@Auteur
Sujet intéressant, merci
Mais une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec... Spartacus... :)
Pour moi il ya deux sujets distincts :
- Le volet commercial de votre profession de journaliste
etre freelance (ce qui ne veut rien dire hormis que vous n’êtes pas salarié, au passage) signifie que vous êtes chef d’entreprise. Vous avez donc à produire une activité (ou une prestation, en l’occurrence du reportage journalistique) mais pas seulement. Il faut egalement gérer, communiquer, administrer, et vendre...
Or le raisonnement commercial sous-entend par définition un point incontournable : vous ne vendrez pas ce que vous voulez vendre, mais ce que les clients ont besoin/envie d’acheter. Point
C’est toute la difference entre une demarche artistique (= qui m’aime me suive) et une demarche commerciale...
Vous vous positionnez en artiste. Tout comme les etudiants en anthropo qui font des etudes pour leur plaisir sans penser insertion professionnelle. ca se tient comme raisonnement, mais ca n’est pas sans consequences...
- Le désintéret des « clients » pour ce type de sujets
Qu’il s’agisse des organes de presse, televisuels, ou de leurs publics (ce qui revient au même in fine). Et là les raisons sont nombreuses... Caractère anxiogène du sujet, interference avec la version officielle donnée par les autorités, sentiment d’impuissance généralisée, ras-le-bol global de trucs horribles en permanence, nécessité de se concentrer sur des éléments plus directement indispênsables comme payer le loyer ou sa nourriture, et il faut le dire aussi un égoisme et un individualisme fortement enterrinés.
A vous d’arbitrer entre la probité et l’integrité professionnelles dont vous souhaitez faire preuve (et ca n’est pas une critique hein, au contraire, les valeurs sont encore primordiales aux yeux de certains et c’est tant mieux) et la nécessité de trouver des clients pour pouvoir financer votre activité et vos besoins.
Un peu comme tous les travailleurs en somme, même pour un métier a priori noble