@zygzornifle
Merci pour la mise ne ligne de ce texte. J’en étais là et las de mes réflexions lorsque j’ai entendu Etienne Chouard et François Asselineau. Même s’ils sont éloignés, ils sont proches en même temps.
Nous élisons nos maîtres. L’élection permet à l’oligarchie de détenir le pouvoir « légalement ». Une fois élus, « nos représentants » font absolument ce qu’ils veulent, sans rendre de comptes à la population. Ils pondent des lois et modifient la constitution qu’ils sont supposés respecter. Nous leur donnons « collectivement » l’autorisation de le faire. Nous ne pouvons « que » nous en prendre à nous même.
Je fais une digression. Après la faillite des banques en 2008, un parti politique en Islande a proposé, dans son programme de gouvernement, s’il était élu, l’élaboration d’une nouvelle constitution. Savez vous quoi ? Ce parti a été élu, il a tenu ses promesses ! Des citoyennes et des citoyens volontaires ont été tirés au sort et une nouvelle constitution a vu le jour en Islande. Depuis ce pays a rejeté le processus de son adhésion à l’Union Européenne. Le taux de chômage est tombé à 1,9 % !
Alors, de deux choses l’une. Soit nous continuons à nous morfondre dans notre oxymorienne « démocratie représentative » et nous subissons jusqu’à plus soif toutes les avanies, soit nous modifions la constitution pour que le peuple puisse décider de son destin. Il n’y a pas d’autre alternative.
Il faut donc, en premier lieu, supprimer la procédure du congrès afin que le peuple souverain, seul, puisse modifier tout ou partie de « sa » constitution. Orphelin de la procédure du congrès notre oligarchie encaisse un énorme coup de massue. En second lieu, donner au peuple sa puissance pour qu’il puisse, collectivement, amener sur le devant de la scène tous les sujets nécessaires à la conduite du destin qu’il veut bien se donner. Ceci implique d’instaurer, dans la constitution, « l’initiative populaire » et le « référendum facultatif ».
Il existe un parti, un seul, qui, en France, propose dans son programme de mettre fin à la procédure du congrès, et d’établir le référendum d’initiative populaire. Oui le chemin sera long, oui les réformes prendront du temps, mais le peuple aura enfin le pouvoir de choisir le chemin qu’il veut prendre. C’est la majorité qui décidera. Rien de tout ce que peuvent dire les partis politiques n’est aussi important que de rendre sa puissance au peuple : fin de la procédure du congrès et initiative populaire. Ces deux mesures ouvrent la porte de « tous » les possibles. Le parti qui le propose est l’UPR, l’Union Populaire Républicaine. Facile de le vérifier sur leur site dans le programme de gouvernement qui propose encore d’autres choses pour redonner sa puissance au peuple. Tous les « mamamouchis » qui ne proposent pas de donner sa puissance au peuple, dans leur programme, à travers la constitution, sont contre le peuple et les trompent. Donnons nous les moyens de choisir librement notre destin collectif.