Le peuple n’a pas besoin d’homme providentiel
Jean-Luc Mélenchon se présente comme le « sauveur ».... sans attendre un processus démocratique interne à « son camp » il sera candidat aux présidentielles !
Quelle dérision !
Pendant que les partis de « gauche » de la gauche commencent à préparer les présidentielles - électoralisme à peine déguisé oblige - des militantes et des militants du mouvement social agissent sur le terrain dans des comités unitaires.
Ces collectifs se construisent sur un objet précis : la défense d'un hôpital public de proximité, le droit au logement, le refus du regroupement forcé des communes.....
Il y a une césure entre ces deux catégories de militants : les « institutionnels » -même s'ils refusent ce label- et ceux du terrain.
Je fais partie de la deuxième catégorie , d'ailleurs si j'effectue un retour critique de ma vie politique : seul ce qui a découlé d'une action locale avec d'autres a donné des résultats positifs.
La coordination nationale des collectifs, même par thème est difficile, tant les situations sont diverses et les peurs de la « récupération » très vivaces.
Il faut dire que les vieux démons rôdent.
Prenons l'exemple de la coordination nationale de défense des hôpitaux et maternités de proximité.
Cette coordination joue un rôle irremplaçable.
Les informations données par le site sont intéressantes et utiles.
Ce site reflète la vie réelle de nombreux comités.
Au début j'ai transmis à cette coordination des nouvelles de notre action locale à Melun pour un hôpital public de plein exercice.
J'ai été désagréablement surpris par la conception centralisatrice de cette coordination :
les messages qui sont adressés sont filtrés, certains sont retransmis à tous, d'autres disparaissent.
C'est une conception « démocratique » très centralisatrice que je ne partage pas.
Comment voulez-vous que des comités qui se constituent spontanément sur les territoires et qui ont souvent un écho de masse puissent se reconnaître dans une coordination qui ressemble à s'y méprendre à un comité central - anti communistes primaires abstenez-vous cette coordination n'est pas « tenue » par des communistes !?
Aujourd'hui, à l'ère numérique on ne peut plus fonctionner comme dans les années 70 :
la circulation des idées et propositions est quasi immédiate et le peuple aspire à de la spontanéité.
D'autres « coordinations » pêchent elles dans une autre eau :
le RESF (Réseau d'éducation sans frontière) ne filtre pas les messages, par contre si un correspondant est trop redondant ou utilise le réseau à titre politique, il est rappelé à l'ordre... Cela se fait par douceur et tout revient dans l'ordre.
Le peuple, peu encarté et qui de toutes façons se met en mouvement quand il est certain que le combat en vaut la chandelle « s'agite » dans le sens positif du terme un peu partout, dans les quartiers et même dans ces petits villages menacés dans leurs existences.
La politique, au quotidien c'est cela et si un jour la cinquième république est enfin mise à bas pour laisser la place à une 6ème république sociale, ce sera sous l'effet d'une révolution menée par le peuple se débarrassant des édiles prisonniers de l'Union Européenne et de ses diktats.
Jean-François Chalot
83 réactions à cet article
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« La politique, au quotidien c’est cela et si un jour la cinquième république est enfin mise à bas pour laisser la place à une 6ème république sociale, ce sera sous l’effet d’une révolution menée par le peuple se débarrassant des édiles prisonniers de l’Union Européenne et de ses diktats. »
Tout est dit ! Nous sommes d’accord, le peuple n’a pas besoin de démagogues et d’escrocs, mais d’action et de volonté...
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@Le point de vue du chartrain
PJCA -
CHALOT :
J’ai pondu un article sur le FN et son défilé qui gesticule dans l’espace modération... Que pensez-vous de ce topo ?-
@Le point de vue du chartrain
article intéressant qui montre la vraie nature du FN
J’espère que l’article sortira -
« Il y a une césure entre ces deux catégories de militants : les « institutionnels » -même s’ils refusent ce label- et ceux du terrain.
Je fais partie de la deuxième catégorie , d’ailleurs si j’effectue un retour critique de ma vie politique : seul ce qui a découlé d’une action locale avec d’autres a donné des résultats positifs. »
c’est justement sur le terrain que JLM désire mobiliser un maximum d’acteurs qui veulent se réapproprier la vie politique du pays. Mélenchon sollicite les français de tout horizon justement pour se démarquer des partis composés d’apparatchiks qui ne pensent qu’à une place d’élu. Sur ce point, le discours de JLM est très clair et ne justifie d’aucune manière vos critiques de soi-disant « sauveur »
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@59jeannot
En fait, il y a césure entre les militants politiques carriéristes et ceux du terrain, mais les militants défendent leurs valeurs souvent dans plusieurs endroits : ils peuvent être adhérents d’un parti, mais aussi membres d’un syndicat, de plusieurs associations et de collectifs. Bien souvent, nous nous retrouvons dans plusieurs groupes ou associations, venant parfois de partis différents.
C’est mon cas puisque j’agis pour les droits de l’Homme et du Citoyen, la laïcité, la paix, l’égalité, contre l’oppression et l’exploitation etc... et je peux le faire aussi bien dans des partis politiques et des associations.
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D’un côté JLM appelle à une 6ème république et de l’autre il se coule dans la constitution bonapartiste de 58 : il sera candidat !
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@CHALOT— bonjour— autant j’approuve la plus part de vos articles, là je ne le peux
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@CHALOT
Je vois mal comment en finir avec la 5ème république en laissant les autres la présider.1 : les remplacer,2 : Changer la Constitution et abolir la fonction présidentielle.Une autre solution ? -
@CHALOT
Pour le moment, nous sommes toujours sous le régime de la 5ème République et si on souhaite une « révolution par les urnes », l’élection devra suivre les règles de l’actuelle constitution.Certains peuvent préférer un bain de sang... C’est l’un ou l’autre, ou peut-être les deux !
La Constitution de 1958 a surtout été écrite dans une période difficile, pendant la guerre d’Algérie et elle est née d’un coup d’Etat. C’est pourquoi elle comporte des articles dangereux pour les libertés fondamentales au cas où il se passerait des choses graves. Avec l’Etat d’urgence et les dernières modifications, notre loi suprême est toute prête à servir un régime autoritaire, sécuritaire, voire dictatorial.
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@CHALOT
Non, tu ne peux pas l’assurer avec autant d’assurance. Il ne le sera que s’il y a suffisamment de citoyennes et de citoyens pour accepter sa proposition d’être candidat pour rendre la souveraineté au peuple. Ce n’est pas si simple, il lui faut des appuis, mais aussi de l’argent et les fameuses 500 signatures. -
Le p’tit Charles 8 mars 2016 10:46Le rôle d’un politichien est de se remplir les poches en cassant le peuple.. !
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@Le p’tit Charles-bonjour-la politique en fait c’est
---’’Ceux qui sont a la tables des agapes et qui « s’affartent » et qui feront tout pour y rester, a part quelques rares exceptions qui confirment la regle---« Et ceux qui n’y sont pas et qui font tout pout y arriver, et la aussi a part quelques exceptions qui confirment la regle
Pour etre plus simple comme on dit par chez moi , »« »tous a la gamelle« »" ; meme bayrou qui a du passer sous les fourches caudines de la droite pour recuperer la bonne sinecure qu’est la mairie de ’pau’ -
@Le p’tit Charles
Sauf Marine ma Divine, cela va de soi.... -
Le p’tit Charles 9 mars 2016 07:48@Fifi Brind_acier...encore à côté comme d’hab...Elle est comme les autres.. !
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Désolé, mais c’est pas super agréable à lire, et je vois pas le rapport avec JLM.
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Vous écrivez ceci :
« La politique, au quotidien c’est cela et si un jour la cinquième république est enfin mise à bas pour laisser la place à une 6ème république sociale, ce sera sous l’effet d’une révolution menée par le peuple se débarrassant des édiles prisonniers de l’Union Européenne et de ses diktats. »
Et bien, je ne suis pas du tout d’accord. En effet, quelles sont les conditions d’émergence d’une « révolution menée par le peuple ». Comment cela pourrait-il arriver ?
La solution la plus simple, simpliste même, est celle qui consiste à mettre en place une démocratie « directe ». Celle qui rend le peuple souverain. Pas notre démocratie « représentative », celle qui peut se permettre de modifier, lorsqu’elle le souhaite, par la procédure du congrès, notre constitution. D’ailleurs, à force de lois constitutionnelles, la constitution que nous avons aujourd’hui sous les yeux est sans rapport avec celle adoptée majoritairement par le peuple en 1958.
La démocratie « directe » rend le peuple totalement souverain. Il s’agit, en premier lieu, de supprimer la procédure du congrès dans la constitution. En second lieu d’instaurer « l’initiative populaire » qui permet au peuple de modifier tout ou partie de sa constitution. Seul le peuple possède ce pouvoir. En troisième lieu de mettre en place ce que les Suisses appellent le « référendum facultatif » qui permet d’attaquer une loi jugée scélérate. Ceci pouvant se décliner au niveau national, régional ou local, comme en Suisse.
Pourquoi attendre une « révolution » lorsqu’un bulletin de vote peut faire parfaitement l’affaire ? En effet, existe t-il un parti politique, en France, qui propose de supprimer la procédure du congrès, de mettre en place dans la constitution « l’initiative populaire » et « le référendum facultatif » ? Oui, il existe ! L’Union populaire Républicaine, l’UPR le propose. Quel risque prendrait l’électrice ou l’électeur à voter pour un parti qui propose de mettre la France dans le cadre d’une démocratie « directe » ? Le seul exemple, au monde, est celui de la Suisse. La démocratie « directe » n’existe nulle part ailleurs.
Muni de ces armes constitutionnelles, le peuple souverain peut prendre toutes les décisions qui le concernent, sur très exactement tous le sujets. C’est la majorité qui décide. Le seul risque c’est de voir son idéologie favorite ne pas être supportée par une majorité de Françaises et de Français. Mais les débats peuvent avoir lieu. La démocratie directe c’est bien cela. Et si le peuple souhaite modifier toute sa constitution, mettre en place une constituante, c’est la majorité qui le décidera.
Question : quels sont les arguments contre la « démocratie directe » ? Puisque celle-ci n’est pratiquée que par un seul pays au monde, de surcroît la plus vieille démocratie de la planète, elle est totalement méconnue. Il faut bien distinguer le « référendum d’initiative présidentielle » comme il existe aujourd’hui en France et « l’initiative populaire » doublée du « référendum facultatif » qui sont, exclusivement à l’initiative du peuple. Un lien explicatif de le confédération helvétique.
Cette « démocratie directe » mérite bien que l’on s’y attarde un peu, puiqu’elle est rendue possible pour l’utilisation de son bulletin de vote.
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Non, il n’y aura pas d’homme providentiel au mieux quelques salariés des multinationales qui viendront se faire élire pour la forme.
Si, l’on voulait s’en sortir, il faudrait au minimun un controle citoyen de tout ce système, peut être qu’un homme providentiel et éclairé peut ammener cela, avec le panier de crabe actuel il n’émergera jamais rien de bon.Donc, la question reste posé.JlM est évoqué parce qu’il pretend représenter un mouvement pour le peuple, tout en oubliant de lui demander son avis, ce qui pose question surtout vu le passé PS du sieur et son évolution dans ce parti ....-
@baron
« JlM est évoqué parce qu’il pretend représenter un mouvement pour le peuple, tout en oubliant de lui demander son avis »Sauf erreur, il va lui demander son avis dans les urnes et, s’il gagne, il propose une Constituante par laquelle le peuple élabore une nouvelle Constitution.Quelqu’un propose mieux ? -
@maxime10
Mélenchon nous refait le coup de Syriza. A quoi peut servir une nouvelle Constitution ? En restant dans l’ UE, la Constitution qui s’applique à tous les pays européens s’appelle le TFUE, Traité de Fonctionnement de l’ UE.
« Les élections ne changent pas les Traités ». -
@Fifi Brind_acier
Mélenchon ne cache pas qu’il élabore avec des amis de plusieurs pays de l’UE un plan B. Rien ne dit que ce plan B sera considéré comme légal par la commission, même si les traités légaux n’ont aucune légitimité puisqu’ils ont été ratifiés contre l’avis des peuples le plus souvent.Pour tout démocrate, toute signature qui engage un Etat par la force ou la tromperie n’est qu’un faux et perd toute sa valeur lorsque ce vice est démontré. Voilà une position qui peut ouvrir une porte.
Je suis persuadée que JL Mélenchon a suffisamment de force de caractère pour ne pas passer sous les forces caudines de Merckel ou Junker, surtout si le peuple le soutient et encore davantage si d’autres peuples et d’autres politiques sont derrière lui.
d’autres oey -
@Danièle Dugelay
Vous continuez à rêver... Un plan B pour sauver l’ Europe ! Mais plus personne n’en veut de votre Europe ! Si elle tient encore, c’est grâce à la propagande et aux mensonges.Et la Commission européenne va porter plainte auprès des pays qui n’ont pas encore transposé la directive sur les banques qui les autorise à siphonner les comptes de leurs clients.
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@Fifi Brind_acier
Je ne parle pas de plan B pour sauver l’Europe, mais d’un plan B pour sortir de cette UE qui emprisonne les peuples au seul bénéfice de la Finance internationale. Je ne me fais pas tant d’illusions et, à mon avis, le plan B devrait permettre cette sortie et, si les peuples le souhaitent,
reprendre des accords d’association limitée afin de faire face aux états impérialistes. -
Et, puis en occupant le terrain, on empeche d’autres vocations et l’émergence d’autres candidats qui pourraient venir semer le trouble pour les beaux projets de carrières des .copains
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CHALOT : j’ai relancé l’article sur le banquet du FN en modération, en corrigeant mes erreurs de syntaxe... Je compte sur votre soutien !
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Des hommes providentiels , il y en a plein les cimetières ...
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Nul n’est irremplaçable, est « providentiel n’est pas le terme approprié, dieu n’existe pas, sinon on aurait pas besoin d’élire une personne pour agir en notre nom.
Il n’en reste pas moins que la Valeur morale, la droiture, l’honnêteté financière et intellectuelle, etc d’un »Président sont fondamentales
De Gaulle, Churchill,, Mendés-France, s’ils ont du quelques fois louvoyer un peu, sont toujours resté au service de l’intérêt général, tel qu’ils l’avait défini dans le contrat avec leurs électeurs.
Un incompétent et un lâche comme Hollande, nous prouve que cette question soulevée par l’article est essentielle, plus que la couleur politique du bonhomme !
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La cinquième république a résisté aux orages de mai 68 bien qu’elle est ait été un temps fort ébranlée, alors je veux bien admettre qu’idéalement elle devrait être mise à bas ( pour peu que cela soit souhaitable et je le pense ) par une révolte sociale mais cela me semble relever d’une hypothèse bien hardie.
La sixième république dans l’état actuel des choses me semble devoir émaner plus probablement d’une initiative venue du sommet de l’état et pour ce faire il faudra élire quelqu’un ( Mélenchon ou Tartempion ) qui a ce point à son programme et qui est susceptible de respecter sa promesse une fois élu une fois élu .
Et pour que celui-là soit élu, c’est pas encore demain la veille… Et si l’inimaginable advenait, on pourrait bien en l’occurrence y voir un signe de la Providence.En conséquence le procès fait à Mélenchon ressortit davantage à l’argutie politicienne qu’à l’analyse politique
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@Elliot
L’idée de Mélenchon, c’est de faire croire que nos ennuis ne viennent pas de l’ Union européenne, mais de la Constitution. Alors, que la Constitution garantissait la souveraineté, elle a été charcutée et violée 36 fois pour la mettre en conformité avec les Traités européens....
« Mais où est passée la République française ?? » -
@Fifi Brind_acier
« Alors, que la Constitution garantissait la souveraineté, elle a été charcutée et violée 36 fois pour la mettre en conformité avec les Traités européens.... »La France a adapté sa Constitution et elle s’est volontairement mise sous la tutelle de l’UE.Mélenchon impute à la Ve république à bout de souffle non pas les difficultés de la France ( car d’autres états qui n’ont pas notre constitution sont confrontés à des situations identiques voire pires ) mais l’incapacité d’y faire face en raison d’une servitude de fait à une supranationalité oppressante.Quels que furent ses mérites initiaux, la Ve république se décompose sous nos yeux et seuls la force de l’habitude et le conformisme politique lui assurent des soins palliatifs. -
@Elliot
Ce n’est pas la Ve République qui se décompose, mais les Partis politiques qui se déplument à vitesse grand V.... Depuis 2009, le Parti de Gauche a perdu au moins 3000 adhérents. -
@Fifi Brind_acier
« Depuis 2009, le Parti de Gauche a perdu au moins 3000 adhérents. »Quel est le rapport ?Le parti de Gauche serait-il la colonne vertébrale de la Ve République ?La Ve république serait-elle plus solide si le Parti de Gauche ou d’autres cessaient d’exister ?Il n’y a pas de place pour les partis dans l’esprit de la Constitution de la Ve et c’est le monarchisme républicain qui en fait la faiblesse.Surtout quand le monarque n’est pas éclairé... -
A l’auteur, d’accord sur les deux points.
JLM a eu les électeurs populistes (par opposition à élitistes) une fois en jouant les trolls du PS et du système de Bruxelles lors des dernières élections présidentielles, il ne les trompera pas deux fois.
Théoriquement, oui, la politique est une affaire de proximité, de subsidiarité, de communautés restreintes ; en pratique elle a été accaparée par un centre de plus en plus éloigné des « gens », parce que ce système roule pour lui et lui seul, et non pas pour eux (pensez, notre banque centrale se trouve même à l’étranger, à Frankfurt !)
Toute la difficulté tient au constat historique selon lequel, les « gens » se révoltent, mais ce sont les tenants d’un système élitiste qui font les révolutions.
Un espoir ? le lien entre les communautés restreintes pour mener à bien ce coup d’état pacifique qui leur fera reprendre en main leur propre destin, finira-t-il par se forger grâce à l’Internet ?-
Bonsoir Chalot ,
Je trouve ton article un peu absurde ,
Je ne vois pas en quoi ta « politique de terrain » serait incompatible avec la détermination d’un leader théoriquement motivé et populaire qui envisage de se présenter aux élections présidentielles .
Il me semble que les démarches sont complémentaires .
En plus il me semble qu’il faut beaucoup de courage , de volonté ,voire être un peu maso pour se lancer dans ce type de compétition parfaitement truquée .
D’autant que permettre à n’importe qui d’accéder au pouvoir compliquerait beaucoup ladite action militante de contact.
Maintenant on peut apprécier ou non JL Mélenchon .
Mais c’est un autre débat
Nous savons en outre qu’un quidam inconnu , représentant de la vraie gauche , qui émergerait du paysage six semaines avant la campagne , n’aurait aucune chance de se faire élire .
Sans parler de la querelle des égos .
