Vous écrivez ceci :
« La politique, au quotidien c’est cela et si un jour la cinquième république est enfin mise à bas pour laisser la place à une 6ème république sociale, ce sera sous l’effet d’une révolution menée par le peuple se débarrassant des édiles prisonniers de l’Union Européenne et de ses diktats. »
Et bien, je ne suis pas du tout d’accord. En effet, quelles sont les conditions d’émergence d’une « révolution menée par le peuple ». Comment cela pourrait-il arriver ?
La solution la plus simple, simpliste même, est celle qui consiste à mettre en place une démocratie « directe ». Celle qui rend le peuple souverain. Pas notre démocratie « représentative », celle qui peut se permettre de modifier, lorsqu’elle le souhaite, par la procédure du congrès, notre constitution. D’ailleurs, à force de lois constitutionnelles, la constitution que nous avons aujourd’hui sous les yeux est sans rapport avec celle adoptée majoritairement par le peuple en 1958.
La démocratie « directe » rend le peuple totalement souverain. Il s’agit, en premier lieu, de supprimer la procédure du congrès dans la constitution. En second lieu d’instaurer « l’initiative populaire » qui permet au peuple de modifier tout ou partie de sa constitution. Seul le peuple possède ce pouvoir. En troisième lieu de mettre en place ce que les Suisses appellent le « référendum facultatif » qui permet d’attaquer une loi jugée scélérate. Ceci pouvant se décliner au niveau national, régional ou local, comme en Suisse.
Pourquoi attendre une « révolution » lorsqu’un bulletin de vote peut faire parfaitement l’affaire ? En effet, existe t-il un parti politique, en France, qui propose de supprimer la procédure du congrès, de mettre en place dans la constitution « l’initiative populaire » et « le référendum facultatif » ? Oui, il existe ! L’Union populaire Républicaine, l’UPR le propose. Quel risque prendrait l’électrice ou l’électeur à voter pour un parti qui propose de mettre la France dans le cadre d’une démocratie « directe » ? Le seul exemple, au monde, est celui de la Suisse. La démocratie « directe » n’existe nulle part ailleurs.
Muni de ces armes constitutionnelles, le peuple souverain peut prendre toutes les décisions qui le concernent, sur très exactement tous le sujets. C’est la majorité qui décide. Le seul risque c’est de voir son idéologie favorite ne pas être supportée par une majorité de Françaises et de Français. Mais les débats peuvent avoir lieu. La démocratie directe c’est bien cela. Et si le peuple souhaite modifier toute sa constitution, mettre en place une constituante, c’est la majorité qui le décidera.
Question : quels sont les arguments contre la « démocratie directe » ? Puisque celle-ci n’est pratiquée que par un seul pays au monde, de surcroît la plus vieille démocratie de la planète, elle est totalement méconnue. Il faut bien distinguer le « référendum d’initiative présidentielle » comme il existe aujourd’hui en France et « l’initiative populaire » doublée du « référendum facultatif » qui sont, exclusivement à l’initiative du peuple. Un lien explicatif de le confédération helvétique.
Cette « démocratie directe » mérite bien que l’on s’y attarde un peu, puiqu’elle est rendue possible pour l’utilisation de son bulletin de vote.
11/03 10:31 - Ar zen
@Le chien qui danse Ce n’est pas important de me croire. Je poste sur l’Agora (...)
11/03 10:17 - Ar zen
@Danièle Dugelay Pourquoi me dîtes vous cela ? Je partage votre avis sur le « bourrage de (...)
11/03 10:15 - Ar zen
@Danièle Dugelay Vous savez, le plus simple, pour se faire une idée d’un film, (...)
11/03 00:16 - soi même
@CHALOT, les formes du passé sont mortes, et elles sont tellement mortes, qu’il ne faudra (...)
10/03 14:32 - soi même
10/03 11:04 - Ar zen
@capobianco @le chien qui danse Effectivement, je ne veux convaincre personne. J’apporte (...)
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