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Commentaire de Hervé Hum

sur Le droit au travail


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Hervé Hum Hervé Hum 26 février 2016 09:13

Le travail n’est pas un droit, sauf pour les sado-masochiste.

Le travail est une obligation, une contrainte.

L’arnaque sémantique, consiste à utiliser le même mot pour désigner deux choses opposés.

On parle de droit au travail, comme étant celui de l’ouvrier à travailler et on parle du droit du travail, celui consistant à définir les règles du travail, limitant le droit au travail !

Qu’est ce que cela veut dire ?

Que le droit au travail s’oppose au droit du travail, or, qu’elle est la pseudo logique de cette loi ?

Donner plus de droit au travail en limitant le droit du travail. Comme il y a confusion dans les deux notions, les gens sont dans une sorte de sidération,

Ainsi, on arrive à leur faire croire dans la théorie des propriétaires de l’environnement économique selon lequel, donner plus de droit au travail se fait en limitant le droit du travail.

On est en pleine aberration et pourtant, les gens y croient parce qu’ils ne savent plus où est le droit !

Il n’y a pas de droit au travail, c’est absurde, car on le confond avec le droit de satisfaire ses besoins primaires d’abord et ses aspirations secondaires ensuite. Il n’y a que le devoir au travail pour répondre à ses besoins et aspirations. Le droit est donc la rémunération en rapport au devoir accomplit. A partir de là, on peut commencer à penser que nul ne peut exiger plus de droits (de rémunération et non de travail) qu’il n’accomplit de devoir (de travail) et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits.

Et là, comme par miracle, la propriété de l’environnement économique n’a plus de raison d’être et donc, les rémunérations chapeau.

Car penser le travail en terme de devoir et le droit en terme de rémunération, est incompatible avec la propriété de l’environnement économique. Par contre, penser le travail en terme de droit, fait de la rémunération un devoir, non pour le propriétaire, mais pour le salarié, étant donnée que le salaire est la contrepartie du travail et non sa continuité. Ainsi, paradoxalement, cela laisse la place à penser que si le patron accède au droit du travailleur de travailler, il peut alors aisément réduire son devoir d’être rémunéré, c’est à dire, que l’employé renonce à son devoir à recevoir salaire pour son droit au travail !

C’est un raisonnement absurde non pas dans sa logique propre basé sur le principe de relation de causalité, mais absurde par le sens de la relation inversé, plaçant un devoir comme un droit.

C’est du pur sophisme, certes assez subtil pour être pris comme argent comptant par les faibles d’esprits, mais les autres ? Nos intellectuels seraient t-ils donc aussi idiot qu’un tacheron incapable d’apprendre un métier ?

En attendant, Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences.... Celle de vénérer une souveraineté qui ne lutte pas contre cette précarisation, mais au contraire, l’accélère.

Ils (les propriétaires économiques) ne sont pas fort parce que nous sommes faibles (les prolétaires économiques), mais parce que nous sommes divisés (entre nations), quand eux s’unissent.


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