@Éric Guéguen
Si les riches payaient plus d’impôts que les pauvres, ce sont les pauvres qui s’enrichiraient et non les riches. Voilà ce que dit le principe de relation de causalité. Relationnellement, les pauvres paient plus d’impôts que les riches, car ce sont ces derniers qui les exploitent et non l’inverse !
Vous écrivez par ailleurs :
« c’est ce même rapport qui devrait régir le mérite et accorder aux uns plus qu’aux autres en fonction de leur mérite respectif. »
Totalement d’accord avec cela !
La question étant de savoir comment calculer ce mérite ?
Or, la propriété économique ne se fonde pas sur le mérite, mais sur la domination, qui tient lieu de mérite. Le système capitaliste se fonde exclusivement sur le rapport de domination, parce que c’est la condition à son existence. Sans ce rapport de force brute, pas d’exploitation possible, car pas de contrainte à obéir, non pas à des principes, mais à des êtres au dessus des principes.
Dans une société mature, le calcul du mérite se fait par la relation entre droits et devoirs. Autrement dit, un droit = un devoir car tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit.
Selon le principe de relation de causalité, nul ne peut exiger plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits.
Ici, nous avons bien réunis tout à la fois l’égalité relationnelle, l’équité économique et l’éthique philosophique et même la morale religieuse.
Je ne vous demande pas de me croire, je vous demande de « voir », d’observer.