Les pieds nickelés gouvernent la France
Le scandale qui éclabousse M. Ségolène Royale dans sa gestion de la région Poitou-Charentes, lorsqu’elle en était la présidente, nous conforte dans notre analyse de ceux qui dirigent la France : les pieds nickelés sont en train de détruire l’économie de notre pays. Nous avons eu le nez creux d’écrire, dans l’édito de la Lettre AIL n°12 (avril 2016), que la palme d’or des incompétents est à donner aux ânes de l’ENA. Cette énième exemple nous confirme dans notre analyse, car Ségolène Royal est aussi passée par l’ENA, et c’est même à ce moment là qu’elle a connu François Hollande. Voici l’édito de la lettre n°12 que vous pouvez vous procurer en passant par la boutique de l’AIL :
La France est ruinée, c’est le secret de polichinelle, mais un mystère demeure : comment une bande de fils à papa, qui se cooptent, se pistonnent et qui ne s’en cachent même pas, arrive encore à entretenir une illusion démocratique ? S’ils en étaient restés à leurs sauteries d’étudiants pour s’inscrire in fine à copainsdavant.com, après une longue carrière de planqués dans l’administration, ils n’auraient pas coulé joyeusement les bijoux de l’industrie française pendant 20 ans, en nous faisant profiter de leurs incroyables talents. Ils sont aussi indispensables à la France que le sont les anges de la téléréalité à la culture. Il faut tout de même donner la palme d’or aux ânes de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et particulièrement à la promotion Voltaire. Cette fine équipe pourra se vanter, à l’instar de leur copine Ségolène Royal, d’avoir conquis la bravitude en menant la France dans le mur.
Il est entendu depuis longtemps que ces grandes écoles sont absolument inaccessibles, à quelques exceptions près, aux Français qui ne sont pas nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Aucun ministère, depuis des lustres, n’a jamais été occupé par un méritant de l’office concerné sorti du rang, à l’instar de la grande muette qui a vu tant de grands chefs de guerres débuter à la corvée de pomme de terre.
Ce n’est pas d’hier que la France est rongée par le cancer de l’ENA
La première matière obligatoire dans cette école doit être un code de démoralité, car fait unique dans l’histoire, les énarques sont capables de faire mieux que le capitaine du Costa Concordia, Francesco Schettino, qui est la honte de toute l’Italie, mais qui s’en défend encore. En bons capitaines d’industrie, avant de prendre aujourd’hui le commandement du navire France, ils ont été le fer de lance du désastre économique des années 2000.
Quelques exemples connus : à tout seigneur, tout honneur, Valerie Giscard d’Estaing (VGE) intégra la toute récente ENA, en 1948, trois ans après sa création. Si la polémique continue autour de la loi Giscard-Pompidou de 1973 qui a modifié les statuts de la Banque de France,
elle n’en demeure la mère génitrice de l’article 104 du traité de Maastricht et 123 de Lisbonne interdisant aux États d’emprunter ailleurs que sur les marchés financiers. L’absurdité de ce système a obligé la BCE, dans sa dernière intervention, a prêter de façon illimitée de l’argent, à taux zéro, aux banques qui, directement, les transforment en obligations d’États rémunérées. Cette polémique occulte encore le calamiteux emprunt Giscard émit la même année, et qui pour les 7,5 milliards de francs empruntés (sur 15 ans) obligea l’État à rembourser (en intérêts et capital) plus de 90 milliards de francs. On n’oubliera pas qu’il est le seul président à avoir réussi à doubler le nombre de chômeurs durant son septennat.
Si le scandale du Credit-Lyonnais reste dans toutes les mémoires, il ne faut pas oublier que c’est une énarque notoire, Jean-Luc Haberer, qui est responsable d’un gâchis financier de 15 milliards d’euros, aux frais du contribuable français, suite aux bilans bidons publiés pour masquer l’ampleur d’une gestion catastrophique. Sa condamnation, en février 2005, à l’euro de dommages et intérêts et 18 mois de prison avec sursit, inaugurait une longue liste de désastres à irresponsabilités illimitées.
Un grand ami de Jean-Luc Haberer, et autre énarque, avait pour nom Jacques Chirac dont le principal record est celui des scandales financiers et du nombre de ses maîtresses. Lorsqu’il devient président en 1995, la réputation de Jacques Chirac n’est plus à faire. On peut dire qu’avec lui, « les femmes, ça galopait » pour citer Bernadette. Son ex-chauffeur, qui l’a accompagné voir de nombreuses députées, conseillères et autres politiciennes, disait de lui que l’affaire était pliée en « 5 minutes douche comprise ».
Son grand ami, Nicolas Sarkozy, essaie de battre son record en matière de scandales financiers, car en matière de maîtresses, il est largement à la traine, c’est peut-être dû au fait qu’il n’a pas fait l’ENA à l’inverse de François Hollande.
Deux petits énarques et capitaines pour la route
Michel Bon fait partie de la fine équipe de la promotion Thomas-More de l’ENA, avec Jean-Paul Huchon, Alain Richard, Claude Guéant, François d’Aubert, Jean-Louis Bianco et Jean-Claude Trichet qui a eu le privilège d’être poursuivi dans l’affaire du Crédit Lyonnais, et responsable de la Banque Centrale Européenne en même temps et membre du très discret Club des trente.
La stratégie mise en place par Michel Bon, à la tête de France télécom de 1995 à 2002, a provoqué pour l’année 2001 une perte d’environ 8,5 milliards alors que le groupe revendiquait un bénéfice de 3,6 milliards lors de l’exercice précédent. La facture totale de la pugnacité, dans l’erreur, de cet énarque a coûté plus de 100 milliards d’euros, ce qui n’a pas empêché qu’il soit promu officier de la Légion d’honneur. Les petits épargnants, porteurs de PEA, ne sont pas près d’oublier.
Jean Marie Messier, J2M pour les intimes, énarque de la promotion « Titanic », à la tête de Vivendi a laissé une ardoise entre 30 et 72 milliards d’euros. Chez ces gens-là, Monsieur, on ne compte pas, on cause, comme devrait dire aujourd’hui Jacques Brel.
La valse des milliards
Si nous venons de contempler les ténors, il ne faut pas oublier qu’en finance, comme dans une chorale, il y a des choristes. Ces derniers ont bien tenté d’imiter leurs solistes, mais ont dû se contenter des seconds rôles pour des pertes anecdotiques de quelques milliards. Le problème, c’est qu’il y en a plus que les célèbres 500 choristes.
Loïc le Floc Prigent à laissé son entreprise au bord de la faillite avec un trou de 5,3 milliards d’euros, Jean-Michel Bloch-Lainé a provoqué une perte de 2,29 milliards d’euros, avouant « je ne connaissais rien à la gestion d’une banque (…) je n’étais pas fait pour les affaires », selon Ghislaine Ottenheimer, dans son livre « les intouchables ». André Tarallo, le camarade de promotion de Jacques Chirac, surnommé « M.Afrique », soupçonné de recel d’abus de biens sociaux pour un montant de près de 50 millions d’euros par un système de prélèvement sur chaque baril de brut acheté par Elf, blanchi au Liechtenstein, a finalement écopé de 7 ans de prison ferme, et de 2 millions d’euros d’amende qui seront discrètement transformés en une peine de 2 mois de détention, une amende jamais payée, le Trésor public, chargé du recouvrement des amendes pénales, n’a pas mis la sanction à exécution, pour une raison qui n’est pas connue. Pierre Blayau qui a précipité la banqueroute de Moulinex et envoyé au chômage près de 3300 ouvriers, a empoché un joli chèque de 2 millions d’euros pour « services rendus ». Il a finalement été mis en examen en juillet 2004 au motif de « banqueroute par emploi de moyens ruineux et banqueroute par détournement d’actifs » lors de la faillite du groupe, mais il a pourtant été nommé chevalier de la Légion d’honneur, et officier de l’ordre national du Mérite.
La liste est loin d’être exhaustive, mais il faut reconnaître à ces gens une grande connaissance de la dialectique que l’agence AIL met à votre disposition en exclusivité. Vous pourrez également vous en servir pour jouer en société.
En mettant bout à bout ce qu’a coûté l’énarchie à notre pays, nous n’aurions jamais dû avoir de problème avec la dette souveraine de la France, le chômage ne serait pas devenu structurel, notre tissu industriel n’aurait pas été vendu à l’encan aux financiers rastaquouères et les classes populaires françaises ne se retrouveraient pas de plus en plus pauvres mais taxées comme des riches. Depuis 40 ans, tous nos élus ont approuvé des budgets déficitaires, nos énarques ont jeté l’argent par les fenêtres, à qui profite le crime ? Poser la question, c’est y répondre. On ne cessera jamais de rappeler que les riches sont de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres, et les complices, grassement rétribués, récompensés, honteusement protégés, les mougeons restent persuadés que tout cela n’est dû qu’au hasard. Comme disait Zhuāng Zhōu (莊周/庄周) le célèbre penseur chinois au IVème siècle avant Jésus-Christ : si tu te mets un doigt dans le cul et que ça sent pas la merde, c’est le hasard.
Denissto
96 réactions à cet article
-
les Socialistes nous chient dessus... Retour à l’envoyeur ! Ce gouvernement PS pisse sur les salariés et les chômeurs de France. Pisser sur une permanence du PS peut pas faire de mal...-
@zygzornifle
je propose de déposer un étron devant chaque permanence PS -
@Yohan
L’étron est la meilleure réponse pour ces fossoyeur ...
Les pieds nickelés gouvernent la France
Pourquoi pieds nickelés ? c’est injure pour ces comiques !
Ils ne font même pas rire tellement c’est pathétique
Oui vraiment reste l’étron comme seule réponse valable !!
-
@colere48
oupss... ces fossoyeurs ! de fosses septiques ....
-
@colere48
Philippot est Énarque et Inspecteur des Finances. -
@Fifi Brind_acier
oui mais c’est un Philppot catalytique donc il ne pollue pas ......
-
@Yohan
bonne idéeEX- UMP PS DE VRAIX RIPOUX.......BLICAINS !!!!!!!!!!!!!!!!!
combien sont sur les listings du« PANAMA PAPERS » ??????????????????????
-
@Fifi Brind_acier
Philippot est Énarque et Inspecteur des Finances.
Ah oui ?! et alors ? ça ne l’empêche pas d’être un pur palladium ....
-
Rappelons à tous ceux qui traitent nos dirigeants de pieds nickelés que ceux-ci ne sont pas tombés du ciel mais ont été parfaitement élus.
Comment doit-on appeler ceux qui les ont élus... des dindes, des cocus, des connards ?!Que chacun se regarde devant la glace avant de venir geindre et se plaindre des conséquences de leurs choix. -
Que le pays essaie de former des gens pour gérer notamment les grandes entreprises publiques ou la « haute administration » ne me choque pas, par contre je pense que ce qui est à la base de tout ce qui est énuméré -et de tout le reste- c’est que ces enarques sont quasi totalement déconnectés de la réalité. Ils vivent en vase clos, parfois avec un poste attribué dans la « haute administration » sans avoir même à faire acte de présence. Certains diront que c’est mieux comme ça .
