Au coeur de la Syrie, Générosité.
Par Marie-Ange Patrizio
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Nous avons rendez-vous en fin d’après-midi avec Nadia Khost, écrivain et historienne, et Rania Massarani, sculpteur et peintre, fille de Nadia et du physicien Bassam Massarani.
Qu’est-ce qu’on a découvert avec cette guerre ?
Que les femmes syriennes étaient très libres avant la guerre : nous pouvions aller et venir même après minuit en sécurité. Par exemple, moi je conduisais ma voiture de Damas à Kassab à côté de la frontière turco-arménienne. Mes paroles ont été reprises par celles qui travaillent dans des hôpitaux, dans des usines, partout. A cause de la guerre nous avons perdu la sécurité.
1) Maintenant si vous faites un tour à Mazzé, vous êtes en pleine sécurité, oui, mais vous pouvez remarquer que les fenêtres, qui avant étaient sans barreaux, maintenant ont des barreaux, des clés.
2) que les Syriens sont colorés, de toutes les religions et origines : c’est merveilleux. C’est le fait de toutes les civilisations qui sont passées par la Syrie. Toutes ces composantes du pays syrien vivaient en harmonie.
3) nous avons découvert combien notre pays est riche de patrimoine, de civilisations.
4) nous qui étions contre la corruption, nous avons découvert que les fondements économiques et sanitaires, et culturels étaient merveilleux en Syrie. Nous avions des usines, des industries qui exportaient dans de nombreux pays arabes ; et des produits de la terre, fruits légumes -beaucoup de légumes- très bon marché, qui étaient exportés. Nos produits étaient les moins chers des pays arabes. Les Jordaniens avaient l’habitude de venir ici -les Libanais aussi- pour acheter la viande qui était bon marché. Malheureusement tout est détruit.
Le président de la Chambre des industries a dit qu’à Alep, 10 000 usines avaient été transportées en Turquie. 40 000 ont été pillées par les groupes armés. Conclusion : la guerre n’était pas pour démocratiser la Syrie, mais pour la voler ».
Rafqa : la guerre nous a révélé la démocratie de la Syrie à nous les Syriens.
Au moment où je reprends ces notes pour rédiger ce texte Rafqa me dit « non c’est autre chose qu’il faut dire : la guerre nous a révélé la liberté que nous avons en Syrie ».
NK : « en surface, à l’extérieur, il y avait un peu de corruption mais pas dedans, pas à l’intérieur. Dans le coeur des Syriens c’est profond, c’est tendre. La Syrie est un pays d’amour. Parce que nous ne sommes pas une société individualiste ; on ne peut pas s’isoler en Syrie : il y a toujours quelqu’un qui s’inquiète pour vous…
03/03 11:18 - Crab2
VIOLS – 2016 …...sont venus conforter ou renforcer cette idée de la femme (...)
01/03 20:05 - Jean
@franc arf, un américain qui parle des droits de l’homme !!!!
01/03 18:44 - franc
01/03 18:15 - Jean
01/03 14:46 - Muslim
@franc Et vous donnez une très mauvaise image des français. Ressaisissez-vous, les droits de (...)
01/03 14:44 - franc
@Muslim je ne suis pas ami avec les Saoud et les Qatar,c’est vous les muslims qui (...)
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