@Ar zen
Merci pour votre réponse.
Tout d’abord apprenez que les conférences de François Asselineau, je les
ai toutes visionnées, et plusieurs fois, tout comme les dossiers. J’ajoute que
la visite du site de ce parti est une activité quotidienne.
C’est effectivement un point de vue (le respect de l’article 50) que je
partageais et qui ne me semble plus être la meilleure solution ; dans
l’intérêt du pays, bien entendu.
— D’abord parce je crois qu’on ne discute pas avec des gens qui bafouent
la démocratie et qui auront contribué à mener la France là où elle se trouvera
alors, c’est-à-dire bien plus bas qu’aujourd’hui. Et si la France existe encore
avec ses frontières actuelles....
— Ensuite, parce que le jour où la France prendra cette décision
(c’est-à-dire je ne sais pas quand, mais dans un avenir peut-être lointain),
les hommes qui représenteront notre pays seront d’une tout autre envergure que
nos « représentants » actuels.
Vous aurez noté les guillemets encadrant le mot représentants.
— En outre, l’article 50 n’existait pas avant le traité de Lisbonne. Or,
l’argument selon lequel ce traité est illégitime, bien que légal, conserve tout
son poids.
— Enfin vous n’avez pas répondu à ma question s’agissant des attaques
que mènerait l’oligarchie contre notre pays. Et auxquelles il faudra
s’attendre. Autrement dit, dans quel état serait notre pays à l’issue de ces
négociations... ? N’irait-il pas à Canossa en allant négocier ?
Vous dites aussi :
« Mais, dès cet instant, tous les
partenaires de la France, qui sont liés à notre pays à travers des accords
internationaux vont, très légitimement, se poser la question de savoir si la
France va respecter, ou non, ses engagements internationaux. Puisqu’elle décide
de les respecter, ou de ne pas les respecter, selon son gré. »
Bien sûr, et ce sera justement le rôle de la
France d’aller expliquer aux différentes chancelleries le pourquoi de ce
revirement français : la légitimité populaire bafouée par les instances européennes et les dirigeants politiques français précédents. Avec d’ici là, n’en doutons pas, d’autres exemples à venir...
Cela serait d’autant moins difficile que notre
pays dispose d’un réseau diplomatique important (le second derrière les EUA), et ce serait le grand retour de la France.
Et surtout parce que ce seront des hommes neufs qui auront cette mission.
Mais toutes nos discussions, fort intéressantes
au demeurant, n’empêchent pas que la plupart des citoyens sont en dehors de ces
débats, hélas.
Voilà pourquoi, je défends la thèse que la constitution
d’un nouveau CNR dès cette campagne présidentielle de 2017 serait indispensable pour accélérer la diffusion de ces
informations au peuple. Mais nous ne disposons actuellement ni d’un Jean
Moulin, ni d’un Charles de Gaulle. Loin s’en faut.
Cordialement.
Thierry Saladin