On se rappelle de F.Hollande, conseiller à la cour des comptes qui se vantait de gagner 15000€/mois sans même à avoir à accomplir la moindre tache, ni même aller au bureau. Et , disait il, si je m’occupe occasionnellement de quelques dossiers, je passe à 25000€/mois. Et c’est ce personnage, qui ne connait rien à la réalité du monde du travail qui doit gérer le pays. Quelqu’un s’étonne que tout aille mal ?
C’est donc d’abord le contenu de leur formation, qui est en cause.Parfois, leur médiocrité intellectuelle et S.Royal en est un exemple, ne va rien arranger.
http://lesbrindherbes.org/2016/04/12/perle-segolene-royal-mise-point-de-oncle/
-
@Alpo47
malheureusement l’ E N A , est une usine a formater , ceux qui en sortent sont devenus des robots a l’intelligence limitée et les avocats qui se lance dans la politique ne valent guère mieux -
@Alpo47
Tout à fait d’accord. Le problème c’est la « concourite ». Laisser croire qu’un concours réussi à 20 ans vous donne automatiquement droit à un job d’« élite » à vie est un aberration bien française.Ce n’est pas la formation de l’ENA ou de Polytechnique qui est en cause, c’est le crédit que la société leur accorde sans avoir validé leur qualités humaines ni leur capacités à assumer des responsabilités qui leur sont confiées dès leur entrée en fonction. -
Trouver des boucs émissaires aux politiques européennes désastreuses ne grandit pas l’auteur ! L’ENA n’existe qu’en France.
-
@Alpo47
Le problème, c’est que les Énarques, et aussi les Inspecteurs des Impôts, connaissent parfaitement les méandres de l’ Etat et du Trésor public.Exemple : « Un proche conseiller de Hollande part dans le privé pour 400 000 euros ».
-
@Gatinais33
Bonjour Gatinais,
Malheureusement, et je dirai, comme le reste, l’E.N.A. n’est pas devenue ce que le général espérait...
Il faut dire aussi qu’elle est tombée entre les mêmes mains que le reste ...
Bonne journée à vous.
-
Le p’tit Charles 12 avril 2016 10:37+++++
Le clan des politicards-véreux est l’institution (ENA entre autre..) des magouilleurs-moralistes qui se remplissent les poches avec l’argent des travailleurs...La France d’en haut sent bon la fosse septique..Plus on monte dans leur échelle des « valeurs » plus ça sent la merde.. !-
Vous oubliez qu’il y a encore pire que les énarques, et ce sont les polytechniciens.
Alors qu’un énarque est suffisamment intelligent pour savoir au fond de lui-même qu’il n’est qu’un imposteur et un courtisan chois pour sa servilité, son conformisme et sa capacité à faire de la poudre aux yeux, un polytechnicien est non seulement tout cela, mais en plus est persuadé d’être le plus compétent. Le résultat des courses est la faillite de beaucoup de grandes entreprises françaises dirigées par ces gens.Dans les entreprises et administrations françaises l’idée de donner les postes de responsabilité aux gens ayant réussi dans leur fonctions n’existe pas ; on donne ces postes par copinage (politique, franc-maçonnerie, même école voire même relations familiales !) ou sur la foi d’un CV totalement bidonné.-
Si on attend une autocritique de ces gens, on va patienter 40 ans de plus. Alors il faut dénoncer partout et tout le temps cette école pour obtenir sa fermeture définitive et annulation de tous les diplômes anterieurs, sauf à me démontrer une seule réussite d’un ou une de ces ânes dans une entreprise publique ou privée
-
« Passons maintenant en revue quelques-uns des principaux responsables des grands choix stratégiques faits par la France depuis une trentaine d’années. » => La catastrophe en cours est-elle de la faute des « énarques » ?« le réel pouvoir n’appartient pas aux ministres mais aux hauts-fonctionnaires de leur administration ; le ministre passe, eux restent. » => L’omnipotence des énarques-
@straine
Les énarques font ce qu’on leur demande de faire ! Qui a le pouvoir de décision ? Qui influe sur le travail des énarques ? Je vous prie de lire très attentivement « l’ordre juridique de l’Union Européenne ». Je vous prie d’observer les termes employés : « force contraignante » ; « faire respecter les décisions » ; « droit de primauté » ; etc.
Je vous prie d’aller vérifier sur le site du conseil constitutionnel le nombre de lois constitutionnelles votées par la procédure du congrès entre 1992 (Maastricht) et 2008 (Lisbonne), en fait 19 en 16 années. En revanche 4 seulement en 34 années de 1958 à 1992. Pourquoi ? Parce que la ratification des traités européens a rendu nécessaire des transferts de souveraineté de la France vers l’UE. La constitution française a été remaniée pour correspondre au périmètre des traités. De nombreuses dispositions des traités étaient « anticonstitutionnelles ». Il a fallu modifier la constitution pour qu’elles soient « compatibles » avec notre constitution ainsi modifiée.
Ce que vous dîtes sur les énarques n’est pas faux mais n’est pas juste. Les énarques ne disposent d’aucune marge de manoeuvre ! Les différentes instructions viennent de Bruxelles. Non seulement nos énarques ne font qu’exécuter les décisions mais nos gouvernants ne sont pas en reste. Ils sont aux ordres. Il faut arrêter de penser géocentrisme (La France) pour réfléchir héliocentrisme (l’Union Eurpéenne).
3.3. L’ordre juridique de l’Union européenne Les politiques communes, qui sont l’essence de l’intégration multinationale, sont basées sur la législation commune. L’élément intrinsèque du concept de politique commune est sa force contraignante sur les États membres. Ces derniers doivent donner aux institutions communes les moyens d’appliquer les politiques communes et de faire respecter leurs décisions par toutes les parties concernées et leurs citoyens. À ces fins, les politiques communes sont formées par des actes juridiques arrêtés par les institutions communes, appliqués par les États membres et/ou les institutions communes et contrôlés par les institutions communes [voir le chapitre 4]. Les droits nationaux des États membres sont harmonisés dans un grand nombre de domaines dans le cadre des politiques communes. Un droit spécial, appelé précédemment « acquis communautaire » et désormais « acquis de l’UE », est ainsi créé afin de matérialiser les politiques communes, un droit qui a la primauté sur le droit national, même constitutionnel des États membres, que celui-ci soit antérieur ou postérieur à la législation européenne. En effet, selon la Cour de justice, les États membres ont transféré définitivement des droits souverains à la Communauté (et ensuite à l’Union) qu’ils ont créée, et ils ne peuvent revenir ultérieurement sur ce transfert par des mesures unilatérales [voir affaire 6/64], à moins de décider de se détacher de la CE/UE. Cela est encore une caractéristique du processus d’intégration multinationale, qui différencie cette dernière de la coopération intergouvernementale, où les décisions ont des conséquences politiques, mais n’ont pas un pouvoir contraignant sur les pays participants. Un processus d’intégration multinationale, comme celui de la CE/UE, ne pourrait pas fonctionner, si chaque État membre pouvait esquiver les obligations de la législation commune en mettant en jeu son droit national, y compris son droit constitutionnel.
Les instruments juridiques, qui forment les politiques communes, ont une validité légale seulement si une disposition des traités autorise les organes compétents - le Parlement européen et/ou le Conseil - de les arrêter (principe de la compétence limitée). L’article 288 du traité sur le fonctionnement de l’UE (ex-article 249 TCE) prévoit cinq formes d’instruments juridiques, qui ont chacune une incidence différente sur les systèmes juridiques des États membres, certaines étant directement applicables en lieu et place de leur législation nationale, d’autres permettant une adaptation progressive de celle-ci aux dispositions européennes.
Le règlement a une portée générale, il est obligatoire dans tous ses éléments et il est directement applicable dans tout État membre. Tout comme une loi nationale, il fait naître des droits et des obligations directement applicables aux citoyens de l’Union européenne [voir notamment affaires 43/71 et 39/72]. Les règlements entrent en vigueur à la date qu’ils fixent ou, à défaut, le vingtième jour de leur publication dans le Journal officiel de l’Union européenne. Le règlement substitue le droit européen au droit national et est donc l’instrument juridique le plus efficace offert par le traité. En tant que « loi européenne », le règlement doit être intégralement respecté par son destinataire (individu, État membre, institution européenne).
La directive lie tout État membre destinataire quant au résultat à atteindre, tout en laissant aux instances nationales la compétence quant à la forme et aux moyens. C’est une sorte de loi-cadre européenne, qui se prête particulièrement bien à l’harmonisation des législations nationales. Elle définit l’objectif ou les objectifs à atteindre par une politique commune et laisse aux États membres le soin de choisir les formes et les instruments nécessaires pour s’y conformer. Étant donné que les États membres sont tenus seulement à la réalisation des buts de la directive, ils disposent, pour sa transposition au droit national, d’une marge de manœuvre leur permettant de tenir compte des spécificités nationales. Ils sont tenus, toutefois, « à assurer l’exécution des obligations découlant du… traité ou résultant des actes des institutions de l’Union » (article 4 TUE). Bien qu’elles soient généralement publiées dans le Journal officiel, les directives prennent effet par leur notification aux États membres destinataires. Ces derniers ont l’obligation d’arrêter les dispositions nationales nécessaires à la mise en œuvre de la directive dans les délais fixés par elle, à défaut de quoi ils sont en infraction.
La décision a un caractère obligatoire pour les destinataires qu’elle indique et qui peuvent être, soit un, plusieurs, voire tous les États membres, soit une ou plusieurs personnes physiques ou morales. Cette variété de ses destinataires potentiels s’accompagne d’une variété dans l’ampleur de son contenu pouvant aller d’un quasi-règlement ou d’une quasi-directive à une décision administrative particulière. Sa prise d’effet pour ses destinataires résulte de la communication et non pas de la publication au Journal officiel. En tout cas, selon la Cour de justice, une décision peut produire des effets directs en engendrant dans le chef des particuliers des droits que les juridictions nationales doivent sauvegarder [Affaire 9/70 et affaires jointes C-100/89 et C-101/89].
Les actes juridiques susmentionnés sont normalement utilisés, sur base du traité et suivant la méthode originalement dite « communautaire » (maintenant la méthode européenne) [voir la section 4.3], pour harmoniser ou rapprocher les législations nationales. Ils ont des effets contraignants pour les États membres, pour les institutions européennes et, dans de nombreux cas, pour les citoyens des États membres. C’est le cas des législations ou des décisions qui doivent s’appliquer de manière uniforme dans tous les États membres. Lorsqu’un État membre ne respecte pas le droit européen, la Commission dispose de pouvoirs propres (le recours en manquement) pour tenter de mettre fin à cette infraction et, le cas échéant, elle saisit la Cour de justice de l’Union européenne [voir la section 4.1.2].
-
@Ar zen
Vous énumérez les conséquences, pour ma part, je m’attache à dénoncer les éventuelles causes de notre perte de souveraineté (entre autres), en pointant du doigt la haute trahison de nos auto-proclamés élites !