Ca se passe comme ça à chaque fois .
Et les chiens de garde ostraciseront de toutes façons ce candidat venu de nulle part .
Dans notre système d’alternance molle tout est fait pour que rien ne change c’est à dire que le balancier électoral désigne des candidats équivalents , interchangeables ...
Surtout aujourd’hui dans le cadre de l’UE....
Un De Gaulle n’aurait probablement aucune chance aujourd’hui de se faire élire ...
Autres dents autres moeurs ....
La preuve : suffit de comparer les premiers ministres et les ministres de l’économie qui nous sont imposés et franchement ?-
L’action de terrain ne sera plus nécessaire quand on aura une politique équitable, intelligente, de partage ; il est heureux que d’autres s’activent pour changer les choses en amont, non ?
Quant à JLM, il a expliqué pourquoi il ne voulait plus être le porte-parole de son camp ! Et nous le savons tous, nous l’avons tous vu !! Il a très bien fait.-
La politique de terrain, c’est le mythe de Sisyphe.
C’est forcément toujours du provisoire, puisque les décisions européennes vont dans le sens de la précarité généralisée, de l’austérité et de la fin du modèle social français qui protégeait d’abord les plus démunis.Le travail de Chalot est provisoirement utile, mais c’est vouloir vider la mer de la pauvreté avec une petite cuillère, sans ’attaquer aux causes...
Ils prétendent tous vouloir la liberté du peuple par la dictature....
C’est tout ce qu’ils ont en magasin, sans tirer aucune leçon des expériences passées, ni rien proposer d’autre. Ni sans demander aux principaux concernés si c’est bien cela qu’ils souhaitent ?-
@Fifi Brind_acier
Ne pas penser pour l’autre, et lui dicter sa conduite, ça serait déjà bien !
À l’heure actuelle ( et il a dit que l’anarchisme il n’en était pas loin) Mélenchon est le seul qui propose et n’impose pas !! En cela, je le trouve précieux ! -
@alinea
Il propose la sortie des Traités européens, mais quand il passe à la télé, il parle d’autre chose... -
@Fifi Brind_acier
C’est peut-être tactique !! montrer la direction, y fédérer des forces puis faire en sorte d’y arriver ! Ça me convient dans la mesure où l’on n’est pas sûr de l’avenir, tout et n’importe quoi peut survenir du jour au lendemain. -
RESF (Réseau d’éducation sans frontière)
Quand ça sera le carnage les gens de ce « réseau » auront intérêt à se faire discret....-
Homme providentiel ou pas, pour changer diamétralement de politique, voir créer une 6ème République, une personnalité de confiance qui connaisse nos institutions et le fonctionnement de de l’appareil d’état s’impose. Transition en douceur, et non dans le chaos. A cette personne de s’effacer par la suite pour faire place à une constituante ou un autre projet.
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Pardon pour la faute ! voire.....
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« La politique, au quotidien c’est cela et si un jour la cinquième république est enfin mise à bas pour laisser la place à une 6ème république sociale, ce sera sous l’effet d’une révolution menée par le peuple se débarrassant des édiles prisonniers de l’Union Européenne et de ses diktats. »
Dans le cadre de l’excellent dossier « Fin de cycle pour la Social-démocratie » publié dans le monde Diplomatique du mois, je vous signale tout particulièrement l’article « Pour une République Sociale » signé par Frédéric Lordon.
Comme il le souligne fort bien, « Le premier lieu d’un mouvement constituant, c’est la rue, les places. Et son premier geste, c’est de s’assembler. »
Quoique les réseaux sociaux les plus actifs s’avèrent à l’usage relever du domaine des armes de manipulation et de destruction massives développées par le grand Capital (voir le précédent des « Printemps Arabes » initiés par Facebook et Twitter), ajoutons-y l’espace public virtuel et ses fora, même si un pouvoir aux abois s’attache activement à les verrouiller.Le printemps 2016 s’annonce « chaud » !
Désolé, le lien est protégé, mais voici une excellente occasion pour ceux qui ne le sont pas encore de s’abonner, à moins de patienter jusqu’au mois prochain pour accéder à ses archives.
En vous présentant mes cordiales salutations !
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Sans vouloir vous contrarier, vous voulez une républque sociale, alors que le peuple perd chaque jour un peu de ses acquis sociaux ?
Il faudrait déjà commencer par limiter les reculs sociaux ce serait un bon début, pour l’instant la tendance va plutot vers désagrégation des systèmes sociaux et d’une nation moderne et progressiste et il n’y a aucune résistance.
JLM, ne faisant aucun miracle, il est possible qu’il soit un bon acteur. Parce qu’il n’a aucune chance de peser et ilne peut l’ignorer.
. Le minimun pour avancer ce serait une union la plus large possible avec un programme commun négocié du genre du CNR et bien entendu une sortie de l’europe. Faire un programme clivant et bien parler ne donnera rien d’autre que la dispersion des votes au profit des deux partis qui réunissent le plus de voix individuellement.
C’est du pipeau tout cela .....-
@baron
Pas mieux en magasin ! Si les électrices et les électeurs raisonnent en fonction de leur « idéologie » de prédilection nous sommes certains que nous assisterons éternellement à l’alternance « droite complexée » contre « droite décomplexée ». Seule une démocratie « directe », installée au sein d’un programme de gouvernement hors clivage, peut remettre la France sur les rails.
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Le chien qui danse 9 mars 2016 17:00@Ar zen
« raisonnent en fonction de leur « idéologie » de prédilection »C’est l’hopital qui defout de la charité... remettez vous en question
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@Le chien qui danse
Je vous écoute : quelle est l’idéologie développée par l’UPR ? C’est un « mouvement provisoire » qui rassemble au delà des clivages. Qui se fonde ses idées sur le programme du CNR. Mais, si vous avez des arguments, je veux bien les entendre, en toute objectivité ! La balle est donc votre camp. Charité bien ordonnée commence par soi même. Alors, allez y, développez !
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@Chalot
« Le peuple n’a pas besoin d’homme providentiel »
J’ignore si un « homme providentiel » peut catalyser les énergies, mais je conviens volontiers avec vous que ce n’est en aucun cas une vieille bête d’appareil et du sérail comme l’est J-L Mélenchon qui sera apte à briser les anciennes tables pour en écrire de nouvelles.Que pensez-vous des appels à la candidature de Thomas Piketty pour une primaire de gauche ?
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@Samson
Ps : Pour ne pas faire de jaloux, j’adresse la même question à @Fifi Brind_acier, @alinea, @baron et @tous_les_autres
Ne pensez-vous pas que l’appel à la candidature d’un homme renommé, apparemment intègre et étranger au sérail politicien et ses querelles d’appareils permettrait de mieux fédérer les énergies et les espoirs pour aboutir enfin à du nouveau ? -
@Samson
Bonsoir Samson, je ne veux pas prendre la place de Jean-François Chalot qui ne manquera certainement de vous répondre lui-même.
Je commence à perdre un peu la mémoire proche et je ne me souviens pas exactement en quoi consistait la primaire souhaitée par Thomas Piketty, mais s’il envisageait d’inclure dans la Gauche le Parti dit Socialiste, je ne vois pas comment il pourrait le justifier. Un gouvernement qui fait une politique de droite, pire que Sarkozy, ne peut pas être de gauche et il s’agit ici de dirigeants qui, après avoir trompé les électeurs par de fausses promesses, suivent une ligne ultra-libérale et brutale avec l’appui inconditionnel d’une majorité qui n’exerce aucun contrepouvoir.
Que pourrait-il en sortir ? Le Président actuel bénéficierait de la prime au sortant malgré tous ses mensonges et je doute que des membres de son parti osent se présenter contre lui, à moins qu’ils se décident enfin à considérer que les tromperies du pouvoir justifient une entorse à la légitimité. Quant aux autres composantes du Front de Gauche , hors le Parti de Gauche, ils ont eux-mêmes tellement trahi leurs propres convictions qu’ils ont perdu toute crédibilité. Qu’irait faire Mélenchon dans cette galère ? -
@Samson
C’est tout trouvé, c’est Asselineau !
Une primaire à Gauche ? Pour remplacer Hollande par qui ? Valls ? Macron ? -
@Samson
Il faut tout simplement mettre en place une démocratie « directe », celle qui donne le pouvoir au peuple.
La solution la plus simple, simpliste même, est celle qui consiste à mettre en place une démocratie « directe ». Celle qui rend le peuple souverain. Pas notre démocratie « représentative », celle qui peut se permettre de modifier, lorsqu’elle le souhaite, par la procédure du congrès, notre constitution. D’ailleurs, à force de lois constitutionnelles, la constitution que nous avons aujourd’hui sous les yeux est sans rapport avec celle adoptée majoritairement par le peuple en 1958.
La démocratie « directe » rend le peuple totalement souverain. Il s’agit, en premier lieu, de supprimer la procédure du congrès dans la constitution. En second lieu d’instaurer « l’initiative populaire » qui permet au peuple de modifier tout ou partie de sa constitution. Seul le peuple possède ce pouvoir. En troisième lieu de mettre en place ce que les Suisses appellent le « référendum facultatif » qui permet d’attaquer une loi jugée scélérate. Ceci pouvant se décliner au niveau national, régional ou local, comme en Suisse.
