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Commentaire de Hervé Hum

sur Le Moyen-Age était-il collectiviste ?


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Hervé Hum Hervé Hum 31 décembre 2015 11:54

différence subtile pour les esprits simplistes et pour ceux qui voudraient que les citoyens soient limités.

Dans une économie collectivisée, on peut écrire la règle d’or suivante :

l’intérêt général (la collectivité) est la somme des utilités particulières (l’individu) à l’accomplissement de la volonté générale (retour à la collectivité), définit par la somme des besoins de chacun (retour à l’individu) et de ses aspirations secondaires, dans les limites des contraintes jugés supérieures (droits/devoirs intergénérationnels et respect des autres formes de vie ou autrement dit, collectivité étendu à toutes les êtres vivants et à venir).

(chaine de relations causales, partant de la collectivité et revenant à elle, en passant et en s’appuyant sur l’individualité).

On peut aussi le comprendre de la manière suivante

le laisser faire économique (individu) commence là où s’arrêtent les nécessités du contrat social (collectivité) et s’arrêtent, là où commencent les contraintes environnementales (collectivité étendue aux générations suivantes et aux autres êtres vivants)

Le laisser faire économique est la variable d’ajustement des nécessités et contraintes cités ci-dessus.

Cela sous entend, que le profit personnel ne peut être trouvé que dans son utilité particulière à servir l’intérêt général. Autrement dit, plus vous voulez acquérir de biens matériels, plus vous devez savoir être utile à l’intérêt général, mais pas vous servir de lui !

Enfin, il convient de remarquer que le point commun et récurrent de tous les systèmes passés et d’aujourd’hui, est que comme le dit Balavoine dans une de ses chansons « la loi ne fait pas les hommes, mais quelques hommes font la loi ».

Jamais encore dans l’histoire la loi s’est placé au dessus des hommes, c’est à dire, de tous les hommes. Or, selon le principe de la relation de causalité, tant que la loi n’est pas placé au dessus de tous les êtres vivants, sans exception aucune, la démocratie, comme l’éthique, l’équité, la justice et enfin la fraternité ne peuvent exister. Sauf de manière fortuite et temporaire, mais pas de manière systémique ou organique, puisque le système est mu par la volonté d’exploitation de ceux qui font la loi et avec une loi prévu à cet effet. Et tout système d’exploitation nécessite la violence comme moyen organique, régalien.

La bourgeoisie à construit le système et les lois qui vont avec pour que celles ci servent quasi exclusivement leurs intérêts, jamais ceux de la société, donc l’intérêt général. Dans ce système, l’intérêt général n’existe que pour servir l’intérêt personnel de la minorité la plus agressive.

D’ailleurs, Adam Smith ne dit pas autre chose et de dire que l’intérêt général est la somme des intérêts particuliers est un pur sophisme, un non sens qui repose sur du vide. En effet, la somme des intérêts particuliers interdit formellement la notion d’intérêt général, puisqu’il n’y a que des intérêts particuliers, par nature, indépendant de tout intérêt général et le plus souvent contraire. C’est la, relation de causalité.

La logique du système actuel repose sur le conditionnement des gens avec l’arme fatale qu’est la dissociation de relation de causalité ou plus connu comme dissonance cognitive. Etc...


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