Avant de bâtir l’avenir, faudra juger le passé .... -
@straine
Nous sommes d’accord. Je partage vos conclusions. Mais, une fois encore, les énarques ne font « que » ce que l’on attend d’eux. S’ils recoivent des instructions et des directives allant dans le sens de l’intérêt commun, ils appliqueront celles ci. Désigner les énarques est un non sens absolu. C’est regarder le doigt et non la lune.
-
@Ar zen
vous dites (Mais, une fois encore, les énarques ne font « que » ce que l’on attend d’eux.)
c’est qui ces (on) ? -
@Jean Dupond de Paris
Nos élus, nos représentants, nos femmes et hommes politiques. Les énarques appliquent et mettent en forme, par conséquent, les décisons prises par des femmes et des hommes politiques. Ils font ce que leur disent de faire les femmes et hommes politiques.
Si les décisions de ces femmes et hommes politiques, les « représentants » des Françaises et des Français, allaient dans le sens du bien commun, de l’intérêt général, de l’intérêt commun, les « énarques » appliqueraient de la même façon ces décisions. Malheureusement nos « représentants » ne représentent plus le peuple de France mais prennent des décisions allant dans le sens des intérêts particuliers d’une petite oligarchie qui les contrôle. Les énarques ne font qu’appliquer. Ils n’ont strictement aucune autonomie dans les grandes orientations de politique économique, sociale ou étrangère. Ai-je été assez complet ?
-
@Ar zen
Justement, quel % d’énarques dans nos élus ?! -
@Jean-Luc Hodemon
[... les anciens élèves de l’ENA représentaient les 3/4 des membres du gouvernement ...]
[...En 2011, la notice ENA de Wikipedia révélait qu’il existait [données de 2011] 31 parlementaires issus de l’ENA. Or la France compte 992 parlementaires (577 députés, 343 sénateurs et 72 membres du parlement européen).Cela signifie donc que le pourcentage d’énarques parmi les parlementaires était exactement de… 3,12%. ...] => La catastrophe en cours est-elle de la faute des « énarques » ?
Le deuxième lien de mon premier commentaire semble impliquer l’énarchie, omniprésente dans la haute administration.
-
@straine
La perte de notre souveraineté en revient aux politiques qui depuis la Libération ont soutenu la construction européenne, les Schumann, Monet, la SFIO (c’est Guy Mollet qui a signé le Traité de Rome), puis Mitterrand, et les Gaullistes qui ont tourné casaque avec Pompidou, le PS et toute la Gauche néo cons... -
@straine
Evidemment que les énarques sont présents dans la Haute administration, l’ ENA a été créée pour former des serviteurs de l’ Etat. -
@Ar zen
justement l’auteur dit que les énarques ont accaparé le pouvoir politique ,ce sont eux qui sont les hommes politiques , des hommes politiques usurpés et incompétent s bien sûr. Ils ont aussi envahi les instances de l’Union Européenne. -
@franc
3% d’énarques parmi les Députés et Sénateurs, c’est une invasion ?? -
@franc
Détrompez vous ! Ils sont super compétents. Ils sont formés pour ça.Les énarques qui ont le pouvoir sont ceux pour lesquels les Françaises et les Français ont voté, ceux à qui le peuple français a donné le pouvoir de « nous représenter » mais qui, in fine, ne représentent qu’une petite caste oligarchique.Les énarques qui ont accaparé, malheureusement, le pouvoir politique sont ceux qui en ont reçu mandat de la part du peuple français. L’élection sert uniquement à légitimer le pouvoir qu’ils détiennent. Il existe des tas d’énarques, qui n’ont aucun pouvoir de décision. Ce sont donc bien les énarques « élus » ou alors, dans une moindre mesure, ceux nommés par le président de la République ou le premier ministre, Macron en est un exemple (il n’a jamais été élu), qui détiennent le pouvoir parce qu’ils sont supposés « représenter » le peuple de France et, partant, l’intérêt général et l’intérêt commun. Ce qu’ils ne font jamais ! La démocratie « représentative » est le régime dans lequel une minorité organisée gouverne une majorité inorganisée.Depuis que la démocratie représentative existe tous les moyens ont été inventés pour que le peuple « souverain » n’est, en pratique, rien à dire. La majorité ne l’emporte jamais, c’est la plus forte minorité qui prend le pouvoir. La propagande et la manipulation des masses sécurisent l’élection.Tout ceci pour dire que si la France était une démocratie directe, que si les Françaises et les Français avaient le pouvoir de porter au suffrage de la majorité les sujets qui leur semblent essentiels, les énarques appliqueraient les lois en faveur de l’intérêt commun. Ils sont les serviteurs du « politique ».Avez vous déjà entendu, sur les télévisions, les radios, dans les journaux, quelqu’un ou quelqu’une évoquer « la suppression de la procédure du congrès » ? Voilà, vous avez la réponse à toutes vos interrogations. Le cadre qui fixe le pouvoir de nos élus est inscrit dans la constitution. Seulement voilà , nos élus peuvent, par la procédure du congrès, modifier le cadre que les contraint, comme bon leur semble. C’est un peu comme si les prisonniers d’une prison fixaient les règles de fonctionnement du centre pénitentiaire. Ce serait drôle si ce n’était la réalité, pour la constitution, j’entends.Supprimer la procédure du congrès c’est, de facto, donner le pouvoir au peuple, le pouvoir de modifier seul, tout ou partie de sa constitution. Prenons nous collectivement en main, organisons nous autour de notre constitution : supprimons la procédure du congrès et instaurons l’initiative populaire pour définir les grands sujets porteurs de notre avenir collectif. Sans cette prise de conscience, jamais nous ne prendrons collectivement le dessus sur l’oligarchie qui nous méprise. Cette minuscule organisation des électrices et des électeurs suffirait à changer la donne. C’est simple et c’est efficace.C’est tellement vrai que tous les « merdias » sans exception évitent ce sujet. Jamais, au grand jamais il n’en est question. Nous tournons toujours autour des partis politiques qui proposent tel ou tel projet. Jamais la suppression de la procédure du congrès et l’initiative populaire. A si, il existe un parti que le propose ! Curieusement il est totalement banni des « grands » médias. -
Bonjour l’auteur
ça commence comme ça, dans le formatage, et ça se poursuit comme vous l’indiquez
-
@Michel DROUET
Pendant combien de temps allez vous cacher que les décisions sont européennes ? -
@Fifi Brind_acier
elles sont européennes . mais encore bien au delà de ça .
L UE est une facilité de gestion des états en plus ...un moyen de « légaliser » et de justifier le casse mondial.
Casseurs mais non responsables
Le MES : Mécanisme Européen de Stabilité.
https://www.youtube.com/watch?v=rFTbIGahzhU
l UE ,un moyen d englober un grand nombre de pays pour pouvoir le raccorder à des accords encore plus globaux par le TAFTA
Tafta qui par sa stratégie serait trop long à mettre en place , voir même impossible si L’ UE n était pas en place .il faut effectivement détricoter petit à petit ce qui est mis en place pour pourvoir mettre en place non pas une unique stratégie économique ; car la stratégie économique en place selon les volontés « politiques » actuelles vont dans le « bon » sens ( le leur ) mais une « politique » humaine .
L’objectif n est pas le meilleur pour les citoyens . mais une totale prise de pouvoir mondiale :
https://www.youtube.com/watch?v=rFTbIGahzhU -
A l’auteur.
Vous êtes resté à l’époque du « géocentrisme ». Savez vous que nous sommes dans un système « héliocentriste » ?
Votre « charge » sur les énarques est sans fondement. Pourquoi ? Ceux ci n’ont pas le pouvoir de décision. Les grandes orientations viennent de Bruxelles, le gouvernement français, et ses énarques, appliquent les réglements européens, les directives européennes, les recommandations européennes, les décisions européennes. Voilà le travail des énarques.
« Lorsque le sage montre la lune du doigt, l’imbécile regarde le doigt ». Essayez de méditer cette maxime. Prenez connaissance de « l’ordre juridique de l’Union européenne » et comprenez, une fois pour toute, que les énarques ne décident de rien (d’important). Ils exécutent ! Examinez très attentivement les termes employés : « force contraignante » ; « primauté sur le droit national » ; « faire respecter les décisions » ; « caractère obligatoire ».
Vous ne pourrez plus dire que vous ne le saviez pas.
3.3. L’ordre juridique de l’Union européenne Les politiques communes, qui sont l’essence de l’intégration multinationale, sont basées sur la législation commune. L’élément intrinsèque du concept de politique commune est sa force contraignante sur les États membres. Ces derniers doivent donner aux institutions communes les moyens d’appliquer les politiques communes et de faire respecter leurs décisions par toutes les parties concernées et leurs citoyens. À ces fins, les politiques communes sont formées par des actes juridiques arrêtés par les institutions communes, appliqués par les États membres et/ou les institutions communes et contrôlés par les institutions communes [voir le chapitre 4]. Les droits nationaux des États membres sont harmonisés dans un grand nombre de domaines dans le cadre des politiques communes. Un droit spécial, appelé précédemment « acquis communautaire » et désormais « acquis de l’UE », est ainsi créé afin de matérialiser les politiques communes, un droit qui a la primauté sur le droit national, même constitutionnel des États membres, que celui-ci soit antérieur ou postérieur à la législation européenne. En effet, selon la Cour de justice, les États membres ont transféré définitivement des droits souverains à la Communauté (et ensuite à l’Union) qu’ils ont créée, et ils ne peuvent revenir ultérieurement sur ce transfert par des mesures unilatérales [voir affaire 6/64], à moins de décider de se détacher de la CE/UE. Cela est encore une caractéristique du processus d’intégration multinationale, qui différencie cette dernière de la coopération intergouvernementale, où les décisions ont des conséquences politiques, mais n’ont pas un pouvoir contraignant sur les pays participants. Un processus d’intégration multinationale, comme celui de la CE/UE, ne pourrait pas fonctionner, si chaque État membre pouvait esquiver les obligations de la législation commune en mettant en jeu son droit national, y compris son droit constitutionnel.
Les instruments juridiques, qui forment les politiques communes, ont une validité légale seulement si une disposition des traités autorise les organes compétents - le Parlement européen et/ou le Conseil - de les arrêter (principe de la compétence limitée). L’article 288 du traité sur le fonctionnement de l’UE (ex-article 249 TCE) prévoit cinq formes d’instruments juridiques, qui ont chacune une incidence différente sur les systèmes juridiques des États membres, certaines étant directement applicables en lieu et place de leur législation nationale, d’autres permettant une adaptation progressive de celle-ci aux dispositions européennes.
Le règlement a une portée générale, il est obligatoire dans tous ses éléments et il est directement applicable dans tout État membre. Tout comme une loi nationale, il fait naître des droits et des obligations directement applicables aux citoyens de l’Union européenne [voir notamment affaires 43/71 et 39/72]. Les règlements entrent en vigueur à la date qu’ils fixent ou, à défaut, le vingtième jour de leur publication dans le Journal officiel de l’Union européenne. Le règlement substitue le droit européen au droit national et est donc l’instrument juridique le plus efficace offert par le traité. En tant que « loi européenne », le règlement doit être intégralement respecté par son destinataire (individu, État membre, institution européenne).
La directive lie tout État membre destinataire quant au résultat à atteindre, tout en laissant aux instances nationales la compétence quant à la forme et aux moyens. C’est une sorte de loi-cadre européenne, qui se prête particulièrement bien à l’harmonisation des législations nationales. Elle définit l’objectif ou les objectifs à atteindre par une politique commune et laisse aux États membres le soin de choisir les formes et les instruments nécessaires pour s’y conformer. Étant donné que les États membres sont tenus seulement à la réalisation des buts de la directive, ils disposent, pour sa transposition au droit national, d’une marge de manœuvre leur permettant de tenir compte des spécificités nationales. Ils sont tenus, toutefois, « à assurer l’exécution des obligations découlant du… traité ou résultant des actes des institutions de l’Union » (article 4 TUE). Bien qu’elles soient généralement publiées dans le Journal officiel, les directives prennent effet par leur notification aux États membres destinataires. Ces derniers ont l’obligation d’arrêter les dispositions nationales nécessaires à la mise en œuvre de la directive dans les délais fixés par elle, à défaut de quoi ils sont en infraction.
La décision a un caractère obligatoire pour les destinataires qu’elle indique et qui peuvent être, soit un, plusieurs, voire tous les États membres, soit une ou plusieurs personnes physiques ou morales. Cette variété de ses destinataires potentiels s’accompagne d’une variété dans l’ampleur de son contenu pouvant aller d’un quasi-règlement ou d’une quasi-directive à une décision administrative particulière. Sa prise d’effet pour ses destinataires résulte de la communication et non pas de la publication au Journal officiel. En tout cas, selon la Cour de justice, une décision peut produire des effets directs en engendrant dans le chef des particuliers des droits que les juridictions nationales doivent sauvegarder [Affaire 9/70 et affaires jointes C-100/89 et C-101/89].
Les actes juridiques susmentionnés sont normalement utilisés, sur base du traité et suivant la méthode originalement dite « communautaire » (maintenant la méthode européenne) [voir la section 4.3], pour harmoniser ou rapprocher les législations nationales. Ils ont des effets contraignants pour les États membres, pour les institutions européennes et, dans de nombreux cas, pour les citoyens des États membres. C’est le cas des législations ou des décisions qui doivent s’appliquer de manière uniforme dans tous les États membres. Lorsqu’un État membre ne respecte pas le droit européen, la Commission dispose de pouvoirs propres (le recours en manquement) pour tenter de mettre fin à cette infraction et, le cas échéant, elle saisit la Cour de justice de l’Union européenne [voir la section 4.1.2].
-
@Ar zen
Savez-vous que personne ne lit un commentaire au delà de 10 lignes ? -
@Fifi Brind_acier
Et bien c’est absolument désolant. Je devrais donc me contraindre à ne pas rédiger plus de 10 lignes ?
Qu’en est-il des liens proposés qui se composent de plus de 10 lignes ? Le même sort leur est-il réservé ? Difficile dans ces conditions d’apporter un éclairage argumenté. Je comprends maintenant pourquoi les conférences de François Asselineau en dégoûtent plus d’un.
S’il y a au moins 1 personne qui me lis jusqu’au bout, je serai satisfait.
-
@Fifi Brind_acier
Parlez pour vous.Moi je lis et je zappe quand l’auteur répète comme un zombie le message appris par coeur, même trois lignes cela est indigeste, et de plus il agrémente son intervention des mêmes liens vers sa vidéo qui tue, son lien qui reprend ce qu’il dit. Jamais de sources et des affirmations à croire sur parole. Vous voyez, non ?On peut dire ce que l’on veut, mais des Ar zen et autres dont je n’apprécie pas les idées essayent d’argumenter, de poser des hypothèses, bon, ... il y bien une légère tendance au mépris de son contradicteur, mais comme je ne suis pas exempt de ce défaut, je passe. -
@Ar zen
Non, c’est juste qu’Internet, c’est différent de l’écrit. Vos commentaires sont tout à fait intéressants, mais la rédaction d’un commentaire sur Internet répond à certaines règles différentes pour êtes lu avec profit. Essayez d’installer Firefox, vous mettez vos documents dans des dossiers du Marque pages, et vous les mettez en liens, pour ceux qui veulent approfondir la question. Et puis il faut aérer un texte, faire des paragraphes. Merci à vous pour votre collaboration. -
@Aristide
Occupez-vous donc du PS en perdition... -
@Fifi Brind_acier
Je comprends bien. Malheureusement, je ne suis pas inactif, j’ai un travail. Je tiens d’ailleurs à préciser, parce que la construction de la phrase pourrait laisser supposer l’inverse, que j’en suis bien content, compte tenu du contexte de l’emploi en France. Lorsque je rédige, je le fais sur une tablette, sur mon temps de travail. Je précise que j’attends beaucoup et souvent, comme un chauffeur de taxi par exemple. Je n’ai pas la possibilité de constituer de dossiers, je ne peux même pas « plusser » depuis ma tablette. Je fais avec les moyens du bord. Je n’ai pas de correcteur orthographique. Je sais que je laisse passer quelques fautes, ce n’est pas l’essentiel, je n’en suis pas déshonoré. Je n’ai pas vraiment toujours le temps de relire. Je dois parfois « poster » rapidement.Je dois dire que j’ai été étonné et surpris de votre réflexion, pas du tout agacé par ailleurs, parce qu’en ce qui me concerne, je lis pratiquement tous les commentaires des sujets qui m’intéressent. Par conséquent plus de 10 lignes à la suite. -
Je ne voudrais pas être l« empêcheur de dénigrer en rond mais comme disait l’autre »« Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console ».
Que nos classes dirigeantes soient limitées dans leur liberté d’actions par l’UE et autres cadres OMC, FMI, ... est un fait. Que la finance et l’économie soit dans les mains d’une oligarchie internationale l’est aussi.Maintenant que la France soit le seul pays à devoir vivre dans ces conditions, que ses dirigeants soient tous des incapables, ... est une vision de déclinistes patentées qui essaient de nous fourguer qui le sauveur asselinesque, qui le politique de terrain qui sait ce qu’il faut faire.La liste de tous ces énarques bien français qui ont plombé ici ou là les comptes de la nation ou ceux d’une société pourrait être largement complétée de tous ces dirigeants internationaux qui ont eu les mêmes résultats dans d’autres domaines de tous les pays du monde.-
@Aristide
Vous écrivez : « que la France soit le seul pays à devoir vivre dans ces conditions » !
Etes vous certain, bien certain, d’avoir « analysé » ou, à tout le moins, « observé » ce qui se passe en Italie, en Grèce, en Espagne, au Portugal ? Et la Roumanie, la Bulgarie, les pays baltes, etc ?
Vous avez une vision de l’Union Européenne on ne peut plus euphorique. Si vous vouliez tirer à vue sur Asselineau il n’était pas nécessaire d’écrire ce genre de contre-vérités.
-
@Aristide
Vous pensez donc que les énarques ont une autonomie dans leurs actions ? Moi je pensais qu’ils répondaient à des demandes politiques et appliquaient des décisions politiques.
Si les décisions des « représentants » du peuple, de leurs « élus » allaient dans le sens de l’intérêt général et de l’intérêt commun, les « énarques » appliqueraient sans broncher ces décisions. C’est parce que nos « représentants » jouent le jeu de l’oligarchie que les énarques élobarent les textes que nous subissons.
Faire endosser la responsabilité aux énarques des décisions politiques de « nos représentants » est une ineptie.
-
@Ar zen
La France ne survit que sur ses acquis et ça ne saurait durer éternellement. Les contempteurs béats qui se contentent de faire des comparaisons avec nos voisins plus faibles de l’UE sont des idiots inutiles -
@Ar zen
Si vous comprenez l’inverse de ce que j’écris ...« Que la France soit le seul pays à devoir vivre dans ces conditions, que ses dirigeants soient tous des incapables, ... est une vision de déclinistes patentées ».Voilà, ...Quand à Asselineau, vous devriez me féliciter de ne pas hurler avec les loups contre tout ce qui est énarque. Allons, un peu de calme, .... -
@Aristide
Ne voyez pas de tempête là où il n’y en a pas. Merci.
-
@Ar zen
Faire endosser la responsabilité aux énarques des décisions politiques de « nos représentants » est une ineptie.
Sauf que VGE était énarque, Chirac aussi et Hollande aussi, soit 3 sur cinq des derniers présidents depuis quarante ans issus de cette secte à cooptation, ayant entraîné toute l’énarchie depuis les années 70 à la tête des plus beaux fleurons de l’industrie française, de tous les corps d’état, pour en faire ce qu’il reste aujourd’hui. La crème de ces ANE, étant les inspecteurs des finances, incapables de lire un bilan, alors gerer Alcatel, France télécom, la SNCF, Areva ou la caisse des dépôts, le crédit lyonnais ou la BDF, quel challenge pour ces incapables !! -
@marmor
Réfléchissez avant d’écrire que je dis des inepties. Allons y doucement, en partant de ce que vous avez écrit.
1) VGE effectivement, je suis d’accord, était énarque. Vous oubliez une petite chose. Il était élu du peuple ! Il était représentant du peuple. Il avait donc le pouvoir.
2) Chirac. Même démonstration que pour VGE.
3) Hollande. Même démonstration que pour les 2 précédents.
Essayez de comprendre que c’est notre démocratie « représentative » qui donne le pouvoir à ces énarques une fois « élus » du peuple. Nous élisons des maîtres. Les 3 que vous avez cités avaient le pouvoir politique que leur conférait l’élection. Leur passage par l’ENA n’a strictement rien à voir avec leur rôle politique respectif.
Vous confondez deux choses. Le fait que ceux là soient énarques et qu’ils soient aussi des élus de la nation. Ce n’est pas leur qualité d’énarques que leur donne le pouvoir mais leur qualité d’élus de la nation.
Je le répête, ce n’est pas parce qu’ils sont énarques qu’ils ont du, ou le, pouvoir. Les énarques sont des outils très efficaces aux ordres de nos élus et de nos représentants. Cela semble vous passer au dessus de la tête. C’est le système de démocratie représentative qui est en cause. une fois élus, nos représentants n’ont plus aucun compte à rendre au peuple. Ils peuvent juste envisager leur réélection. En démocratie « directe » le peuple conserve le pouvoir. Il peut toujours modifier les lois, à la majorité bien entendu.
Les énarques ne sont pas les fautifs de ce que nous vivons. Ils appliquent les politiques publiques ou les dessinent mais seulement dans le cadre très contraint de directives politiques (celles ci sont prises par des personnes élus qui peuvent être énarques ou pas).
Nos « représentants » une fois élus agissent dans l’intérêt particulier d’une petite caste, d’une oligarchie, au lieu de privilégier l’intérêt général et l’intérêt commun. Je vous rejoins donc parfaitement sur la deuxième partie de votre commentaire.
-
@Aristide
Maintenant que la France soit le seul pays à devoir vivre dans ces conditions, que ses dirigeants soient tous des incapables, .je dirais personnellement que nos dirigeants ne sont pas des incapables .« juste » des traitres .
-
La promotion Voltaire devrait être rebaptisée promotion pieds nickelés, c’est clair. je préfère encore la promotion canapé
-
« Un pays bien organisé, est celui où le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui, et le gouverne »...
Extrait d’essais sur les mœurs de François-Marie Arouet dit... Voltaire...
Elle est très bien cette promotion Voltaire, qu’est-ce que vous lui reprochez ?
Je vous rappelle que ce sont vos élus !?
-
@Clocel
Citation déterrée par Henri Guillemin.
Oui, oui, se sont « nos » élus qui prennent les décisions fondamentales, pas les énarques ! Tant que l’imbécile regardera le doigt, l’oligarchie n’aura strictement aucun souci à se faire. L’auteur du ci-devant article à la vue basse, il devrait réhausser la mire, prendre un peu de recul, réfléchir, en quelque sorte. Les énarques ne sont « que » des pions dans notre système de démocratie « représentative » qui est tout sauf une « démocratie ».
-
@Clocel
Merci pour votre rappel !Depuis les deux dernières élections je déni le droit de se plaindre a tout ceux qui ont continué, envers et contre tout, a voter pour les mêmes PS+LR !!!Et tel que je pressens l’avenir, en 2017 nous aurons encore a choisir entre le PS (Hollande ou un de ses sbires) et le LR Juppé (Sarozy ou autres barons)... un vrai cauchemar pour 5 ans de plus. -
Le problème des énarques est qu’on leur disait a l’école qu’ils étaient les meilleurs et qu’ils le croient encore .
Ces gens sont capables de disserter sur le règne de Napoléon ou le fonctionnement du FMI, mais ils sont incapables de gérer une épicerie ou de réparer un évier qui fuit .-
@franc tireur
Philippot est Énarque et Inspecteur des Finances . . -
@Fifi Brind_acier
ne pas en rater une n,’est-ce pas ?Il est des exceptions qui confirment la regle ! -
@Fifi Brind_acier
Asselineau aussi.
Iren-Nao -
Meme quand un président élu n’est pas énarque il est obligé de s’entourer d’énarques, les cabinets ministeriels en sont remplis. Et surtout toute la technostructure administrative est tenue par l’énarchie ,baignant dans le meme jus socialo européiste .
Il est quasi impossible pour un président élu de faire une politique qui irait a l’encontre de la philosophie de la technostructure . C’est ce qu’on appelle l’oligarchie des hauts fonctionnaires.L’ENA a été crée pour donner une stabilité a l’appareil d’Etat ,mais elle est devenue un véritable boulet , en fait depuis que les énarques se sont mis a faire de la politique ( depuis VGE).Avant la France était pilotée par des gens sortis de X et mines , des esprits scientifiques batissant la France du futur. Ensuite sont arrivés les juristes et comptables de l’ENA, des gratte papiers que l’on peut qualifier de parasites et le pire : d’incompétents ( 41 années de déficits ininterrompus)-
@franc tireur
Ce que vous dites n’est pas juste. Ce sont toujours des décisions politiques qui sont appliquées pour pondre des lois et des réglements. Les énarques et la « techno structure » n’ont rien à voir dans cette affaire. Aujourd’hui presque toutes les décisions politiques nous viennent de Bruxelles.
Prenez connaissance, tranquillement, en faisant des mises en perspective, de l’ordre juridique de l’union européenne. Vous êtes très très loin du compte avec vos énarques et votre techno structure. Lisez à tête reposée et comprenez bien la portée de cet ordre juridique. Remarquez bien le vocabulaire utilisé : « force contraignante » ; « primauté sur le droit national » ; « transfert des droits souverains » ; etc.
3.3. L’ordre juridique de l’Union européenne Les politiques communes, qui sont l’essence de l’intégration multinationale, sont basées sur la législation commune. L’élément intrinsèque du concept de politique commune est sa force contraignante sur les États membres. Ces derniers doivent donner aux institutions communes les moyens d’appliquer les politiques communes et de faire respecter leurs décisions par toutes les parties concernées et leurs citoyens. À ces fins, les politiques communes sont formées par des actes juridiques arrêtés par les institutions communes, appliqués par les États membres et/ou les institutions communes et contrôlés par les institutions communes [voir le chapitre 4]. Les droits nationaux des États membres sont harmonisés dans un grand nombre de domaines dans le cadre des politiques communes. Un droit spécial, appelé précédemment « acquis communautaire » et désormais « acquis de l’UE », est ainsi créé afin de matérialiser les politiques communes, un droit qui a la primauté sur le droit national, même constitutionnel des États membres, que celui-ci soit antérieur ou postérieur à la législation européenne. En effet, selon la Cour de justice, les États membres ont transféré définitivement des droits souverains à la Communauté (et ensuite à l’Union) qu’ils ont créée, et ils ne peuvent revenir ultérieurement sur ce transfert par des mesures unilatérales [voir affaire 6/64], à moins de décider de se détacher de la CE/UE. Cela est encore une caractéristique du processus d’intégration multinationale, qui différencie cette dernière de la coopération intergouvernementale, où les décisions ont des conséquences politiques, mais n’ont pas un pouvoir contraignant sur les pays participants. Un processus d’intégration multinationale, comme celui de la CE/UE, ne pourrait pas fonctionner, si chaque État membre pouvait esquiver les obligations de la législation commune en mettant en jeu son droit national, y compris son droit constitutionnel.
Les instruments juridiques, qui forment les politiques communes, ont une validité légale seulement si une disposition des traités autorise les organes compétents - le Parlement européen et/ou le Conseil - de les arrêter (principe de la compétence limitée). L’article 288 du traité sur le fonctionnement de l’UE (ex-article 249 TCE) prévoit cinq formes d’instruments juridiques, qui ont chacune une incidence différente sur les systèmes juridiques des États membres, certaines étant directement applicables en lieu et place de leur législation nationale, d’autres permettant une adaptation progressive de celle-ci aux dispositions européennes.
Le règlement a une portée générale, il est obligatoire dans tous ses éléments et il est directement applicable dans tout État membre. Tout comme une loi nationale, il fait naître des droits et des obligations directement applicables aux citoyens de l’Union européenne [voir notamment affaires 43/71 et 39/72]. Les règlements entrent en vigueur à la date qu’ils fixent ou, à défaut, le vingtième jour de leur publication dans le Journal officiel de l’Union européenne. Le règlement substitue le droit européen au droit national et est donc l’instrument juridique le plus efficace offert par le traité. En tant que « loi européenne », le règlement doit être intégralement respecté par son destinataire (individu, État membre, institution européenne).
La directive lie tout État membre destinataire quant au résultat à atteindre, tout en laissant aux instances nationales la compétence quant à la forme et aux moyens. C’est une sorte de loi-cadre européenne, qui se prête particulièrement bien à l’harmonisation des législations nationales. Elle définit l’objectif ou les objectifs à atteindre par une politique commune et laisse aux États membres le soin de choisir les formes et les instruments nécessaires pour s’y conformer. Étant donné que les États membres sont tenus seulement à la réalisation des buts de la directive, ils disposent, pour sa transposition au droit national, d’une marge de manœuvre leur permettant de tenir compte des spécificités nationales. Ils sont tenus, toutefois, « à assurer l’exécution des obligations découlant du… traité ou résultant des actes des institutions de l’Union » (article 4 TUE). Bien qu’elles soient généralement publiées dans le Journal officiel, les directives prennent effet par leur notification aux États membres destinataires. Ces derniers ont l’obligation d’arrêter les dispositions nationales nécessaires à la mise en œuvre de la directive dans les délais fixés par elle, à défaut de quoi ils sont en infraction.
La décision a un caractère obligatoire pour les destinataires qu’elle indique et qui peuvent être, soit un, plusieurs, voire tous les États membres, soit une ou plusieurs personnes physiques ou morales. Cette variété de ses destinataires potentiels s’accompagne d’une variété dans l’ampleur de son contenu pouvant aller d’un quasi-règlement ou d’une quasi-directive à une décision administrative particulière. Sa prise d’effet pour ses destinataires résulte de la communication et non pas de la publication au Journal officiel. En tout cas, selon la Cour de justice, une décision peut produire des effets directs en engendrant dans le chef des particuliers des droits que les juridictions nationales doivent sauvegarder [Affaire 9/70 et affaires jointes C-100/89 et C-101/89].
Les actes juridiques susmentionnés sont normalement utilisés, sur base du traité et suivant la méthode originalement dite « communautaire » (maintenant la méthode européenne) [voir la section 4.3], pour harmoniser ou rapprocher les législations nationales. Ils ont des effets contraignants pour les États membres, pour les institutions européennes et, dans de nombreux cas, pour les citoyens des États membres. C’est le cas des législations ou des décisions qui doivent s’appliquer de manière uniforme dans tous les États membres. Lorsqu’un État membre ne respecte pas le droit européen, la Commission dispose de pouvoirs propres (le recours en manquement) pour tenter de mettre fin à cette infraction et, le cas échéant, elle saisit la Cour de justice de l’Union européenne [voir la section 4.1.2].
-
Il serait bon de revenir aux raisons qui ont présidé à la création de l’ENA en 1945. Il s’agissait alors de mettre fin au scandaleux système de cooptation qui prévalait alors dans la haute fonction publique avant la guerre.A cette époque c’était vraiment le piston qui faisait marcher la machine.
-
Bah, l’Enarchie est un réseau qui appartient au réseau des réseaux ultra-libéral, tant qu’ils affaiblissent cette nation .... ils sont donc compétents et sont payés de retour pour cela.
-
Il y a un passage du dernier bouquin de De Villiers sur l’ENA, le grand oral ... hilarant !
La Question du Jury à la blonde pulpeuse :
« Parlez nous de l’Amour »
Alors la blonde pulpeuse répond :
« L’Amour est un fleuve qui prend naissance dans les 2 monts Khingan et qui finit dans le détroit de Tartarie ... Il sort parfois de son lit mais y revient tjrs. »
Alors le jury donne 20/20
=>
Le pb de l’ex-France est la SELECTION DE SES ELITES ... et surtout pourquoi être un politque sacrificiel qd la nation n’existe plus...-
On a espéré après-guerre que l’ENA aiderait à créer une meilleure démocratie. Hélas ! Nous sommes aujourd’hui dans un régime semi-démocratique. Un régime en baisse constante.
-
@Taverne
Nous ne sommes pas du tout, du tout, du tout, dans un régime « semi démocratique » ! Nous sommes dans un régime démocratique « représentatif ». Nous élisons nos maîtres. Notre système électoral n’a pas pour but de représenter la population mais d’assurer à une élite un pouvoir considéré comme légitime. C’est grâce à cette légitimité que le pouvoir, dans une démocratie représentative, jouit d’une mainmise sur le peuple.
La démocratie a pour nom, aujourd’hui, démocratie directe. C’est celle qui permet au peuple seul, sans l’intervention de ses représentants, de modifier tout ou partie de « sa » constitution, par l’initiative populaire et de dénoncer les lois scélérates (El Khomri par exemple) pour les faire annuler à la majorité du peuple bien entendu.
