• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Thierry SALADIN

sur Les axes fondamentaux de l'échiquier politique français en 2016


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Thierry SALADIN Thierry SALADIN 9 février 2016 10:45

@Ar zen

Merci pour votre réponse. 

Tout d’abord apprenez que les conférences de François Asselineau, je les ai toutes visionnées, et plusieurs fois, tout comme les dossiers. J’ajoute que la visite du site de ce parti est une activité quotidienne.

C’est effectivement un point de vue (le respect de l’article 50) que je partageais et qui ne me semble plus être la meilleure solution ; dans l’intérêt du pays, bien entendu.

— D’abord parce je crois qu’on ne discute pas avec des gens qui bafouent la démocratie et qui auront contribué à mener la France là où elle se trouvera alors, c’est-à-dire bien plus bas qu’aujourd’hui. Et si la France existe encore avec ses frontières actuelles....

— Ensuite, parce que le jour où la France prendra cette décision (c’est-à-dire je ne sais pas quand, mais dans un avenir peut-être lointain), les hommes qui représenteront notre pays seront d’une tout autre envergure que nos « représentants » actuels.

Vous aurez noté les guillemets encadrant le mot représentants.

— En outre, l’article 50 n’existait pas avant le traité de Lisbonne. Or, l’argument selon lequel ce traité est illégitime, bien que légal, conserve tout son poids.

— Enfin vous n’avez pas répondu à ma question s’agissant des attaques que mènerait l’oligarchie contre notre pays. Et auxquelles il faudra s’attendre. Autrement dit, dans quel état serait notre pays à l’issue de ces négociations... ? N’irait-il pas à Canossa en allant négocier ?

Vous dites aussi :

 « Mais, dès cet instant, tous les partenaires de la France, qui sont liés à notre pays à travers des accords internationaux vont, très légitimement, se poser la question de savoir si la France va respecter, ou non, ses engagements internationaux. Puisqu’elle décide de les respecter, ou de ne pas les respecter, selon son gré. »

Bien sûr, et ce sera justement le rôle de la France d’aller expliquer aux différentes chancelleries le pourquoi de ce revirement français : la légitimité populaire bafouée par les instances européennes et les dirigeants politiques français précédents. Avec d’ici là, n’en doutons pas, d’autres exemples à venir...

Cela serait d’autant moins difficile que notre pays dispose d’un réseau diplomatique important (le second derrière les EUA), et ce serait le grand retour de la France. Et surtout parce que ce seront des hommes neufs qui auront cette mission.

Mais toutes nos discussions, fort intéressantes au demeurant, n’empêchent pas que la plupart des citoyens sont en dehors de ces débats, hélas. 

Voilà pourquoi, je défends la thèse que la constitution d’un nouveau CNR dès cette campagne présidentielle de 2017 serait indispensable pour accélérer la diffusion de ces informations au peuple. Mais nous ne disposons actuellement ni d’un Jean Moulin, ni d’un Charles de Gaulle. Loin s’en faut. 


Cordialement.



Thierry Saladin


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès