« Et bien, vous ferez vos propositions quand nous serons sortis de l’ UE.
Il y a des milliers de problèmes à résoudre, vous apporterez votre pierre à l’édifice. » (sic)
Ma pierre à l’édifice ? J’essaie de l’apporter dès maintenant, et sans attendre la sortie de la France de l’UE. Parce que d’ici là...
Ne trouvez-vous pas étonnant que l’UPR n’ait pas pris position lors de la COP21 sur le fait que les négociations aboutissaient à un texte original en anglais ?
Personne ne s’en est ému. Et pourtant...
Certes, ll n’y avait rien à attendre des caciques LR et PS, puisqu’y figurent des gens comme Valérie Pécresse, Jean-François Copé, Martine Aubry et autres Geneviève Fioraso, Alain Richard : tous honorés du Prix de la Carpette anglaise.
Ni même du commissaire européen, Pierre Moscovici qui écrit à son ex collègue Michel Sapin en anglais pour que ce dernier s’exécute.
Mais s’agissant de l’UPR, le parti qui souhaite (avec raison) rétablir la grandeur de la France... ?
Il aurait pu s’exprimer. Mais non, rien, Silence.
Voilà une belle occasion de perdue pour un président de parti politique qui prétend être pour la défense de la langue française. Visiblement il ne l’est pas autant que des gens comme moi.
Un autre exemple : quand la France adressera sa lettre à Bruxelles pour annoncer qu’elle souhaite quitter l’UE selon l’article 50, avez-vous déjà réfléchi au fait que les négociations pourraient (conditionnel, SVP) se dérouler uniquement en anglais, comme ce fut le cas pour l’entrée des pays de l’Est.
J’irais même jusqu’à dire, que par rétorsion, les autorités de Bruxelles auraient beau jeu de provoquer la France. Et qu’arriverait-il : une belle partie de bras de fer, ou bien une soumission des négociateurs français ?
Cordialement.
Thierry Saladin