@Hamed
« Je pense que la population étrangère ou
métissée sera suffisamment européanisée au point qu’elle fera sienne les
valeurs humanistes de l’Europe. «
Vous
le pensez, je ne le crois pas. C’est un pari sur l’avenir et si l’on choisissait
votre option, cela conduirait à des choix majeurs que je combattrais en raison de
leur irréversibilité.
« Et
que moi aussi qui est là à vous répondre, j’ai pris de cette Europe, de cette
renaissance européenne, que j’ai cherché à apprendre, et à comprendre, et j’y
ai puisé des forces et je vois réponds un peu de cette Europe. »
Je distingue les cas particuliers,
individuels - pour qui l’assimilation est aisée, si elle est voulue - des situations communautaires et collectives qui poussent, la
sagesse populaire l’atteste depuis longtemps, ceux qui se ressemblent à s’assembler.
Plus de 140’000 clandestins ont disparu depuis qu’ils ont été enregistrés à leur arrivée en Allemagne. Il est évident qu’ils sont tous aller s’agglutiner là où se trouvaient ceux qui leur ressemblent, ocntriubant ainsi à un Grand Remplacement en version teutonne.
« Et
sachez que l’Europe est dans le cœur de tous les peuples du monde. »
Je crains que vous ne confondiez des
intellectuels minoritaires, avec des masses peu instruites et « entélévisées », qui auront principalement retenu que l’Europe est un continent où l’on marie des hommes entre eux.
« … Il
n’y a qu’une Europe dans le monde, un peu ,un phare pour le monde, qui éclaire
le monde. Et l’Europe saura faire sien ceux qui viendront y vivre. »
Il n’y avait qu’un Empire romain, qui
était aussi, à sa manière, un phare pour le monde de son temps, Or, nous savons
que ce ne sont pas les barbares qui se sont romanisés, mais l’Empire qui s’est
barbarisé.
Une période que le sociologue italien Francesco Alberoni résume
ainsi ; « Avec la chute de l’Empire romain, sont arrivés les
peuples barbares, hordes de prédateurs, capables seulement de saccager les
cités, ne sachant ni cultiver ni construire. Leur domination s’est prolongée
pendant plusieurs siècles sous le signe de guerres continues, de la misère
et de violences. »
Des dizaines de millions de personnes, et peut-être davantage,de par le monde, aspirent à
confluer vers une Europe en forme de mirage. Or, si l’on en juge par l’état
dans lequel ils laisseraient leurs pays d’origine, par rapport à nos critères
de développement et de fonctionnement, nous nous trouvons à nouveau en présence
de populations qui ne savent « ni cultiver ni construire » métaphoriquement
parlant.
Comme nous pouvons tout prévoir, à l’exception de l’avenir, je me
garderai bien de conclure quoi que ce soit.