Ce que la démocratie représentative attend du peuple c’est uniquement la « légitimité » à travers l’élection. Ensuite nos représentants peuvent agir « légitimement » en privilégiant les intérêts particuliers d’une oligarchie et en négligeant l’intérêt commun et général. Nous voyons ça tous les jours et nous ne pouvons jamais nous y opposer constitutionnellement.
Le peuple de France, qui n’a jamais connu de démocratie « directe », ne se rend même pas compte du pouvoir que conférerait au peuple cette démocratie directe. Il existe un parti en France qui propose de mettre en place cette démocratie directe à travers deux moyens : mettre fin à la procédure du congrès, d’une part, et, en instaurant l’initiative populaire dans la constitution, d’autre part. L’oligarchie au pouvoir redoute plus que tout cette démocratie directe qui lui enlèverait, de facto, son pouvoir. Et oui, le danger pour l’oligarchie est le parti politique qui veut rendre au peuple sa puissance et son pouvoir à travers sa constitution. C’est un moyen simple et très efficace. A la seule condition d’y réfléchir.
-
@Ar zen
Merci pour votre explication adressée à...un juriste constitutionnaliste !
Nous sommes en semi-démocratie représentative. La représentation ne respecte plus le peuple qui l’élit ; Le cas de Hollande est un bon exemple. Avant lui, le résultat du référendum sur l’Europe annulé par le gouvernement en est un autre assez parlant. Les dirigeants non élus au niveau européen sont un troisième exemple. Chaque jour nous apporte son lot de preuves que nous sommes en semi-démocratie. D’ailleurs, il n’osent plus parler de démocratie de peur que la trahison se lise sur leur visage : ils invoquent à la moindre occasion et sans modération la république. Il y a substitution sémantique, preuve définitive que ces représentants nous trompent.
-
On ne compte plus les mandats électifs locaux renouvelés par une loi (sans élection), ni les mandats de députés bidons (le député-maire siège uniquement pour apporter de l’argent à sa commune ou à l’association de son épouse, de son pote qui lui renvoie l’ascenseur), ou encore les cas de la politique de la chaise vide systématique (le titulaire du mandat, pourtant élu, se fiche de ses électeurs et préfère faire tout autre chose). Ce ne sont là que quelques exemples. Vous en connaissez beaucoup d’autres.
-
@Taverne
Si on se tourne vers la philosophie politique et le cycle des régimes, tel que le présentait Aristote, il y a longtemps que nous ne somme plus en démocratie, mais en démagogie, qui est la forme pervertie de la démocratie !
Le pouvoir du peuple n’est qu’illusoire et se limite à un vote : il est en réalité manipulé par les démagogues qui gouvernent comme ils l’entendent...
-
@Jean-Luc Hodemon
Je suis quelqu’un de pragmatique et lucide et d’exigeant tout à la fois, ce qui se traduit pour moi par une idée de démocratie représentative qui serait complète et exemplaire.
1 - Des élus qui font vraiment le travail pour lequel ils sont en place, qui ne sont pas corrompus ou mêlés à des conflits d’intérêts, et qui sont honnêtes.
2 - Une véritable pour le citoyen qui souhaite s’engager. Actuellement, il est toujours exclu du système. Et, par conséquent une formation de ces citoyens.
3 - Une réflexion sur notre constitution et l’organisation des pouvoirs pour un fonctionnement optimal et plus démocratique.
Après, pour la part de démagogie résiduelle inévitable, on gérera.
-
@Taverne
Tout d’abord merci pour vos différents commentaires. Je suis en phase avec ceux-ci. J’ai « plussé ».
En revanche, je ne suis pas d’accord avec l’emploi des termes « semi-démocratie représentative ». Je vois bien où vous voulez en venir mais cette notion ne me semble pas exister. Démocratie représentative, directe, semi-directe. En France l’existence du référendum, à l’initiative « exclusive » du président de la République, peut laisser penser à une « démocratie semi-directe ». Mais c’est un leurre. L’idée aurait pu être bonne si le président de la République avait voulu représenter l’intérêt du peuple de France et lui proposer des « référendums » autres que ceux sur le changement du mandat présidentiel de 7 à 5 ans. Depuis 1992, 18 lois contitutionnelles, sur un total de 19, ont été votées par la procédure du congrès. Vive la démocratie « représentative » qui permet à nos représentants de modifier « notre » constitution comme ils l’entendent, celle qu’ils sont supposés respecter, celle qui devrait leur fixer un cadre. C’est une véritable honte. A vrai dire nous sommes bien plus proche de la dictature que d’une quelconque démocratie. Vous l’avez d’ailleurs très bien souligné. Evidemment, je ne vous apprends rien, mais je me soulage par des mots.
-
@Ar zen
D’accord avec vous. Une demie democratie ? Il faudrait sacrement developper des arguments dans ce sens et encore ...
-
Je connais le regime de semi liberte pour les prisonniers qui sortent travailler et rentrent dormir en cellule mais semie democratie qu’on m’explique, je confesse une ignorance crasse ???
donc si vous etes juriste, instruisez moi
-
Je trouve votre article tout de même excessif, mais qu’il est bien écrit et avec quel humour !
Cela m’a énormément amusé ! C’est aussi drôle que les problèmes abordés sont graves !
-
ils ont le pouvoir et ne sont pas pret de le lacher ils peuvent donc vous emmerder en toute quietude avec le sourire
-
excuse de l UE est une connerie de premiere, si un gouvernement demain veut sortir il suffit de garder les euros ils sont deja estampilles avec le sigle de chaque pays,
Aisso c est sur ca va secouer beaucoup,
Mais les enarques comme les politiciens et elus vivent grassement de l UE, le peuple francais meurt mais je peux vous dire qu ils s en battent les couilles, du moment qu ils peuvent sauter leurs jeunes maitresses et se vider les couilles-
Cette fixation anti-« énarque » constitue un moyen commode, utilisé par certains populistes, pour désigner des boucs émissaires au lieu de s’interroger sur les véritables responsabilités.
Avec 31 parlementaires issus de l’ENA, sur 992 parlementaires , cela fait 3,12%, ce qui invalide la thèse populiste de l’ auteur.
-
@Fifi Brind_acier
Cette fixation anti-« énarque » constitue un moyen commode, utilisé par certains populistes, pour désigner des boucs émissaires au lieu de s’interroger sur les véritables responsabilités. : surtout que l’on a notre énarque à nous qui, lui, est bien contrairement aux autres !
-
@leypanou
Les énarques appliquent des décisions politiques, ils ne sont pas les décideurs. C’est avoir la vue bien basse que de le penser. Ce sont « les représentants » du peuple qui ont le pouvoir parce que ce dernier le leur a donné ou, plus exactement, l’a légitimé par l’élection. Faites donc un peu preuve de discernement en constatant que les énarques sont aux « ordres » des politiques (qui parfois sont énarques, c’est vrai). Un texte, tiré de Wikipédia, qui donne l’interprétation de l’humoriste Romain Bouteille de ce qu’est un énarque.
L’ENA forme des cadres intermédiaires et non des décideurs Cette critique a été émise de façon semi-ironique par Romain Bouteille dans ses spectacles.[réf. nécessaire] L’ENA forme d’une façon sans doute efficace des cadres intermédiaires capables de transmettre et de faire appliquer les ordres venus du sommet de l’État, d’établir des rapports clairs pour les décideurs plus haut placés dans la hiérarchie, mais forme-t-elle à diriger quand personne n’est au-dessus pour prendre les décisions ? En d’autre termes, forme-t-elle des stratèges et pas seulement des tacticiens ? L’artiste répond par la négative dans une interview, reprise dans Charlie mensuel :
« R. B. : (...) un bonhomme arrive à obtenir un poste en obéissant depuis tout p’tit, et... Et qu’sa seule motivation, c’est la récompense à l’obéissance, sa vocation c’est d’obéir, et puis... Il passe son diplôme assez facilement, y pourrait apprendre le Bottin... Et puis il se prend, après, pour un intellectuel, et puis on lui donne un poste dans lequel il est supposé commander. Et il peut pas commander. Commander, ça s’apprend en naissant. C’est pour ça que les aristocrates commandaient tellement bien, malgré un régime pas possible, c’est qu’ils apprenaient à commander depuis qu’ils avaient 20 ans, quoi. Et ça c’est une autre notion des choses.
R.G. : Vous trouvez qu’on obéit beaucoup dans notre société, là, qu’on est tous voué à obéir, à être dominé ?
R. B. : Mais plus on monte dans la hiérarchie, plus on est obéissant, c’est ça qui est extraordinaire. Donc c’est la certitude, quelque apparence du contraire qui puisse avoir lieu, c’est la certitude qu’un bonhomme qui a passé des diplômes n’est plus du tout fait pour commander, puisqu’il a prouvé que sa capacité était avant tout l’obéissance. Euh, il faut qu’il... à chaque fois qu’il passe un examen, il faut qu’il mette de côté tout ce qui est réaliste, c’est-à-dire tout ce qu’il est interdit de dire. Tout ce qui n’est pas convenable. Mais il n’a pas de mal à le faire puisqu’il est amoureux de tout ce qui est convenable de dire. Donc, c’est... Il plaît au truc d’au-dessus. Quand il est au sommet, on s’demande pourquoi ça peut pas marcher. Mais il n’y a aucune chance pour que ça marche ! »
-
Les énarques appliquent des décisions politiques, ils ne sont pas les décideurs. C’est avoir la vue bien basse que de le penser.@Ar zentu n’as pas du lire le texte ci-dessus avec le nombre d’énarques qui sont passés à la, tête de grandes entreprises c’est sûr que certains ont échoué mais d’autres ont réussi !!!!en fait le seul énarque génial serait Assholineau parcequ’il a fondé l’UPR qui serait le parti le plus génial de France d’ailleurs ses fans n’arrêtent pas de nous asséner la bonne parole de ce Maître-penseur à longueurs de forums .....c’est tellement comique que çà ne devrait même plus faire rire à force d’emphase !!!moi je pense que votre discours devient tellement caricatural que finalement il vous dessert ...la Démocratie est le reflet des gens qui la compose si la tendance est altruiste et bienveillante il y aura une Démocratie positive si c’est l’inverse alors on va blâmer le Démocratie mère de tous les maux et c’est ce que vous faîtes à longueur de colonnes entre Fifi et toi en alternance comme si la Démocratie directe allait tout régler .. c’est une blague !!!pour user de la Démocratie directe il faudrait que tous les citoyens soient des gens intelligents et instruits et aient beaucoup de bon sens ce serait la condition minimale pour que celle-ci fonctionne à peu près bien or sur de nombreux sujets pour ne pas dire sur la plupart ..... les réponses ne sont pas au niveau du questionnement !!!un seul exemple concret :la fameuse déchéance de nationalité.... 5 mois de palinodies et de surenchères de la Droite et de l’Extrème-Droite accompagnés par une grande partie du PS pour aboutir à un retrait de cette fameuse Loi ... quelle grandguignolade !!!!j’avais écrit il y a 5 mois de cela que la Déchéance de citoyenneté avait été appliqué pour des gens comme Laval et Pétain et que les anciens de 1945 n’avaient pas jugé bon d’en rajouter plus .... c’était logique et intelligent voire pertinent et ne nécessitait pas de mettre en place tout un arsenal juridique pour des gens qui finalement n’en avaient rien à faire de leurs propres vies !!!alors si l’on avait demandé par initiative référendaire après les attentats de Novembre de savoir ce qu’il y avait lieu de faire de ces terroristes la plupart des gens auraient voté pour le retour de la peine de mort ( en l’occurrence on les aurait trucidé deux fois, c’est dire si l’on aurait avancé )mais Vox Populi Vox Dei ....mais bon Arzen tu peux continuer avec ton agitprop il pourra peut-être en sortir quelque chose !!! -
@julius 1ER
Je n’ai aucune difficulté à reconnaître mes erreurs lorsque je suis face à un argument bien senti.