Pourquoi attendre une « révolution » lorsqu’un bulletin de vote peut faire parfaitement l’affaire ? En effet, existe t-il un parti politique, en France, qui propose de supprimer la procédure du congrès, de mettre en place dans la constitution « l’initiative populaire » et « le référendum facultatif » ? Oui, il existe ! L’Union populaire Républicaine, l’UPR le propose. Quel risque prendrait l’électrice ou l’électeur à voter pour un parti qui propose de mettre la France dans le cadre d’une démocratie « directe » ? Le seul exemple, au monde, est celui de la Suisse. La démocratie « directe » n’existe nulle part ailleurs.
Muni de ces armes constitutionnelles, le peuple souverain peut prendre toutes les décisions qui le concernent, sur très exactement tous le sujets. C’est la majorité qui décide. Le seul risque c’est de voir son idéologie favorite ne pas être supportée par une majorité de Françaises et de Français. Mais les débats peuvent avoir lieu. La démocratie directe c’est bien cela. Et si le peuple souhaite modifier toute sa constitution, mettre en place une constituante, c’est la majorité qui le décidera.
Question : quels sont les arguments contre la « démocratie directe » ? Puisque celle-ci n’est pratiquée que par un seul pays au monde, de surcroît la plus vieille démocratie de la planète, elle est totalement méconnue. Il faut bien distinguer le « référendum d’initiative présidentielle » comme il existe aujourd’hui en France et « l’initiative populaire » doublée du « référendum facultatif » qui sont, exclusivement à l’initiative du peuple. Un lien explicatif de le confédération helvétique.
Cette « démocratie directe » mérite bien que l’on s’y attarde un peu, puiqu’elle est rendue possible pour l’utilisation de son bulletin de vote.
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Je ne vois pas trop ce que le petit couplet anti-Mélenchon apporte à la logique du texte. J’ai même l’impression que ces quelques lignes ont été rajoutées ensuite ou encore que Jean-François Chalot avait deux idées en tête qui lui auraient permis d’écrire deux articles différents. Opposer les politiques encartés aux collectifs citoyens est très dans le vent actuellement. Les dirigeants du PS et du PC savent bien diviser pour mieux régner et je vois dans cette attitude consistant à dénigrer le candidat qui se met à la disposition du peuple encore une manipulation politique qui ne peut que faire le jeu de cette droite déguisée qui se cache sous le beau nom de « socialistes » dont ils ne semblent même plus connaître le sens. Oui, c’est cela, « diviser pour mieux régner », tenter d’isoler Mélenchon, comme malheureusement Pierre Laurent et ses amis essaient de le faire depuis 2012.
Malheureusement, notre ami Chalot est tombé les deux pieds dans le piège...à moins qu’en tant qu’ancien adhérent du PG dont il a claqué la porte en partant et devenu depuis militant lambertiste
s’il n’a pas à nouveau démissionné, il profite de ses publications sur AgoraVox pour régler des comptes plus ou moins personnels ? Ce serait dommage, Jean-François, car tu fais du travail utile ici et tes textes nous permettent de mieux toucher des réalités concrètes que tu rencontres sur le terrain
où tu côtoie tant de misères. Tu affaiblis les causes si respectables que tu défends en agissant davantage en militant politicien qu’en citoyen qui a une intense activité politique qui t’honore.Afin que tu n’aies pas besoin de le révéler, je préfère rappeler que je suis moi-même militante du Parti de Gauche depuis sa fondation et que je soutiens Mélenchon avec « la France insoumise ». Dans la situation inextricable de la Gauche de la Gauche, j’ai apprécié sa démarche consistant à proposer, et seulement proposer, sa candidature hors partis aux citoyennes et citoyens. La situation est très inquiétante et les petits jeux hypocrites politiciens n’ont plus rien à faire si ce n’est faire perdre un temps précieux.
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@Danièle Dugelay
« La France insoumise » elle veut sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN !
Pas pour nous refourguer encore « une Autre Europe à la St Glinglin », ou le Plan B de Varoufakis"...
La France insoumise, elle est à l’ UPR, où il y a bientôt plus d’anciens du Parti de Gauche qu’il n’en reste autour de Mélenchon... -
@Danièle Dugelay
Mélenchon est machiavélique. Il connait le fonctionnement de l’UE, il connait les traités. Il ne parle jamais de sortir de l’UE. Pourquoi ? Parce que la « vraie » question est bien celle là ! Quel est l’intérêt de la France à rester dans l’UE ? Quels avantages tirent la France à rester dans l’U.E ? Avez vous une réponse capobianco ?
Lors de la réunion du plan « B » Mélenchon écoutait Frédéric Lordon comme un enfant pris en flagrant délit la main dans le pot de confiture. Il n’existe strictement aucune alternative économique et sociale possible en dehors des traités. Frédéric Lordon le chante sur tous les tons depuis longtemps. Parce que nous seulement il y a le TUE et le TFUE mais il y a aussi le TSCG et la zone Euro. Il faut donc être aveugle ou escroc à vouloir rester dans l’UE. Mélenchon n’est pas aveugle, donc.... Pourquoi, bon sang, veut-il rester dans l’Union Européenne ? Il présente un tour de prestidigitation à ses électrices et électeurs. Il propose un programme de gouvernement dans lequel, tout en restant dans l’UE, il avance l’idée de désobéir aux traités. Est-ce qu’il prend les Françaises et les Français pour des buses ? 85% des lois et règlements votés en France sont d’essence européenne. Il le sait, il est député européen !
Est-ce que Mélenchon parle de donner sa puissance au peuple ? Non ! Est-ce qu’il parle de « démocratie directe » ? Non ! Vous savez, cette sorte de démocratie dans laquelle le peuple est souverain et a le pouvoir ! Je copie-colle mon post précédent, qui parle de « démocratie directe ». Ce vers quoi il faut tendre ce n’est pas vers une idéologie de droite ou de gauche, d’extrême droite ou d’extrême gauche pour conduire le pays. Aucune de ces idéologies ne sera jamais majoritaire en France, jamais. Ce vers quoi il faut tendre c’est un parti qui propose de donner au peuple de France le pouvoir à travers sa constitution. Si la constitution était modifiée dans le sens du pouvoir confié au peuple, celui-ci serait toujours en mesure de faire les choix qu’il souhaite pour son projet de vie collectif. Seule la majorité décidera, projet après projet. Mesure de gauche ou mesure de droite, c’est la majorité qui décidera. Comme pour les sujets sociétaux. Il faut donc que toutes les idéologies se plient au souhait de la majorité des Françaises et des Français. Ce ne sera pas un programme « de gauche » qui sera en usage, ce ne sera pas davantage un programme « de droite ». Les grandes « délibérations nationales » se feront à la « majorité » du peuple. Pour cela il faut à la France une « démocratie directe » et non « représentative ». Voilà tout est dit. Il faut donc se rassembler, au delà des clivages, pour donner sa souveraineté au peuple de France. Je pense donc que ceux des Françaises et des Françaises qui ont des opinions fortement ancrées à gauche, ou à droite, ont beaucoup de mal à accepter que se soit la majorité qui décide. Voilà le noeud du problème. Pour se sortir de cette alternance démoniaque droite décomplexée et droite complexée (pas tant que ça d’ailleurs) il faut opter pour une démocratie directe. Le peuple fait ses choix progressivement. S’il veut des nationalisations, il les a. S’il veut un code du travail qui résiste aux employeurs, il l’a. S’il veut des services publics, il les a. S’il ne veut pas de tout ça, son choix est retenu.
" La solution la plus simple, simpliste même, est celle qui consiste à mettre en place une démocratie « directe ». Celle qui rend le peuple souverain. Pas notre démocratie « représentative », celle qui peut se permettre de modifier, lorsqu’elle le souhaite, par la procédure du congrès, notre constitution. D’ailleurs, à force de lois constitutionnelles, la constitution que nous avons aujourd’hui sous les yeux est sans rapport avec celle adoptée majoritairement par le peuple en 1958.
La démocratie « directe » rend le peuple totalement souverain. Il s’agit, en premier lieu, de supprimer la procédure du congrès dans la constitution. En second lieu d’instaurer « l’initiative populaire » qui permet au peuple de modifier tout ou partie de sa constitution. Seul le peuple possède ce pouvoir. En troisième lieu de mettre en place ce que les Suisses appellent le « référendum facultatif » qui permet d’attaquer une loi jugée scélérate. Ceci pouvant se décliner au niveau national, régional ou local, comme en Suisse.
Pourquoi attendre une « révolution » lorsqu’un bulletin de vote peut faire parfaitement l’affaire ? En effet, existe t-il un parti politique, en France, qui propose de supprimer la procédure du congrès, de mettre en place dans la constitution « l’initiative populaire » et « le référendum facultatif » ? Oui, il existe ! L’Union populaire Républicaine, l’UPR le propose. Quel risque prendrait l’électrice ou l’électeur à voter pour un parti qui propose de mettre la France dans le cadre d’une démocratie « directe » ? Le seul exemple, au monde, est celui de la Suisse. La démocratie « directe » n’existe nulle part ailleurs.
Muni de ces armes constitutionnelles, le peuple souverain peut prendre toutes les décisions qui le concernent, sur très exactement tous le sujets. C’est la majorité qui décide. Le seul risque c’est de voir son idéologie favorite ne pas être supportée par une majorité de Françaises et de Français. Mais les débats peuvent avoir lieu. La démocratie directe c’est bien cela. Et si le peuple souhaite modifier toute sa constitution, mettre en place une constituante, c’est la majorité qui le décidera.
Question : quels sont les arguments contre la « démocratie directe » ? Puisque celle-ci n’est pratiquée que par un seul pays au monde, de surcroît la plus vieille démocratie de la planète, elle est totalement méconnue. Il faut bien distinguer le « référendum d’initiative présidentielle » comme il existe aujourd’hui en France et « l’initiative populaire » doublée du « référendum facultatif » qui sont, exclusivement à l’initiative du peuple. Un lien explicatif de le confédération helvétique.
Cette « démocratie directe » mérite bien que l’on s’y attarde un peu, puiqu’elle est rendue possible pour l’utilisation de son bulletin de vote.
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@Fifi Brind_acier
C’est bien la première fois que j’entends le nom d’Asselineau et celui de l’UPR sous le qualificatif « de gauche ». Ce qui est inclassable est en général tout proche de l’extrême-droite. -
@Ar zen
Voilà bien des grands mots !! -
@Danièle Dugelay
Vous savez, le plus simple, pour se faire une idée d’un film, c’est de le visionner. Votre commentaire restrictif ne respire pas l’objectivité. Avez vous lu le programme de gouvernement de l’UPR ? C’est assez désespérant de voir des personnes prendre position sans connaître le sujet. Que doit-on penser de celles ci et de leur ouverture d’esprit ?
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Monsieur chalot
Dés le début de votre œuvre vous affichez une malhonnêteté en disant que Mélenchon se présenterait comme un « sauveur ». Vous participez ainsi à la diabolisation d’un homme qui propose autre chose que des arrangements entre politiciens soucieux de leur carrière. Quand on est de gauche aujourd’hui, que l’on milite dans des associations quelle perspective se présente à nous ? Attendre des primaires à gauche pour sauver le ps et les postes du pc, non merci. Si le combat se situe à la base, dans les quartiers ou les associations nous sommes toujours en 5ème et, hors la révolution du grand soir, la seule solution reste l’élection. Personnellement je n’approuve pas tout ce représente Mélenchon mais il me parait le seul à vouloir réellement faire avancer la gauche et stopper le ronron des apparatchiks qui n’ont rien à proposer d’autre qu’une « primaire » qui porte bien son nom.
Non il n’y a pas de « sauveur » mais un homme qui s’engage, propose, veut faire bouger, et n’attend, à juste raison, plus grand chose des autres partis.
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@capobianco
Mélenchon propose quoi exactement ?
J’ai lu attentivement son projet pour 2017, il dit qu’il faut sortir des Traités européens.
Or Dugeley parle de Plan B pour sauver l’ Europe, et vous n’en dites rien, c’est quoi ce souk ? -
@capobianco
Et bien non, Mélenchon n’est pas le seul. Bien au contraire. Il est machiavélique. Il connait le fonctionnement de l’UE, il connait les traités. Il ne parle jamais de sortir de l’UE. Pourquoi ? Parce que la « vraie » question est bien celle là ! Quel est l’intérêt de la France à rester dans l’UE ? Quels avantages tirent la France à rester dans l’U.E ? Avez vous une réponse capobianco ?
Lors de la réunion du plan « B » Mélenchon écoutait Frédéric Lordon comme un enfant pris en flagrant délit la main dans le pot de confiture. Il n’existe strictement aucune alternative économique et sociale possible en dehors des traités. Frédéric Lordon le chante sur tous les tons depuis longtemps. Parce que nous seulement il y a le TUE et le TFUE mais il y a aussi le TSCG et la zone Euro. Il faut donc être aveugle ou escroc à vouloir rester dans l’UE. Mélenchon n’est pas aveugle, donc.... Pourquoi, bon sang, veut-il rester dans l’Union Européenne ? Il présente un tour de prestidigitation à ses électrices et électeurs. Il propose un programme de gouvernement dans lequel, tout en restant dans l’UE, il avance l’idée de désobéir aux traités. Est-ce qu’il prend les Françaises et les Français pour des buses ? 85% des lois et règlements votés en France sont d’essence européenne. Il le sait, il est député européen !
Est-ce que Mélenchon parle de donner sa puissance au peuple ? Non ! Est-ce qu’il parle de « démocratie directe » ? Non ! Vous savez, cette sorte de démocratie dans laquelle le peuple est souverain et a le pouvoir ! Je copie-colle mon post précédent, qui parle de « démocratie directe ». Ce vers quoi il faut tendre ce n’est pas vers une idéologie de droite ou de gauche, d’extrême droite ou d’extrême gauche pour conduire le pays. Aucune de ces idéologies ne sera jamais majoritaire en France, jamais. Ce vers quoi il faut tendre c’est un parti qui propose de donner au peuple de France le pouvoir à travers sa constitution. Si la constitution était modifiée dans le sens du pouvoir confié au peuple, celui-ci serait toujours en mesure de faire les choix qu’il souhaite pour son projet de vie collectif. Seule la majorité décidera, projet après projet. Mesure de gauche ou mesure de droite, c’est la majorité qui décidera. Comme pour les sujets sociétaux. Il faut donc que toutes les idéologies se plient au souhait de la majorité des Françaises et des Français. Ce ne sera pas un programme « de gauche » qui sera en usage, ce ne sera pas davantage un programme « de droite ». Les grandes « délibérations nationales » se feront à la « majorité » du peuple. Pour cela il faut à la France une « démocratie directe » et non « représentative ». Voilà tout est dit. Il faut donc se rassembler, au delà des clivages, pour donner sa souveraineté au peuple de France. Je pense donc que ceux des Françaises et des Françaises qui ont des opinions fortement ancrées à gauche, ou à droite, ont beaucoup de mal à accepter que se soit la majorité qui décide. Voilà le noeud du problème. Pour se sortir de cette alternance démoniaque droite décomplexée et droite complexée (pas tant que ça d’ailleurs) il faut opter pour une démocratie directe. Le peuple fait ses choix progressivement. S’il veut des nationalisations, il les a. S’il veut un code du travail qui résiste aux employeurs, il l’a. S’il veut des services publics, il les a. S’il ne veut pas de tout ça, son choix est retenu.
" La solution la plus simple, simpliste même, est celle qui consiste à mettre en place une démocratie « directe ». Celle qui rend le peuple souverain. Pas notre démocratie « représentative », celle qui peut se permettre de modifier, lorsqu’elle le souhaite, par la procédure du congrès, notre constitution. D’ailleurs, à force de lois constitutionnelles, la constitution que nous avons aujourd’hui sous les yeux est sans rapport avec celle adoptée majoritairement par le peuple en 1958.
La démocratie « directe » rend le peuple totalement souverain. Il s’agit, en premier lieu, de supprimer la procédure du congrès dans la constitution. En second lieu d’instaurer « l’initiative populaire » qui permet au peuple de modifier tout ou partie de sa constitution. Seul le peuple possède ce pouvoir. En troisième lieu de mettre en place ce que les Suisses appellent le « référendum facultatif » qui permet d’attaquer une loi jugée scélérate. Ceci pouvant se décliner au niveau national, régional ou local, comme en Suisse.
Pourquoi attendre une « révolution » lorsqu’un bulletin de vote peut faire parfaitement l’affaire ? En effet, existe t-il un parti politique, en France, qui propose de supprimer la procédure du congrès, de mettre en place dans la constitution « l’initiative populaire » et « le référendum facultatif » ? Oui, il existe ! L’Union populaire Républicaine, l’UPR le propose. Quel risque prendrait l’électrice ou l’électeur à voter pour un parti qui propose de mettre la France dans le cadre d’une démocratie « directe » ? Le seul exemple, au monde, est celui de la Suisse. La démocratie « directe » n’existe nulle part ailleurs.
Muni de ces armes constitutionnelles, le peuple souverain peut prendre toutes les décisions qui le concernent, sur très exactement tous le sujets. C’est la majorité qui décide. Le seul risque c’est de voir son idéologie favorite ne pas être supportée par une majorité de Françaises et de Français. Mais les débats peuvent avoir lieu. La démocratie directe c’est bien cela. Et si le peuple souhaite modifier toute sa constitution, mettre en place une constituante, c’est la majorité qui le décidera.
Question : quels sont les arguments contre la « démocratie directe » ? Puisque celle-ci n’est pratiquée que par un seul pays au monde, de surcroît la plus vieille démocratie de la planète, elle est totalement méconnue. Il faut bien distinguer le « référendum d’initiative présidentielle » comme il existe aujourd’hui en France et « l’initiative populaire » doublée du « référendum facultatif » qui sont, exclusivement à l’initiative du peuple. Un lien explicatif de le confédération helvétique.
Cette « démocratie directe » mérite bien que l’on s’y attarde un peu, puiqu’elle est rendue possible pour l’utilisation de son bulletin de vote.
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Le chien qui danse 9 mars 2016 16:12@Ar zen
Je vous croyais intelligent, mais vous, vous êtes tordu, partisianiste et manipulateur vous êtes répugnant à la fin vous ne vous battez pas pour lepuple mais pour avoir le pouvoir, espèce de menteur. -
@Le chien qui danse
Les arguments ad hominem ne sont pas des arguments. Soyez objectif et développez votre propos. Je vous répondrai point par point. La « démocratie directe » c’est ce que le peuple de France peut espérer de mieux. Elle ouvre tous les possibles. Il faut y réfléchir. Mais, puisque vous m’accusez de vilaines pensées, il vous suffit de les situer dans mes écrits. J’ai proposé des liens et ils sont pédagogiques. En avez vous pris connaissance ? Connaissiez vous la « démocratie directe » ? Dîtes moi ce qui vous a choqué ?
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@Ar zen
Je vois qu’avec « fifi » l’argument majeur pour justifier vos propos contre Mélenchon est l’ue. Il n’ était pas utile de faire un tel développement. Oui la candidature de Mélenchon ne s’appuie pas sur la sortie de l’ue, elle ne s’appuie pas non plus sur la défense de cette sale institution. Son positionnement évolue. Par contre il a toujours affirmé qu’il fallait combattre, s’opposer voir menacer il me semble que c’est là une position qui tranche avec l’ensemble de la « classe » politique (Sauf votre parti bien sûr...) et je trouve que c’est déjà bien, en tout cas suffisant pour ne pas en faire un obstacle unitaire.Votre deuxième grief est limite enfumage, Mélenchon c’est engagé, s’il était élu, à mettre en place le processus pour une 6 ème république en donnant les moyens aux français de mettre en place et de contrôler le contenu d’une nouvelle constitution. Il a même affirmé (on peut ne pas le croire bien sûr mais c’est valable aussi pour vous) rentrer chez lui dés ce processus engagé.
Bon, à par çà ? Je le dis, il n’y a pas de « sauveur » et Mélenchon pas plus que d’autres, et il ne le prêtant pas malgré ce que l’auteur ose affirmer. Il n’existe pas de projet qui ne soit pas modifiable, et c’est ce qu’il dit (encore une fois on peut douter comme pour tout autre politicien) pour le projet sur lequel il s’appuie. Vous êtes libre de penser avoir trouver le parti idéal avec un programme où chaque français ne pourrait qu’être d’accord, pour moi cela n’existe pas. Donc je soutiens le projet qui se rapproche le plus de mes convictions et dans le cas présent c’est la personne qui me parait la plus apte à « secouer le cocotier » et me semble la plus sincère. Vous en préférez un autre, c’est votre choix que je respecte, mais je pense que vous êtes dans l’erreur si vous souhaiter voir la gauche pouvoir amorcer un jour un vrai changement .
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Le chien qui danse 9 mars 2016 21:27@Ar zen
Bon allez je fais un effort vu que j’ai déjà dit ce que je vais dire. Encore une fois je ne vous amalgame pas avec fifi qui n’a droit à aucun égard vu son persiflage fieleux et qui la ramène bien à ce qu’elle est dans le fond, une partisane nationaliste.
Je vous ai déjà dit que je n’avais pas vos compétences et que dans la position dans laquelle nous sommes il n’est point opportun que des gens de bonnes volonté s’ostracisent sur des points de détails ( :)).
Si vous aviez accordé cinq minutes d’intérêts à ce que j’ai pu dire vous auriez compris que je n’ai rien contre asselineau et sa compétence mais j’ai un peu de doute quand à la réalité conformiste de son approche. Je vous ai parlé de vie, de passion, de combat, vous me répondez loi, contrat, engagement voir morale des engagements et je vous ai répondu que c’est dans le coeur et les tripes des gens que se joue la politique, bien qu’un contrat social revisité sera aussi de bonne augure. Je vous accuse de manipulation car vous voulez ramener le débat dans vos filets, voir racoler, alors que l’important et de retrouver une autonomie politique à partager et liberté d’action à mutualiser. Je vous ai dit que mélenchon, bien loin de vouloir le pouvoir pour lui à initié une position de combat qui vaut ce qu’elle vaut mais est honnète et sincère et je pense qu’elle pourra intéresser bien plus de monde car elle n’est pas politicienne, ni purement politique, la politique est un outil pas une fin en soi. Car dans le fond vous ne pouvez pas être en désaccord avec cette démarche et la fondation d’une 6eme république qui sera sur le mode participative et directe ramenant le citoyen face à sa responsabilité, vous le savez très bien et je ne crois pas une minute que vous l’ignoriez, ni fifi d’ailleurs ; Le reste n’est que du partisanisme (si ça se dit ??) et ce n’est vraiment pas le propos du moment ce qui compte est de pouvoir agir vite et en cela la proposition de mélenchon est celle qui me semble la plus crédible, elle n’est pas de gauche elle est citoyenne et populaire ouverte à tous. Avec l’UPR il vous faudra encore aumoins trois ou quatre législatures pour qu’éventuellement elle puisse soulever un coin du voile, vous n’êtes pas des combattants, vous êtes des retheurs et ça ne fait pas recettes et de plus vous finissez par vous fourvoyer et la caravane finira par passer. La 6eme sera pour tous ce ne sera pas celle de mélenchon ni celle d’asselineau et tant mieux car enfin les professionnels de la politique spectacle seront chassés du temple.
Vouloir gagner des points sur le dos de mélenchon est ignominieux à mon sens, c’est le seul porte parole de la population à ce niveau, des sans grades et le seul qui pousse à bousculer le shéma qui vous le verrez, se reproduira en 2017. Le tout n’est pas de savoir qui est le plus intelligent ou le plus pertinent, le tout est que chacun prenne sa part et saisisse le moment de faire basculer, si c’est possible, l’inertie qui nous mène au tombeau. Après comme je l’ai déjà dit l’expertise d’asselineau et certainement d’autres, pourra être nécessaire afin d’éduquer à la réflexion politique le peuple en mouvement, car il le faudra pour que les particularismes ne prennent pas le dessus.
Ca va vous décevoir car je ne me battrai pas sur votre terrain, je n’en ai pas les moyens, mais je sais penser et parler aussi et beaucoup de gens sont comme moi.
Traiter de gogos (c’est dans vos rangs) des milliers de personnes qui espèrent que les choses changent DEMAIN, pour une société populaire et mutualiste, perso je ne le ferai jamais et cela signe des états d’esprit que je ne peux accepter.
Cordialement -
@Ar zen
Et que faites-vous du bourrage de crâne que subit le peuple chaque jour depuis 40 ans ? Pour que vive la démocratie directe ou indirecte, ce qui est indispensable c’est la sincérité et l’honnêteté. -
@Danièle Dugelay
Pourquoi me dîtes vous cela ? Je partage votre avis sur le « bourrage de crâne ». Je partage votre avis sur la sincérité et l’honnêteté. Surtout lorsqu’on en arrive à écrire qu’Asselineau est d’extrême droite. C’est un gage d’honnêteté de le sous entendre n’est-ce pas ?
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Au faite c’est une auto critique ?
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@soi même
A qui posez-vous cette question ? Pas à moi, en tout cas, puisque je suis intervenue après vous. -
@Danièle Dugelay, la sauvageonne, je crois que vous aussi vous êtes intimement concerner par le con-fit de foie gras de de gauche .... !
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Le chien qui danse 9 mars 2016 16:09Jean-Luc Mélenchon se présente comme le « sauveur ».... sans attendre un processus démocratique interne à « son camp » il sera candidat aux présidentielles !
Quelle dérision !
C’est quoi cet article que j’insulterais bien... si je n’étais pas poli, vous insultez la démarche d’un homme qui veut rendre au peuple sa souveraineté dans une 6 eme république citoyenne, souveraine, populaire et écologique . Une personne qui s’attache et donne son temps et son énergie pour défendre ceux que personne ne défend et les hostos aussi. Vous parlez comme un rebelle boutonneux et la fiéleuse de l’UPR en profite pour massacrer cette initiative au lieu de s’y rallier, pretextant par des tournures de phrases autant alembiquées que mensongères que c’est un menteur et que nous sommes des gogos, tout ça par ce que c’est pas son gourou mou du genou de françois (enore un) qui n’est pas adulé.
Bande d’ados du yakafaudréfaucon qui se complaise dans la critique et dès que quelqu’un mouille la chemise et prend le combat pour le peuple en le mettant en avant dans chacune de ses interventions vous le ruinez de vos sarcasmes à deux balles par ce qu’il ne ferait pas comme vous le préconisez, vous qui avez tout compris ; Allez-y bande de tâches (je deviens moins poli) avec vous rien ne bougera jamais et la fifi reine de la fielerie baveuse est une nationaliste pur jus avec sa révolution de l’article 50 à la saint glinglin, écoeurant vous êtes.
Vous devriez avoir honte, les dénonciations que vous faites dans vos articles ne flattent que votre narcissisme vous voyez en vous de supers humains humanistes, pouah, vous êtes ridicules. Et gnagnagni et gnagnagna, avec vous c’est pas demain la veile que les choses changeront. Il a fallu des années pour qu’un personnage se lêve et mette en branle une dynamique collective constructive avec crédibilité et espérance et vous tous là recrocquevillés dans votre partisianisme vous éructez des mensonges et procès d’intention sur son compte, je vous conchie.
Honte à vous.
Avec vous on est sur d’en prendre encore au moins pour cinq ans, mirez vous et remettez vous en question, ça sera toujours mieux que de baver lamentablement.
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@Le chien qui danse
Si je comprends bien, vous réagissez parce que j’ai traité Mélenchon d’escroc ? Je maintiens. En préambule, je vous précise que j’ai ardemment soutenu sa candidature en 2012, même financièrement, j’ai amené plusieurs personnes à voter pour lui. J’y croyais, jusqu’au moment où j’ai pris le temps de m’intéresser aux traités européens.
Si vous ne l’avez pas fait, je vous invite à le faire et à les mettre en perspective avec ce que dit JLM.
Sachez, en tout premier lieu, que la constitution de la 5ème République, adoptée par référendum en 1958 par une large majorité de Françaises et de Français a été modifiée à 4 reprises en 34 années, entre 1958 et 1992. 4 lois constitutionnelles. L’une à la suite d’un référendum d’initiative présidentielle qui a déterminé l’élection du président de la République au suffrage universel. Trois autres lois constitutionnelles, décidées par la procédure du congrès, sur des sujets techniques (vous pouvez vérifier, je ne m’étends pas). En revanche, en 16 ans (la moitié moins de temps par conséquent), de 1992 à 2008, 19 lois constitutionnelles (presque 5 fois plus) sont venues modifier la constitution. Ce sont les ratifications des traités de Maastricht, Amsterdam, Nice et Lisbonne qui ont été à l’origine de ces lois constitutionnelles. A chaque fois la France a perdu un pan de sa souveraineté. Sur ces 19 lois, une seule a fait l’objet d’un référendum. Il s’agissait d’interroger le peuple français sur le passage du septennat au quinquennat. Toutes les autres lois, toutes, ont été décidées par la procédure du congrès
Vous savez mieux que moi que JLM a été ministre d’Etat de 2000 à 2002.
Je « copie-colle » l’article 55 de la constitution de l’actuelle 5ème République :
ARTICLE 55.
Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie.
JLM est député européen, il connait les traités, le TUE et le TFUE. Il connait aussi le TSCG. La France est soumise, par les traités, à l’U.E. Mélenchon le sait ! Sauf à désobéir à ceux ci, il n’y a aucune politique économique ni sociale possible autre que celle édictée dans les traités. Il n’y a rien de sorcier à comprendre ceci. Les dispositions des traités, en matière économique et sociale, sont toutes ultra libérales. Je vous renvoie à Frédéric Lordon. Avez vous écouté ses propos lors de la rencontre du plan B, par exemple. JLM ne parle jamais de sortir de l’Union Européenne. Oui ou non ? Il ne peut pas, sans blesser l’intelligence des Françaises et des Français, dire qu’il va mener une politique de gauche tout en restant dans l’UE. C’est impossible, il le sait, c’est un menteur ! J’en conclus qu’il joue le jeu de l’oligarchie parce que je ne peux pas trouver d’autre explication.
Jean Claude Juncker l’a dit : il n’y a aucune politique possible en dehors des traités« . Voilà c’est posé. Mélenchon dit le contraire ? Il ment ! Pourquoi ? Parce que les dispositions des traités s’appliquent, ce n’est pas bien compliqué à comprendre. Il sait qu’il faut »l’unanimité" des 28 pays membres de l’UE pour changer la moindre virgule dans les traités. Alors, autour de la table du conseil européen, JLM n’obtiendra jamais cette unanimité. D’ailleurs, on ne modifie pas les traités. On modifie plus exactement les dispositions, certains articles des traités. Ceux ci comportent plus de 500 articles.
Alors puisque vous m’accusez de porter ombrage à JLM, savez vous ce qu’il souhaite changer dans les traités ? Dans quel sens ? Vous pensez que les autres 27 pays seront d’accord de modifier les dispositions des traités pour aller dans le sens de la politique voulue par JLM pour la France ? Parce qu’une disposition modifiée s’applique ensuite à tous les autres ! Il n’y a strictement rien de possible pour mettre en place une politique de gauche, de partage, de répartition des richesses, de protection de l’emploi, des retraites, des services publics, dans le cadre de l’Union Européenne.
Voici l’article 121 du TFUE. Ce n’est pas la France qui décide de sa politique économique. Mettez en perspective ce que dit JLM, ce que disent les traités, et vous verrez que JLM est un imposteur.
Article 121
(ex-article 99 TCE)
1. Les États membres considèrent leurs politiques économiques comme une question d’intérêt commun et les coordonnent au sein du Conseil, conformément à l’article 120.
2. Le Conseil, sur recommandation de la Commission, élabore un projet pour les grandes orientations des politiques économiques des États membres et de l’Union et en fait rapport au Conseil européen.
Le Conseil européen, sur la base du rapport du Conseil, débat d’une conclusion sur les grandes orientations des politiques économiques des États membres et de l’Union.
Sur la base de cette conclusion, le Conseil adopte une recommandation fixant ces grandes orientations. Le Conseil informe le Parlement européen de sa recommandation.
3. Afin d’assurer une coordination plus étroite des politiques économiques et une convergence soutenue des performances économiques des États membres, le Conseil, sur la base de rapports présentés par la Commission, surveille l’évolution économique dans chacun des États membres et dans l’Union, ainsi que la conformité des politiques économiques avec les grandes orientations visées au paragraphe 2, et procède régulièrement à une évaluation d’ensemble.
Pour les besoins de cette surveillance multilatérale, les États membres transmettent à la Commission des informations sur les mesures importantes qu’ils ont prises dans le domaine de leur politique économique et toute autre information qu’ils jugent nécessaire.
4. Lorsqu’il est constaté, dans le cadre de la procédure visée au paragraphe 3, que les politiques économiques d’un État membre ne sont pas conformes aux grandes orientations visées au paragraphe 2 ou qu’elles risquent de compromettre le bon fonctionnement de l’Union économique et monétaire, la Commission peut adresser un avertissement à l’État membre concerné. Le Conseil, sur recommandation de la Commission, peut adresser les recommandations nécessaires à l’État membre concerné. Le Conseil, sur proposition de la Commission, peut décider de rendre publiques ses recommandations.
Dans le cadre du présent paragraphe, le Conseil statue sans tenir compte du vote du membre du Conseil représentant l’État membre concerné.
La majorité qualifiée des autres membres du Conseil se définit conformément à l’article 238, paragraphe 3, point a).
5. Le président du Conseil et la Commission font rapport au Parlement européen sur les résultats de la surveillance multilatérale. Le président du Conseil peut être invité à se présenter devant la commission compétente du Parlement européen si le Conseil a rendu publiques ses recommandations.
6. Le Parlement européen et le Conseil, statuant par voie de règlements conformément à la procédure législative ordinaire, peu vent arrêter les modalités de la procédure de surveillance multilatérale visée aux paragraphes 3 et 4.
Ecoutez ici ce que dit Viviane Reding qui était la vice présidente de la Commission Barosso. « Il n’y a plus de politique nationale mais seulement des politiques partagées ». Elle a ceci devant les députés de l’assemblée nationale. JLM le sait ! Vous me soupçonnez de dire des mensonges ? Et bien, c’est JLM qui enfume ses électrices et électeurs. Ne vous faîtes pas berner.
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@Ar zen
Vous pensez convaincre quelqu’un avec votre obsession ? Revenez sur terre, rencontrez les gens et les petites gens dont je suis. Votre positionnement centré sur ce seul sujet est illisible et improductif. Mais je ne vais certainement pas vous ouvrir les yeux, restez sur votre sujet préféré vous semblez y prendre un tel plaisir ... -
@capobianco
Je ne veux convaincre personne ! Je dis et répête, et je le ferai sans cesse, que je suis pour la démocratie « directe » et totalement contre la démocratie « représentative ». Cela vous choque ? si vous trouvez que c’est une obsession que de vouloir remettre le pouvoir dans les mains du peuple à travers sa constitution, vous en avez parfaitement le droit. Alors il vous faut vous déterminer. Vous êtes pour une minorité organisée qui profite d’une majorité inorganisée en mettant en avant les intérêts particuliers d’une petite caste ? Moi je suis pour un partage des richesses, pour que le peuple souverain décide de lui même. Si ceci constitue une obsession et bien je l’assume.
En revanche, puisque vous critiquez mes écrits je n’ai qu’une seule chose à vous proposer : argumentez ! Posez des arguments ! l’agora est le lieu par excellence où débattre.
Vous faîtes preuve de beaucoup de mépris envers moi. Vous ne me connaissez pas ! Vous pensez que je ne connais pas les « petites gens » comme vous dîtes ? Que connaissez vous de mon parcours ? Avez vous embarqué sur des bâteaux de pêche à 16 ans pendant deux longs mois, pour financer vos études ? Je suis issu d’un milieu des plus misérables. Je vous le dis. Ma grand-mère vivait dans une chaumière sans eau courante, au sol en terre battue. J’y ai dormi très souvent. Mon père était marin pêcheur. Il partait 15 jours, revenait 2 et repartait aussitôt. Jamais de vacances. Jamais ! Ma mère était femme au foyer. Evidemment mon père était absent. Je ne suis pas le bon candidat pour supporter la critique que vous avez émise à mon endroit. Mais puisque vous avez accusé sans me connaître, je ne vous en tiens pas rigueur.
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Le chien qui danse 9 mars 2016 21:34@Ar zen
Vous rongez votre os, mais la constitution tous le monde politique s’en balance ils ne font que comme ça les arrange, on dirai que pour vous c’est la bible et qui si on ne la suis pas on va en enfer brulé vif. Je vous ai répondu longuement plus haut mais en définitive je pense que j’ai perdu mon temps, enfin ça m’aura fait un exercice. Descendez de votre piédestal ou marriez vous avec fifi qu’on en finisse avec un peu de joie si c’est possible. -
Le chien qui danse 9 mars 2016 21:37@Ar zen
"Je dis et répête, et je le ferai sans cesse, que je suis pour la démocratie « directe » et totalement contre la démocratie « représentative ».«Et bien sachez qu’on ne vous crois pas, ça ne »transpire" pas dans votre approche de la réalité. faites un examen de conscience et débusquez vos intérêts perso, vous verrez des fois on est surpris...
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@Ar zen
Oui, pour quelqu’un qui ne veut convaincre personne que de textes sur votre dada (?) l’Europe. Concernant la « démocratie représentative » je vous ais répondu, toujours en rapport avec le « machiavélique » Mélenchon je ne répète pas.Quelle qu’est été votre vie passée, je persiste à vous dire que vos arguments ne peuvent avoir aucun effet sur les « petites gens » qui, pour la majorité n’ont ni le temps ni le goût de ce sujet qu’est l’Europe. Vos démonstrations difficilement incompréhensibles et totalement indigestes ne peuvent certainement pas convaincre, mais cela tombe bien vous ne voulez pas convaincre...
