Déjà, en 1840, Frédéric Bastiat dénonçait le risque du clientélisme et du capital de connivence : « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ».
Je suis toujours surpris qu’un universitaire, économiste de surcroît, puisse à ce point ignorer les fondements de la philosophie libérale.
Comment, de plus, s’aveugler au point de ne pas voir la réalité :
Vous parlez du Chili. Comment ne pas constater que ce pays a été ruiné en trois ans par Allende (un peu comme Chavez et Maduro, mais ça dure plus longtemps au Venezuela à cause du pétrole). Puis sous je joug d’une dictature appliquant les mêmes recettes (Allende et Pinochet étaient frères de Loges, et le second à été appelé par le premier pour mater le peuple qui se révoltait). Et qui est sorti de cette misère et de cette dictature, en douceur, sans effusion de sang, grâce à une politique libérale. Et qui a fait du Chili le seul pays d’Amérique Latine appartenant à l’OCDE !
Comment ne pas constater que Margaret Thatcher a trouvé son pays dans une situation économique exécrable (un peu comme la France aujourd’hui), l’a libéré d’une multitude de contraintes qui le paralysait, et que son action a été si désastreuse, comme vous le laissez supposer, qu’elle a été la seule 1er ministre a avoir été élu trois fois !
Comment ne pas constater que l’indice de liberté est parfaitement corrélé avec la situation économique des pays, le taux de chômage, les salaires ...
Relisez la « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 », vous y trouverez exposées clairement les règles propres d’un régime libéral voulu par les Lumières.
Quand l’état met sa violence légitime au service d’intérêts particuliers, c’est la définition même de l’étatisme et du clientélisme.
Je finirai par une autre citation de F. Bastiat : « Il ne faut attendre de l’État que deux choses : liberté, sécurité, et bien voir que l’on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième ».