@orianeborja
Dans la Genèse ch.2 il n’est nullement question d’autorité de l’homme sur la femme. La traduction du rabbinat est bien meilleure que les traductions chrétiennes :
8 L’Éternel-Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit isolé ; je lui ferai une aide digne de lui. » 19 L’Éternel-Dieu avait formé de matière terrestre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel. Il les amena devant l’homme pour qu’il avisât à les nommer ; et telle chaque espèce animée serait nommée par l’homme, tel serait son nom. 20 L’homme imposa des noms à tous les animaux qui paissent, aux oiseaux du ciel, à toutes les bêtes sauvages ; mais pour lui-même, il ne trouva pas de compagne qui lui fût assortie. 21 L’Éternel-Dieu fit peser une torpeur sur l’Homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et forma un tissu de chair à la place. 22 L’Éternel-Dieu organisa en une femme la côte qu’il avait prise à l’homme, et il la présenta à l’homme. 23 Et l’homme dit : « Celle-ci, pour le coup, est un membre extrait de mes membres et une chair de ma chair ; celle-ci sera nommée Icha, parce qu’elle a été prise de Ich. »
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La consonance « Ich » _ « Icha » est très belle pour exprimer cette similitude
que la traduction femme _ homme ne rend absolument pas.
(traduction Louis Segond, bible protestante : L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui.
Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de
ma chair ! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme.
)
C’est plus tard, « à l’orient du jardin d’Éden » (3-24) que l’homme fait de la femme sa (ses) servante(s), ou même esclave(s) ...
la « côte », est métaphorique, c’est à dire que la femme est de même nature (corps, esprit, âme) que l’homme, autant que la partie a exactement les mêmes propriétés que le tout sur tous les plans.