Vous écrivez : « le nombre d’énarques qui sont passés à la tête de grandes entreprises ». Oui, et alors ? Quel rapport avec des décisions politiques allant à l’encontre de l’intérêt général et de l’intérêt commun ? Un énarque, à la tête d’une entreprise, privée ou publique, est un administrateur. Il n’a pas de rôle politique, il ne pond pas de loi ni de règlement qui s’imposent au peuple de France. Vous n’avez pas engagé suffisamment de réflexion avant d’écrire ceci.
L’UPR n’est sans doute pas le parti le plus génial mais c’est celui qui, à mon sens, se rapproche le plus de la volonté du peuple de retrouver sa puissance.
Il est question, dans le programme de l’UPR, de supprimer la procédure du congrès. Quel autre parti propose ceci ? Je vous écoute Julius 1er. Quelles incidences que la suppression de la procédure du congrès ? Et bien, seul le peuple peut, ensuite, modifier tout ou partie de « sa » constitution. Plus de procédure du congrès pour bafouer la décision du peuple (exemple le traité de Lisbonne en lieu et place du TCE refusé).
Il est encore question, dans le programme de l’UPR, d’instaurer dans la constitution « l’initiative populaire ». Le peuple pourra s’auto saisir sur tous les sujets de son choix, sur le sens qu’il convient de donner à sa destinée. Des grands mots, oui. Si le peuple a le pouvoir d’influer sur sa constitution, s’il a le pouvoir de proposer des lois, s’il a le pouvoir de dénoncer d’autres lois, alors c’est la majorité du peuple qui gouvernera la France et non une élite qui justifie son pouvoir par l’élection dans notre démocratie « représentative ».
En conclusion Julius 1er, dîtes moi si vous êtes contre une démocratie « directe » ? Avez vous une préférence pour la démocratie « représentative » ?
-
@Ar zen
aujourdhui je vais être amical et compréhensif !!!je lis bien que tu surfes sur Ago entre deux et que ce n’est pas facile de lire la prose des intervenants .....ta conclusion de l’intervention quelques lignes au dessus où tu demandes si je suis ou pas pour la Démocratie directe ????je te signale que j’ai donné mon opinion sur ce sujet dans l’intervention dont tu parles ;alors soit tu lis sans comprendre ou soit tu lis les choses, mais en fait tu viens avec tes idées et tu pars avec tes idées !!!la Démocratie directe ne peut être érigée en mode de gouvernement car dans une gouvernance il y a du court terme et du long terme aussi on ne peut appeler les citoyens à se prononcer tous les jours sur tous les sujets un pays ou une région deviendrait vite ingouvernable !!!même si on peut admettre une part de Démocratie directe çà ne peut pas être l’alpha et l’oméga de la Démocratie quand à rendre obsolète la Démocratie parlementaire, c’est un pas que je ne ferai pas car il y a d’autres formes d’élections à explorer avant que de rendre caduc cette forme d’élections !!!je pense que le parti dont vous êtes les ardents zélateurs l’UPR pour ne pas le nommer est en train de sombrer dans le populisme et la démagogie !!!mais bien sûr ce n’est que mon opinion !!!!!!!!!!! -
De toutes façons à l’ENA ils y rentrent avec un minimum d’intelligence et en ressortent cons comme des balais, et encore un balai celà sert a quelque chose tandis que eux sont nuls à chier.
-
je n aime pas votre titre ;
car il fait passer des personnes Responsables pour des Irresponsables .Ce qui n est pas le cas .
On pardonne les actes inconscients et inconsidérés aux irresponsables . pas à ceux qui portent préjudice de façon consciente
.
Je n aime pas le titre de votre article .c est une invitation aux personnes pour déblatérer sur la « bêtise » des Enarques au lieu de regarder les problèmes en face et d en parler en toute objectivité
votre titre est la porte ouverte au fiel et à l ’émotion et non à une recherche objective des problèmes et aller chercher dans le fond des choses .je n aime pas votre titre
-
En principe l’ENA est une école pour former des agents de l’Administration et donc des serviteurs de l’Etat et non pas des dirigeants de l’Etat qui sont des hommes politiques au sens noble du mot politique
Donc les énarques sont incompétents pour faire de la politique..Ce qui ne veut pas dire que tous les énarques ne sont pas capables de faire de la bonne politique ,seuls les énarques s’il en existe qui sont aussi des hommes honnêtes et philosophes selon le sens platonicien du mot philosophe peuvent aussi faire de la politque ;le problème c’est qu’ on en voie pas beaucoup à l’ENA ,c’est un euphémisme,ce serait très exceptionnel presque un miracle.
-
D’après Platon seuls les philosophes authentiques ont la compétence pour être un homme politique et être dirigeant de l’Etat
-
Lire la République de Platon.
-
@ c’est l’heure pour les « groupes » un peu « organisés » de descendre et gueuler dans les rues !.... Ils ne savent plus où ils habitent !.... Ils lâchent tout et n’importe quoi !... C’est le moment ou jamais !...... Non pas qu’il n’y ait plus « personne » à la « tête » !... Non !.... C’est juste qu’il y a absolument n’importe qui !.... Combien ils sont dans ce dernier (ou avant-dernier) « gouvernement ??.. 25, 30, 35, 40 ???.... Plus ???... Moins ???... Qui le sait encore ???....... Repassez-vous le film »Que la Fête Commence« , de Bertrand Tavernier (avec Noiret, Marielle, Rochefort etc...)....... On y est !....... En plein !....C’est la »Régence« !.... En plein »milieu« !... L’ »Histoire ’comme la mode) n’est qu’un éternel recommencement « !....... Ca »puir" mon maitre !...Tout autant !......Adishatz.
-
J’aimerais trouver le moment où nous avons laissé faire et où nous aurions pu agir.
Il est notable que les lois importantes sont faites à Noël ou en août, en catimini, qu’on conchie les résultats d’un référendum, mais tout de même, quelques-uns de ces énarques ont été élus !-
Merci pour vos encouragements Gatinais.
Je pense que beaucoup ont besoin de ne pas trop voir clair, c’est vrai que le tableau est horrible. Mais enfin, tant qu’on ne le voit pas on ne risque pas d’y remédier ! Donc voir le réel, pour « eux » c’est être dépressive, c’est commode pour éluder les problèmes ! -
Un bloggeur anonyme l’a écrit pour nous
... Prenez le temps de lire :... J’ai atteint un tel niveau d’exaspération politique que j’ai l’impression d’être au bord du burn out.
. Chaque jour je prends directement dans le ventre la honteuse réalité.
Je vis dans un pays malade de partout, avec à sa tête des petits français, élus par la magie de tous nos renoncements, assis sur leurs privilèges, vidant les caisses à tour de rôle et à tours de bras sous nos yeux ébahis, se moquant allègrement de nos conversations et de nos avis, s’octroyant des primes, des salaires, des taux, des toits et des avantages généreux, inventant des lois scélérates sous la panique, chantant la Marseillaise au Congrès de Versailles, la larme à l’œil entre deux mises en examen, désertant leur poste à l’Assemblée, démissionnant de leurs ministères pour retrouver leur mairie, profitant de leur poste, les yeux dans les yeux, pour placer l’oseille au frais, écrivant des livres de promesses malodorantes, courant de plateaux en plateaux pour déverser leurs éléments de langage, vidant le langage de tous ses éléments, bafouant la vérité au profit du profit, mentant le mardi pour se repentir le jeudi et se représenter le dimanche, la gueule enfarinée, rasant gratis et sans état d’âme, bénis par leurs camarades de promotion, coudes à coudes, soudés, calés dans les dorures, au son de la trompette républicaine lustrée par notre impôt massif et note dette souveraine.... J’ai la nausée, elle est là et elle ne me quitte plus, elle s’intensifie.
Je cherche des traces de l’intérêt général, je ne le trouve pas.
. Il a été noyé sous les partis, les syndicats, les associations, les lobbies, les groupes, les intérêts particuliers, les privilèges des uns qui font les bénéfices des autres.
. Le blocage est total, les verrous sont rouillés et les flambeurs continuent de parader devant six millions de chômeurs, une école qui se délite, une santé attardée, un indice de bonheur qui s’écroule au 29ème rang derrière le Qatar et une consommation d’anti dépresseurs qui fait le délice de nos laboratoires, eux aussi bien placés dans la course aux bien placés.
Je dégueule ma peine et je pisse dans un violon.
Comme vous.
Français impuissant à qui l’on fait croire tous les cinq ans qu’ils ont leur destin en main, comme des veaux qu’on mène à l’abattoir en leur caressant le flanc sous une musique douce pour faciliter l’anesthésie.
... Cinq ans à nous déchirer pendant qu’une petite bande de petits français joue avec nos vies, nos économies, nos rêves de bonheur simple et de paix sociale.
... De temps en temps ils nous filent un os à ronger, qui d’un mariage pour tous, qui d’une loi de renseignement, qui d’une déchéance ou d’une indignité, et nous sautons dessus comme prévu, en bons petits soldats.
Ils nous divisent à l’intérieur de nos familles, à l’heure où nous devrions plus que jamais nous aimer.
... Je suis écœuré et perdu, silencieux, tétanisé par le sentiment d’impuissance.
Les gens comme moi n’appartiennent à aucun intérêt particulier, hors celui de vivre bien ensemble, sans se déchirer, sans se méfier les uns des autres, tranquillement vivants sans faire de vague.
Mais ça ne se passe plus comme ça…... Cet hiver, l’un des nôtres est mort à trois cents mètres de l’Elysée.
Je dis bien l’un des nôtres.
Un membre du village, un cousin de cousin, certainement.
On l’a laissé crever comme un rat aux pieds du Palais.
Sans domicile.
Pendant ce temps-là l’Élu assistait à des matchs de rugby et commémorait les chrysanthèmes, s’asseyait sur l’Histoire pour laisser une trace, de frein.
Je n’en veux plus, de ces simulacres d’un temps passé et révolu.
Je ne veux plus d’un homme qui dit « moi je », il est temps que nous disions Nous.
Aucune raison morale, technique et même de bon sens, qu’un seul homme du haut de ses petits arrangements entre amis, puisse décider d’envoyer le pays dans la guerre, et même de nommer la guerre, sans que nous, NOUS, ayons dit qu’il le pouvait.
... Aucune raison de modifier notre constitution sur l’autel de la peur.
... Aucune raison de prendre seul des responsabilités plus grandes que lui.