Si mes commentaires vous peinent j’en suis désolé. Je m’en tiens au sujet (Mélenchon) et je persiste à vous dire que le candidat parfait n’existe pas mais que les arguments de chalot comme les vôtres ne mène à rien d’autre que de continuer à laisser le pouvoir à la droite (inclus le ps bien sûr). Faire croire que Mélenchon se présenterait en sauveur relève de la malhonnêteté. Réduire le débat à deux critiques d’ailleurs très discutables pour discrédité ce courant politique n’est pas loin de mériter le même qualificatif. Ces critiques servent bien le système en place...
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@capobianco @le chien qui danse
Effectivement, je ne veux convaincre personne. J’apporte sur ce site des éléments factuels que chacun peut prendre, ou ne pas prendre, en considération. Si je parle de l’Union Européenne c’est parce qu’il m’apparaît que c’est la grande oubliée dans les débats. L’U.E c’est tellement loin que tout le monde s’en désintéresse. Et pourtant, c’est bien le cadre des dispositions des traités européens qui s’applique à la France. Il ne faut donc pas manquer sa cible.
Mes arguments ne peuvent avoir aucun effet sur les « petites gens » selon vous. Figurez vous que c’est le contraire. Je pense que les « petites gens » peuvent comprendre dans la mesure où ils recoivent toutes les explications et qu’on les sorte de cette propagande éhontée que nous servent en permanence les médias de grande diffusion.
Pendant très longtemps les gens ont cru au géocentrisme. Tous les calculs astronomiques étaient faits par entrer dans cette hypothèse. Tout était bancal, cela ne fonctionnait pas mais on insistait. Il fallait que la terre soit au centre de notre système planétaire ! Dès l’instant où l’héliocentrisme a été accepté par l’église catholique apostolique et romaine, la compréhension du mouvement des planètes a été totale.
Entre la France et l’Union Européenne il s’agit très exactement de la même chose. D’une manière générale, les gens ne pensent pas que c’est l’UE qui « dirige » la France. Mais c’est ainsi. Refuser de l’admettre c’est se tromper de combat.
Je pense que vous êtes victimes du biais de confirmation d’hypothèse (un lien pour ce biais en bas de texte). Par exemple. Vous me parlez de la 6ème République proposée par Mélenchon et de la réécriture de la constitution. Personnellement j’adhère au projet. Mais je me pose, tout de même, la question de sa faisabilité, au delà de l’idée séduisante.
En préambule je pose que la constitution de la 5ème République a été modifiée à 19 reprises de 1992 à 2008. Pourquoi ? Afin de permettre la ratification des traités de Maastricht, Amsterdam et Lisbonne. En effet, des dispositions « anticonstitutionnelles » étaient contenues dans ces traités. La constitution a été modifiée pour satisfaire aux traités. Vous pouvez le vérifier sur le site du conseil constitutionnel. A chaque fois la France a perdu des pans entiers de souveraineté. La constitution que nous avons aujourd’hui devant les yeux n’est plus celle de 1958. Pourquoi je pose ceci en préambule ? Pour attirer votre attention sur la 6ème République et la constitution que Mélenchon propose de réécrire. Il fait cette proposition dans le cadre de l’Union Européenne. Il ne parle jamais de sortir de l’Union Européenne ! Alors, posez vous cette question très simple. Comment serait-il possible qu’une nouvelle constitution puisse voir le jour en France dans le contexte de l’Union Européenne puisque, par ailleurs, l’appartenance de la France à l’UE l’a mis dans l’obligation de modifier la constitution de la 5ème République ? Rien ne vous choque ? Il est tout simplement impossible d’écrire et d’installer une nouvelle constitution en France dans le cadre des traités européens. C’est aussi simple que cela. Pourquoi ne voulez vous pas l’admettre ? Je vous donne les preuves mais vous les rejetez en bloc !
Je croirai Mélenchon le jour où il fera la même proposition de 6ème République, de réécriture de la constitution, en indiquant que, pour ce faire, il faut quitter l’Union Européenne. Aucune autre alternative n’est possible.
Mélenchon est en politique depuis assez longtemps pour savoir pour quelles raisons la constitution de la 5ème République a été modifiée si souvent. Il le sait ou il ne le sait pas selon vous ? Je pose pour principe qu’il est intelligent et qu’il le sait. Il sait, par conséquent, que l’émergence d’une autre constitution dans le cadre de l’UE est une utopie. Les gens qui proposent des choses impossibles sont des escrocs et des manipulateurs. Comme le géocentrisme était une chose impossible, une autre constitution française dans le cadre de l’UE est impossible.
Je ne pense pas que ce que j’explique soit bien compliqué à comprendre. Mais le biais de confirmation d’hypothèse fait son oeuvre autant que la dissonance cognitive chez vous. Ne pas comprendre ce que j’écris, ou faire semblant de ne pas le faire, c’est se condamner à rester esclave de l’oligarchie. C’est votre choix.
http://www.toupie.org/Biais/Biais_confirmation_hypothese.htm
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@Le chien qui danse
Ce n’est pas important de me croire. Je poste sur l’Agora certaines choses peu connues du grand public. C’est le cas de la « démocratie directe ». Les esprits « curieux », ceux qui ne sont pas complètement embrigadés, peuvent y réfléchir. Pour les autres il existe le biais de confirmation. Ils sont heureux en compagnie de celui-ci.
Quant à votre remarque sur mon « approche de la réalité » vous semblez vous donnez beaucoup d’importance. Parce qu’à la vérité c’est pratiquement sur le néant que vous accrochez votre « analyse ». Vous n’êtes pas très sérieux. Je vais quand même vous faire une révélation puisque vous parlez « d’intérêt personnel ». Je suis ce que l’on peut appeler un « nanti ». Je dois faire partie des 1O% les plus riches si je dois croire les comptes rendus de l’observatoire des inégalités. De multiples raisons m’ont amené vers cette situation. Dans ces circonstances, je devrais me tourner résolument vers la pratique politique actuelle. Je déssers totalement mes intérêts en postulant pour une démocratie directe. Mon « intérêt personnel » serait que la démocratie représentative perdure. J’en bénéficie d’une manière pleine et entière. Ceci pour vous dire que vous vous trompez dans votre commentaire. Nul n’est parfait.
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Danièle Dugelay
J’ai quitté le PG parce que les militants du PG n’intervenaient que sur le terrain électoral.
Quand il y a une manifestation du mouvement social, ils envoient quelques personnes pour dire qu’ils sont là.
Mélenchon dit des choses fort justes mais là il se coule dans la constitution gaulliste sans respecter le cadre unitaire.
C’est le premier reproche. Le deuxième c’est de ne pas essayer de s’implanter durablement dans les quartiers populaires.
Un jour je suis intervenu à un meeting, c’était au début de la création du PG, à Vaux le Pénil.
Quand j’ai voulu dire qu’il fallait rompre avec l’union européenne, le responsable PG m’a dit que ce n’était pas la ligne du parti !?
Le PG a beaucoup déçu mais ce n’est pas le PS, il n’a pas trahi la classe ouvrière.
Il faudrait qu’ils apprennent deux choses : le travail unitaire et l’action de masse avec le peuple.
Sinon Danièle on se retrouve, toi et moi sur l’essentiel :
il n’y a pas de sauveur suprême : ni dieu, ni césar, ni tribun.....-
@CHALOT
« mais là il se coule dans la constitution gaulliste sans respecter le cadre unitaire. »Expliquez ce que cela veut dire car comment « sortir » du cadre de la 5ème si ce n’est de ne pas être présent aux élections ? Mais peut-être connaissez-vous une solution alternative pour changer les choses.
Le cadre unitaire c’est celui du pc ou des verts qui à chaque élection intermédiaires ce sont soit alliés au ps, soit présentés seuls ... Vous pensez aux primaires sans doute cette mascarade qui reste le meilleur moyen pour maintenir hors de l’eau le ps qui comme vous le dites nous trahit à tour de bras et permettre aux pierre laurent de conserver leurs privilèges d’élus. Vos arguments sont décevants car je vous crois plus en accord qu’en désaccord avec le pg (dont je n’ai jamais été membre). Une vieille rancune pour une expérience ratée ne devrait pas faire de vous un adversaire de la seule perspective à gauche à ce jour. Mais je me trompe sûrement.
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@CHALOT, les formes du passé sont mortes, et elles sont tellement mortes, qu’il ne faudra plus compter sur leurs forces d’inertie pour pensée que l’on a encore un espace de manœuvre.
Plus que l’on se réfère à un passé idéaliste qui c’est jamais réalisé plus que l’on est sur que l’on est dans l’impossibilité de répondre à se qui est en train de se présente aujourd’hui .
Il faut être lucide ni le modèle communiste et ses différentes variantes mit le modère ultralibéral et ses différentes chapelles sont en mesure de répondre au défit de notre époque.
Et la causse première , c’est une question de morale qui se pose et tant que les hommes ne seront pas mures pour se l’approprier , il y aura aucune autre alternative que le chaos destructeur.
Donc votre indignation certes légitime ne peut être que stérile et et sur un autres points de vue destructeur, car à part apporter de l’eau au moulin, il y a pas une once de réflexion salutaire.
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La primaire est un mode de désignation du meilleur candidat pour être deuxième derrière M Le Pen et pas l’occasion d’effectuer un choix de société.
D’une certaine manière J L M a donc raison de s’avancer « Seul »
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