@marmor
Réfléchissez avant d’écrire que je dis des inepties. Allons y doucement, en partant de ce que vous avez écrit.
1) VGE effectivement, je suis d’accord, était énarque. Vous oubliez une petite chose. Il était élu du peuple ! Il était représentant du peuple. Il avait donc le pouvoir.
2) Chirac. Même démonstration que pour VGE.
3) Hollande. Même démonstration que pour les 2 précédents.
Essayez de comprendre que c’est notre démocratie « représentative » qui donne le pouvoir à ces énarques une fois « élus » du peuple. Nous élisons des maîtres. Les 3 que vous avez cités avaient le pouvoir politique que leur conférait l’élection. Leur passage par l’ENA n’a strictement rien à voir avec leur rôle politique respectif.
Vous confondez deux choses. Le fait que ceux là soient énarques et qu’ils soient aussi des élus de la nation. Ce n’est pas leur qualité d’énarques que leur donne le pouvoir mais leur qualité d’élus de la nation.
Je le répête, ce n’est pas parce qu’ils sont énarques qu’ils ont du, ou le, pouvoir. Les énarques sont des outils très efficaces aux ordres de nos élus et de nos représentants. Cela semble vous passer au dessus de la tête. C’est le système de démocratie représentative qui est en cause. une fois élus, nos représentants n’ont plus aucun compte à rendre au peuple. Ils peuvent juste envisager leur réélection. En démocratie « directe » le peuple conserve le pouvoir. Il peut toujours modifier les lois, à la majorité bien entendu.
Les énarques ne sont pas les fautifs de ce que nous vivons. Ils appliquent les politiques publiques ou les dessinent mais seulement dans le cadre très contraint de directives politiques (celles ci sont prises par des personnes élus qui peuvent être énarques ou pas).
Nos « représentants » une fois élus agissent dans l’intérêt particulier d’une petite caste, d’une oligarchie, au lieu de privilégier l’intérêt général et l’intérêt commun. Je vous rejoins donc parfaitement sur la deuxième partie de votre commentaire.