@olivier cabanel
Vous éludez !
Relisez bien mon commentaire, je ne dis pas que ces propositions ne sont pas bonne, j’écris le contraire, que je les partages.
Mais quoique vous en dites, il s’agit là d’optimisme béat, ceci parce que l’économie du partage et de la solidarité implique des relations de causalités qui sont absolument incompatible avec la propriété économique et de tout le système qui en découle. Or, c’est soit l’un, soit l’autre, les deux ne peuvent pas cohabiter. Pour l’illustrer, c’est comme vouloir jouer deux parties d’échec sur le même plateau et en même temps.Or, je ne vois aucun de ces messieurs donner l’alternative au système en dehors d’initiatives locales ou marginales et dépendantes du système actuel.
Moi, j’aimerai surtout vous entendre sur la relation de causalité donnée par mon aphorisme qui est l’exacte synthèse des propositions de Pierre Rabhi. Vous n’êtes pas d’accord !?
Comprenez bien, la mise en place d’une telle transformation veut dire fonder les relations sur de nouveaux principes directeurs, que l’on appelle paradigme, or,e principe directeur est la transposition de la propriété vers la responsabilité. Il n’existe pas d’autres alternatives, sauf le système en place.
Sans cela, rien ne changera, sinon l’emballage, mais pas le contenu. Cela fait illusion juste le temps pour ceux qui ont le pouvoir de détruire l’idéal en cours, par ses méthodes conventionnelles ou extrêmes.
De cette transposition, découle une responsabilité définit comme la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui. Sachant que tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit. Car il n’existe pas de droits sans quelqu’un pour les appliquer en devoir. Sinon, cela ne relève pas du droit ni du devoir, mais de la souveraineté. Or, que disent tous ces messieurs ? Qu’il faut aller vers la responsabilité de ses actes envers autrui et donc abandonner l’idée de souveraineté des peuples pour la transférer vers l’individu seul. De cette manière, chacun est responsable de ses actes vis à vis d’autrui, mais pas de lui même.
Car croire qu’une économie de partage et de solidarité puisse s’affranchir du principe du mérite et d’une unité de compte du travail n’est pas utopique, ni de l’optimisme béat, c’est tout simplement interdire toute économie de partage et de solidarité, car cela ne saurait être contre l’équité et l’éthique, puisque c’est le coeur des revendications.
Bref, ce que vous écrivez sur l’inéluctabilité, je le partage et je l’explique de manière rationnelle par le principe de relation de causalité qui fait qu’effectivement, il n’y a qu’une seule manière d’empêcher le changement, l’anéantissement de la société humaine actuelle. Mais croyez vous que cela soit impossible alors même que vous ne cessez de parler de votre crainte ?
Or, sans présentation d’une alternative économique globale, donc mondiale, c’est bien ce qui arrivera.
Bref, encore et toujours, Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences !
Alors oui, sortez de votre optimisme béat, qui renvoi à votre pessimisme tout aussi béat !!!
06/01 13:19 - prolog
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06/01 10:47 - Ruut
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@olivier cabanel Je parlais des propositions de Pierre Rabhi ! Si le coeur de ses (...)
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@olivier cabanel Vous éludez ! Relisez bien mon commentaire, je ne dis pas que ces (...)
04/01 16:06 - olivier cabanel
@Hervé Hum bonjour, je ne suis pas d’accord avec ce long commentaire, extrait si (...)
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