Déjà, ce n’est pas une réforme mais
la très tardive (26 ans !) intégration dans les manuels scolaires de
la réforme de 1990, qui était déjà partiellement entrée dans les
dictionnaires il y a quelques années. Cette réforme était
d’ailleurs minime, ne concernant que des points ayant obtenu un large
consensus, sans toucher à la grammaire, alors même que la
principale réforme à faire serait d’harmoniser et de rendre logique
l’accord du participe passé - faute extrêmement fréquente même
parmi ceux qui utilisent quotidiennement la langue dans leur travail,
journalistes, etc. Votre article témoigne d’une vision psychorigide
confinant au fanatisme, car beaucoup de langues ont fait l’objet de
modifications, sans drame ni polémique à la française. En outre,
l’orthographe n’est normée que depuis peu, et ça n’a pas empêché
Molière d’écrire ses classiques. J’avais fait un article sur cette
réforme lorsque les dictionnaires l’avaient
intégrée.
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/reforme-de-l-orthographe-de-1990-44433
Un exemple de rigidité : "
Cette réforme de l’orthographe, en réalité, est la négation
même de l’orthographe, c’est-à-dire la négation du concept
même du « bien-écrire ». Si l’on peut écrire le même
mot de plusieurs façons, alors à quoi servirait-il de
l’apprendre ?"
Les langues ont besoin aussi de
souplesse. Par exemple l’accord de groupe peut se faire aussi bien au
singulier qu’au pluriel dans ce type de phrases : "l’un et
l’autre peuvent...« , »Un certain nombre de parents
sont allés..« , »Une partie des parents est allée..."
Quant
à l’étymologie, l’histoire des mots sur plusieurs siècles, qui la
connaît ? Il y a moins de deux siècles la majorité des Français
ne parlaient pas le français mais leur langue régionale. De plus,
certaines des aberrations corrigées ne viennent que d’un arbitraire
ancien, donnant des situations ubuesques comme le 2e accent aigu de
« événement » qui ne correspondait pas à la
prononciation courante : il est bien plus rationnel et satisfaisant
pour l’esprit de l’écrire « évènement », non ? « Doigt »
s’écrivait « doi » en vieux français, avant que des
« intellos » n’y rajoutent « gt » pour le
rapprocher a posteriori du latin. N’est-il pas simple et logique
d’écrire les nombres avec un trait d’union tout le long :
deux-mille-seize ? Est-ce que c’est un nivellement par le bas,
une catastrophe culturelle ?
Encore souplesse, logique et harmonisation pour que les pluriels des substantifs étrangers puissent prendre le « s » : des forums, des aquariums. Laissons aux pédants les « fora », les « impresarii » (impresarios) !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pluriel_en_fran%C3%A7ais_de_mots_d’origine_%C3%A9trang%C3%A8re
29/02 22:30 - francesca2
@Porcu Nustrale... MDR...sérieux je trouve que des fois tu devrais faire un (...)
29/02 21:28 - OR ANGE SKINK
Quelle Stella Artoi ce Captain !!! :-)) Le jour venu, y pourra pas dire qu’il a pas été (...)
29/02 21:03 - francesca2
@Auxi Qu’est-ce que vous ne comprenez pas, Auxi ? C’est parfaitement lisible et ça (...)
29/02 20:31 - Auxi
24/02 17:14 - Auxi
Tiens, avant qu’on institutionnalise la dictature des analphabètes et des illettrés : on (...)
10/02 19:36 - bercav
L’abruti du dessus qui est incapable de voir le second degré se ramasse 7 votes et moi (...)
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