... Sommes-nous donc fous d’oublier sans cesse, de fermer les yeux, comme ces femmes battues qui voudraient fuir mais ne le peuvent pas, prisonnières d’une peur qui les paralyse ?
Si peu de choix entre l’incompétence, la malhonnêteté et la résignation ?
Nous irons bientôt, en 2017, comme des moutons sous morphine, choisir entre trois personnages, glissant dans l’urne le nom d’un comédien, maquillé, média-trainé, porté par des intérêts qui nous sont étrangers.
Le goût des jeux, même sans le pain, nous donnera quelques temps notre dose d’adrénaline et comblera notre sens du débat.
Le lendemain, les trois quarts de la population auront la gueule de bois et retourneront tête baissée vaquer à leurs espoirs corrompus, jusqu’en 2022.
J’ai perdu le goût de ce cirque.
Le pays est au bord du burn out et à la fin de cet article, je ne sais toujours pas ce que je peux faire.
Cercle vicieux et vertigineux.
Ce qui me fait peur, c’est ma propre résignation et cette colère stérile qui ne fait qu’engendrer de la colère stérile.
À quel moment la somme de ces colères pourra-t-elle produire un son commun, un premier pas vers une remise au goût du jour de notre dignité ?-
@zygzornifle
Merci pour la mise ne ligne de ce texte. J’en étais là et las de mes réflexions lorsque j’ai entendu Etienne Chouard et François Asselineau. Même s’ils sont éloignés, ils sont proches en même temps.
Nous élisons nos maîtres. L’élection permet à l’oligarchie de détenir le pouvoir « légalement ». Une fois élus, « nos représentants » font absolument ce qu’ils veulent, sans rendre de comptes à la population. Ils pondent des lois et modifient la constitution qu’ils sont supposés respecter. Nous leur donnons « collectivement » l’autorisation de le faire. Nous ne pouvons « que » nous en prendre à nous même.
Je fais une digression. Après la faillite des banques en 2008, un parti politique en Islande a proposé, dans son programme de gouvernement, s’il était élu, l’élaboration d’une nouvelle constitution. Savez vous quoi ? Ce parti a été élu, il a tenu ses promesses ! Des citoyennes et des citoyens volontaires ont été tirés au sort et une nouvelle constitution a vu le jour en Islande. Depuis ce pays a rejeté le processus de son adhésion à l’Union Européenne. Le taux de chômage est tombé à 1,9 % !
Alors, de deux choses l’une. Soit nous continuons à nous morfondre dans notre oxymorienne « démocratie représentative » et nous subissons jusqu’à plus soif toutes les avanies, soit nous modifions la constitution pour que le peuple puisse décider de son destin. Il n’y a pas d’autre alternative.
Il faut donc, en premier lieu, supprimer la procédure du congrès afin que le peuple souverain, seul, puisse modifier tout ou partie de « sa » constitution. Orphelin de la procédure du congrès notre oligarchie encaisse un énorme coup de massue. En second lieu, donner au peuple sa puissance pour qu’il puisse, collectivement, amener sur le devant de la scène tous les sujets nécessaires à la conduite du destin qu’il veut bien se donner. Ceci implique d’instaurer, dans la constitution, « l’initiative populaire » et le « référendum facultatif ».
Il existe un parti, un seul, qui, en France, propose dans son programme de mettre fin à la procédure du congrès, et d’établir le référendum d’initiative populaire. Oui le chemin sera long, oui les réformes prendront du temps, mais le peuple aura enfin le pouvoir de choisir le chemin qu’il veut prendre. C’est la majorité qui décidera. Rien de tout ce que peuvent dire les partis politiques n’est aussi important que de rendre sa puissance au peuple : fin de la procédure du congrès et initiative populaire. Ces deux mesures ouvrent la porte de « tous » les possibles. Le parti qui le propose est l’UPR, l’Union Populaire Républicaine. Facile de le vérifier sur leur site dans le programme de gouvernement qui propose encore d’autres choses pour redonner sa puissance au peuple. Tous les « mamamouchis » qui ne proposent pas de donner sa puissance au peuple, dans leur programme, à travers la constitution, sont contre le peuple et les trompent. Donnons nous les moyens de choisir librement notre destin collectif.
-
@Ar zen
« Il existe un parti, un seul, qui, en France, propose dans son programme de mettre fin à la procédure du congrès, et d’établir le référendum d’initiative populaire. »
Après une rapide recherche, j’ai trouvé, en autre, ceci :
-
@Odin
Je l’ai lu évidemment, c’est effectivement dans le programme du FN, c’est vrai.
Je n’en parle pas pourquoi ? Parce que le FN veut mettre fin à la procédure du congrès et au référendum d’initiative populaire tout en maintenant la France dans l’Union Européenne. C’est donc une vision « oxymorienne » de la politique. Je remarque, d’ailleurs, que le texte qui envisage ces deux choses (très intéressantes, je suis d’accord) utilise le conditionnel. Vous pouvez vérifier. En revanche, sur d’autres sujets, c’est le futur qui est employé. Tout ceci pour dire que si le FN ne se positionne pas d’une manière claire et visible pour sortir de l’UE, tout le reste de son discours est une mascarade. Impossible d’avoir une constitution contenant des possibilités d’initiative populaire et l’interdiction faite aux représentants du peuple de modifier la constitution. Ce sont deux propositions antinomiques. Elles défient le bon sens. Tout ceci procède de la manipulation. Sans sortie de l’UE rien n’est possible en matière de souveraineté populaire. Vous devriez y réfléchir.
Si la Suisse n’appartient pas à l’UE c’est tout simplement que sa constitution contient l’initiative populaire et le référendum falcultatif. Personne, hormis le peuple, ne peut modifier la constitution. Ceci est incompatible avec l’appartenance à l’UE.
-
Tout est dit, bravo pour votre article.
-
La France a toujours été un pays de caste. L’escroquerie socialiste est d’avoir fait croire que si un jour elle parvenait au pouvoir, elle y mettrait fin. Or, non seulement, elle n’a pas mis fin aux castes, mais elle a surenchéri. La promotion Voltaire, je la baptise « auto-promotion Voltaire »
-
@Yohan
ce régime est le régime de la « commune » , il n’ est pas populaire ou fait pour le peuple.
un « père » pour la patrie, devrait être un « père » . Gérant son pays comme un bon bon pere en laissant des mesures et un patrimoine juste pour ses enfants , tout en sachant qu il pourrait être dans l erreur et que parfois ses « enfants » peuvent avoir une vision plus juste que les siennes , et qu il est aussi de son devoir d ’écouter de façon objective , aimante et impartiale les " affaires de son etat et de son peuple. Choisir la voie de la Noblesse,. leur erreur c est qu ils ont perdus cet art de la noblesse. il s appuient sur une titre , une lignée au lieu de se plier à un esprit .
Ils devraient mettre un peu leur nez dans les textes de Confucius au lieu d’utiliser les stratégies de Machiavel . -
Croquignole, Filochard et Ribouldingue. Ils ne sont que trois, c’est déjà pas si mal. Les rôles sont interchangeables, remarquez ; ça fait 50 ans que je vois une bande d’énergumènes se démener dans tous les sens et haranguer les indigènes éberlués devant le Bonnetot électoral.
Mais, à qui la faute ? Au public ou aux « faiseurs de miracles », hommes providentiels et margoulins qui auraient dû être envoyés à Cayenne depuis longtemps.
Car, entre temps les structures restent les mêmes. Pour mémoire : 21.000 communes de moins de 1.000 habitants, 63 codes de lois, des collectivités territoriales dont les effectifs ont presque triplé, des sénateurs qui coûtent au contribuables (tous frais compris) 23.000€ par mois, des consommateurs abusés par 15.000 lobbyistes à Bruxelles, des dispositions inexistantes pour le lobbyisme en France, un système de taxes, impôts, prélèvements divers comportant plus de 300 catégories de paiements, 500 commissions « Théodule », etc. etc. La liste est longue, mais on n’en parle pas. j’oubliais la dernière farce : la loi travail.
Les pieds nickelés sont bien en fait les couillons d’électeurs français qui en redemandent à chaque élection, et n’exigent jamais de changement autrement que sur papier.
-
Tout l’art des pieds nickelés, c’est de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas, c’est à dire pour des autorités respectées. Par exemple, Croquignole se faisant introduire à une réception mondaine pour détrousser les gens sous le titre : « Monsieur le Haut Plénipotentiaire du Honduras », ou Ribouldingue : « Monsieur le vice-recteur de l’Université Sportive de Los Angeles », ou Filochard se parant du titre de « docteur honoris causa de l’Institut des Hautes Etudes Stratégiques ».
Un régal ! Et ça ressemble fort aux experts qui écument les plateaux télé ! Si les pieds nickelés existaient de nos jours, ils se diraient tous trois diplômés de Sciences Po, bien sûr.Ceci dit, ce qui me contrarie, c’est cette propension franco-franchouillarde à considérer comme des abrutis tous ceux qui ont fait des études supérieures. Dans les autres pays, les gens sont fiers de leurs élites. Pas chez nous, car la jalousie sociale occupe le devant de la scène.L’Ecole Nationale d’Administration a été créée au lendemain de la libération, pour remettre la France en ordre de marche. Elle a très bien réussi, puisque la FRance est devenue en quelques années une grande puissance au niveau mondial.Ce qui a changé, c’est la nouvelle orientation, 100% politique et politiquement correct, et le mode de recrutement. Ce n’est plus le service de la nation, c’est le service des ambitions politiques.Le concours d’entrée ne repose plus sur la culture et la connaissance de la société et de l’économie. Il repose essentiellement sur l’art du discours. Ce qu’on leur apprend, c’est à utiliser des tiroirs à disposition sur n’importe quel sujet dans leur mémoire, tout l’art étant dans la transition, de sorte que l’ouverture de ces tiroirs ne doit jamais apparaître et que le discours doit sembler spontané, inspiré et sincère.Pour donner un exemple, le maire de mon village m’a raconté qu’un jour, il devait accompagner un énarque qui devait se rendre à Gap pour décorer deux individus méritoires. Il est allé le chercher en voiture à Marignane. Pendant le trajet, entre une heure trente et deux heures, le gars s’est mis à l’arrière et a compulsé rapidement les dossiers sur les deux récipiendaires. Au moment de la cérémonie, il a fait un discours dont le contenu, constellé de détails précis, pouvait laisser croire qu’il avait passé toute son enfance et toute sa jeunesse avec eux, sans la moindre hésitation, les doux souvenirs lui revenant à grands flots.C’est ça, un énarque.Ce sont certainement de très brillants élèves, dans le sens actuel, qui est surtout une grande aptitude au formatage et n’a plus rien à voir avec le sens donné à « brillant élève » autrefois, une aptitude à la réflexion et à la création.Donc, ils ne sont pas débiles. Ils pourraient être utilisés pour faire le bien, mais ils sont utilisés pour faire le mal, et leur seule inquiétude est de ne pas s’écarter du politiquement correct, car leur carrière dépend de cet alignement.Pour rendre à l’ENA sa fonction première, il faudrait raser Sciences Po, ce centre de formation professionnelle de l’enfumage.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON