Co@Éric Guéguen
Si vous n’avez pas le temps, pour n’importe quelle raison qui ne regarde que vous, alors, écrivez le au lieu de répondre à coté. Car vous persistez à répondre à coté, à nier ce que j’écris, ce qui rend alors très facile de botter en touche.
Comprenez bien, soit vous voulez débattre et vous oblige à réfléchir au contenu, donc le fond de ce qu’écrit votre interlocuteur, si tant est qu’il y ait un fond, soit ne laissez pas s’amorcer un débat que vous ne pourrez pas soutenir.
Je vous ai mis face à un de vos sophisme avec l’idée que les riches paieraient plus d’impôts que les pauvres, mais vous avez fait comme si de rien n’était.
Je vais prendre le temps de bien vous répondre une dernière fois, ensuite, on se reverra dans deux ans.
Concernant notre discussion, je dirai que j’y ai bien réfléchit et écris des articles sur Agoravox répondant à cette remarque.
Notamment sur le fait que contrairement à ce que vous dites, on ne peut pas sortir de la dichotomie entre droits et devoirs, c’est impossible. Du simple fait que la société fonctionne uniquement sur le consensus autour des droits et devoirs de chacun. La loi, l’éthique, la morale, la philosophie, tournent autour de l’équilibre de ces deux notions. Nier un fait ne le fait pas disparaître par enchantement, mais le rend plus violent encore.
la nécessité en tant que telle, réduite à elle même, n’est pas un droit, c’est une condition. Elle n’est un droit que si vous introduisez la notion de devoir. Autrement dit, les deux notions sont indivisibles, consubstantielles l’une à l’autre. Supprimer l’une, supprime l’autre (principe de relation de causalité). Votre remarque sur le fait que les gens n’auraient que des droits est absurde, mais c’est effectivement ce que les propriétaires économiques veulent faire croire et ce pour la simple raison, qu’il n’y a que eux qui n’ont que des droits, les autres devant supporter les devoirs, ceux d’appliquer les « droits » les plus abusifs des premiers.
Car ce que vous ne voyez certainement pas, c’est que la monétisation de l’économie consiste bien à dire qui détient les droits et qui détient les devoirs. En effet, la monnaie contient en elle même la partie droit ET devoir, par ce qu’on appelle la créance et la dette.
Détenir la monnaie, est détenir la créance, donc le droit, mais ne pas détenir d’argent, est détenir la dette, une dette dite systémique. Autrement dit, dans une société totalement marchandisée, si vous n’avez pas de propriété économique ou de travail salarial, alors, vous devez dédier votre temps de vie à celui qui dispose de la partie créance, la monnaie (quelle soit fiduciaire ou numérique), preuve que le contrat a été rempli donc, le devoir accomplit et la dette payée par le transfert de la créance, par la preuve monétaire. Sinon, il vous reste la solution de voler ou de vivre en ermite.
Mais vous avez peut être la solution miracle de supprimer la monnaie !?
Bref, séparer le droit du devoir est du pur sophisme, consistant à perdre son interlocuteur.
J’ai écris quelques articles sur la responsabilité, équilibre entre droits et devoirs de tout individu, celle ci étant définit comme la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui (et non envers soi même puisque c’est là que réside la souveraineté). Donc, individualiste, alors que le système actuel ne peut fonctionner qu’en divisant les droits et les devoirs comme vu plus haut, sinon, certains ne pourraient pas avoir plus de droits qu’ils le méritent par leur apport à la collectivité.
Tout ceci peut se résumer en quelques aphorismes,
tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit
En société responsabilisé et fondé sur l’équité, nul ne peut se voir exiger plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits.
Ces aphorismes peuvent prêter à confusion et surtout à contestation sur la question posé pour les personnes qui ne peuvent pas assumer leur devoirs, mais encore faut t-il quelqu’un qui tienne la route pour en débattre !
Quoique la réponse est contenu dans cet autre aphorisme
l’intérêt général est la somme des utilités particulières à l’accomplissement de la volonté générale,définit par la somme des besoins de chacun et de ses aspirations secondaires, dans les limites ou contraintes jugés supérieures que sont le respect des êtres vivants et des droits/devoirs intergénérationnels.
La puce n’a que faire de ses droits, car on n’exige pas de devoir d’elle et son existence n’est pas menacé, d’autant que son niveau de conscience est insignifiant. Par contre, les animaux exploités par l’humain si. Si vous maltraitez votre chien, il en aura conscience et vous le premier, mais alors, pourquoi votre patron (pour le salarié) serait t-il plus humain que vous ? Le nier est là encore du pur sophisme.
Votre problème et que je comprends, c’est que cela contrevient à ce que vous écrivez par ailleurs, sauf que si vous êtes honnêtes, vous devez d’abord réfuter par l’argumentation ce que j’écris là ou bien démontrer que vos idées sont les bonnes et ce que j’écris mauvais, sachant que pour moi, ce ne sont pas mes idées, mais ce qui découle du principe de relation de causalité..
Le droit est individualiste, totalement décorrélé de la nature, à tel
point que l’on en vient à présent à parler des droits des animaux.
Rounga (un autre intervenant) disait sur un autre fil qu’un beau jour,
même la puce aurait des « droits », si bien que seul le fœtus n’en
aurait jamais (excellente remarque)... forcément puisque ses droits
iraient à l’encontre de ceux de sa mère !! Et on est là en plein dans
les contradictions de l’empire des droits...
non, le foetus n’a pas de droits, tant qu’il n’est pas considéré comme un être vivant, c’est d’ailleurs le débat de savoir à partir de quel stade de son développement on passe de l’état d’objet à celui de sujet. Les églises disent dès la conception, certains au stade
nerveux et d’autres considèrent que même le bébé n’a aucun droit.
Voilà, plutôt que de répondre à coté une fois de plus, ne répondez pas, dites simplement que vous n’avez pas le temps...
Cordialement
04/03 19:01 - Alban Dousset
@Agor&Acri Merci beaucoup pour ces encouragements, je suis heureux que tu apprécies ce (...)
04/03 18:38 - Agor&Acri
@Alban Dousset au cours des derniers mois, j’ai déjà visionné (et apprécié :-) ) (...)
03/03 18:09 - Alban Dousset
@Agor&Acri J’ai lu et je suis d’accord. Si tu as le temps et si tu ne (...)
03/03 17:10 - Agor&Acri
03/03 17:08 - Agor&Acri
@maQiavel « Article très intéressant, je ferai un commentaire dès que possible ! » idem pour (...)
10/01 13:36 - beo111
@maQiavel (contrôle du pouvoir armé, atelier constituant) L’armement des citoyens est (...)
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