour de 30 000 adhérents au moment de la présidentielle de 2017 (contre 17000 sans travail de terrain) si on garde des hypothèses similaires à celles retenues plus haut ( près de 90 000 adhérents estimés aujourd'hui si on calcule de 2011 à aujourd'hui sur 60 mois) ,l'effet est exponentiel et ne connaît pas de limite...
Lors des élections régionales, l'UPR a organisé de nombreuses réunions publiques et de conférences, il y a donc eu beaucoup de militants mobilisés pour cela. Le problème c'est que les personnes se rendant à ces réunions publiques ou ces conférences sont pour la plupart des adhérents ou sympathisants du parti, cela ne permet donc pas d'apporter beaucoup de nouveaux électeurs. Ce n'est pas du tout comme aller convaincre directement les gens sur le terrain ou au minimum aller convaincre un maximum de gens en battant le pavé, de venir à ces réunions ou conférences avant qu'elles ne se tiennent. Ainsi beaucoup de ces réunions publiques ne compaient qu'une dizaine de personnes dans le public (32).
Il n'y a aucune élections d'ici à 2017, et l'absence de campagne risque de signifier l'absence de travail de terrain et un tassement du nombre d'adhésions. L'évolution du nombre d'adhésions était exponentielle en se basant sur l'internet politique, mais depuis deux ans cet effet se tasse, témoignant des limites du réservoir que constitue cet internet politique. Il faut toucher d'autres personnes que celles que l'UPR pouvait toucher jusqu'à présent, le travail de terrain en est un moyen, d'autres moyens existent, la plupart étant coûteux et le parti ne disposant pas de gros financements nous n'en discuterons pas. Pour que ce travail de terrain soit efficace, il faut afficher un discours mobilisateur et des objectifs ambitieux, l'objectif ne doit pas être d'obtenir 1% aux législatives de 2017 ce qui ne laisse presque aucun espoir, mais il doit être d'être présent au second tour de la présidentielle de 2017. Un avantage non négligeable à miser sur le travail de terrain est de permettre de mieux se structurer pour obtenir les 500 parrainages, car actuellement il n'est pas certain que l'UPR les obtienne pour 2017, si tel était le cas cela pourrait désespérer les militants. Alors il est vrai que je peux me tromper et que la force militante est peut-être plus limitée que je ne le crois, que les militants peuvent s'épuiser et finir par se démobiliser, c'est peut être ce qui explique que le président du parti manque d'optimisme actuellement.
Il existe des personnalités connues qui ont des positions antieuropéennes comme Marie-France Garraud, Emmanuel Todd, Frédéric Lordon, Olivier Berruyer, Jacques Sapir .... Or curieusement celles-ci semblent ignorer jusqu'à l'existence de l'UPR (en dehors d'Olivier Berruyer qui a participé à l'une des universités du parti). Marie-France Garraud qui dit presque mot pour mot la même chose (33) semble faire exprès de ne pas parler de l'UPR (34). Un rapprochement avec des personnalités comme celles citées au-dessus pourrait permettre de faire connaitre l'UPR et peut-être de "passer par-dessus la tête des grands médias" si cela est possible.
Pour que le mur médiatique tombe, il faut comme je le disais plus haut court-circuiter les grands médias en obtenant d'abord des résultats significatifs dans les urnes, pas pour que les médias en parlent directement, non ils ne le feraient pas, mais pour que des personnalités publiques en parlent comme des politiques, notez que c'est ce qui vient de se produire pour la première fois à ma connaissance, Nicolas Bay (35) a fait des appels du pied aux électeurs de l'UPR, bien sûr il y a derrière aussi une tentative d'amalgame de la part du FN mais pas seulement, avec des résultats de plusieurs pourcents les autres partis politiques ne pourront plus ignorer l'UPR et par ricocher, peut-être les médias nationaux.
Une autre voix est de trouver des soutiens, ce que l'UPR a commencé à faire auprès des autorités russes (36), pour autant cela est à double tranchant en l'occurrence, car si la Russie venait à réellement soutenir l'UPR, ce ne serait pas sans retour d'ascenseur d'une part et d'autre part cela est également un argument de diabolisation du parti bref, c'est une situation kafkaïenne...
Conclusion
Si l'avenir politique de l'UPR semble à première vue scellé, l'espoir en réalité existe bel et bien à mon avis, et l'UPR l'a en réalité déjà montré par sa réussite exceptionnelle que j'évoquais au début de cet article. Cette réussite est certes impressionnante, et le bureau national de l'UPR semble s'en contenter, si on lit les réponses cinglantes de celui-ci aux adhérents ou sympathisants s'interrogeant sur l'avenir du mouvement, mais elle n'est pas suffisante. Le but de l'UPR est de renverser la table, de changer la donne politique du pays, pour cela il faut parvenir à redynamiser le parti avec un nouveau discours, de nouveaux objectifs plus ambitieux et de nouvelles stratégies. Après tout, pourquoi croire en l'UPR en 2012 alors que le parti comptait 500 adhérents et ne plus y croire aujourd'hui alors que le cap des 10 000 adhérents est presque atteint ?
La situation de notre pays et du monde est actuellement dramatique. L'état d'urgence qui sera prorogé indéfiniment, les projets de Guentanamo à la Française et la future réforme constitutionnelle amènera peut-être François Hollande à prendre les pleins pouvoirs à l'occasion d'un prochain attentat islamiste, avec la bénédiction d'une majorité de la population. La Russie et la Turquie sont ont bord d'une guerre frontale. Je terminais un précédent article que je vous invite à lire par ces mots : "oui aujourd'hui l'opinion en France est prête pour l'arrivée du fascisme, c'est ce que le 11 janvier a montré" (37). Tous nous savons que cela ne va pas aller mieux demain, tous nous savons que pour notre bien commun nous devons défendre la France, pas par nationalisme ou chauvinisme, mais parceque tous nous savons que l'entreprise Européenne fait partie d'un ensemble plus vaste qui cherche à asservir tous les individus aux grandes puissances financières et industrielles, et à nous précipiter dans des conflits aux conséquences incalculables.
Références :
1-sollicitation de Marie-France Garraud pour le congrès fondateur :
2-Pierre Larrouturou fondateur de Nouvelle Donne :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Larrouturou
3-Denis Payre fondateur de Nous Citoyens :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_Payre
4-Félix Marquardt et ses réseaux :
https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9lix_Marquardt
5-Félix Marquardt à ONPC :
https://www.youtube.com/watch?v=w-Ox7tsr1mA
6-Nombre d'adhérents du Mouvement pour l'émancipation du peuple (ancien MPEP) :
7-Conférence de Jacques Nikonoff :
https://www.youtube.com/watch?v=oDSnRSdpOmI
8-Appel du comité Valmy à voter UPR aux élections régionales de 2015 :
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article6606
9-Site internet du parti réconciliation nationale :
10-Invitation à ONPC : "le mur médiatique se fissure" :
11-Passage de François Asselineau à ONPC ou le tribunal inquisiteur :
https://www.youtube.com/watch?v=5Lg9SUMH99s
12-Le mur médiatique était "en train de tomber" :
http://www.agenceinfolibre.fr/asselineau-ail/
13-Résultat du harcèlement des journalistes :
http://www.ipolitique.fr/archive/2014/05/27/union-populaire-republicaine.html
14-L'UPR menace d'intenter des procès aux journaux :
https://www.youtube.com/watch?v=c7RhXZJPDfg
15-Nombre d'adhérents de l'UPR au moment des élections européennes de 2014 :
16-Résultats électoraux de l'UPR aux élections européennes de 2014 :
http://www.upr.fr/actualite/france/bilan-elections-europeennes-du-25-mai-2014
17-Résultats électoraux de l'UPR aux élections régionales de 2015 :
18-19-20-21-22-23-24-25-couverture médiatique de l'UPR pour les régionales :
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2015/11/23/l-upr-presente-sa-liste-et-son-programme-en-cote-d-or
http://www.lunion.fr/601022/article/2015-11-22/regionales-2015-l-upr-pense-a-la-presidentielle
http://archives.nicematin.com/derniere-minute/regionales-lupr-pour-sortir-de-leurope.2406479.html
26-Résultats des élections départementales de l'UPR de 2015 :
http://www.upr.fr/actualite/elections-departementales-lupr-multiplie-par-4-son-nombre-delecteurs
27-Bon accès aux médias locaux à l'Îles de la réunion (à partir de 17 min) :
www.youtube.com/watch ?v=JLSr8JPalvw
28-Efficacité du travail de terrain démontré de l'aveu de François Asselineau (à partir de 52 min) :
https://www.youtube.com/watch?v=duyK_XMtMgU
29-Résultats espérés par l'UPR pour les élections régionales de 2015 (à partir de 25 min) :
https://www.youtube.com/watch?v=l2ew3JYoF60
30-Résultats élection présidentielle de 2012 :
http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__PR2012/(path)/PR2012/FE.html
31-Objectif affiché de l'UPR : 1% aux législatives de 2017 :
32-Manque de public dans les réunions publiques de l'UPR pour les régionales :
http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/entretien-avec-alain-fedele-tete-51765
33-Marie-France Garraud confirme les analyses de l'UPR :
https://www.youtube.com/watch?v=kX8hAhsP7X8
34-Marie-France Garraud confirme les analyses de l'UPR mais refuse d'en parler :
https://www.youtube.com/watch?v=tFRvs9wPPJk
35-Appel du pied de Nicolas Bay aux électeurs de l'UPR :
https://www.youtube.com/watch?v=-GZt6EXPacU&feature=youtu.be&t=6m48s
36-Lien entre l'UPR et la Russie :
37-La nouvelle rhétorique des médias : le complotisme :
http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/la-nouvelle-rhetorique-des-medias-167387
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